Fermeture des Archives départementales les 1er, 8, 9, 10 et 20 mai.

Notice descriptive

Privilèges. - H 14 (1301-1400)

Présentation du contenu :

Articles présentés par le procureur de l'abbé contre le roi d'Angleterre « ad istum finem quod cognicio remaneat in istacuria peticionum et requestarum quas facit eorum procurator contra ipsum et ejus gentes et quod dicta cognicio seu curia predictorum dicto régi et duci seu ejus gentibus non reddatur » (Ce titre a été cousu après coup en tête du rouleau). « Quod dicta ecclesia Burdegale et dicte ecclesie dicte dyocesis eidem ecclesie subjecte fuerunt et sunt de gardia domini régis Francie. » « Quod specialiter dominus rex Francie per suas gentes dictum monasterium et ejus personas atque bona deffendit contra gentes dicti ducis. » « Quod quando contingebat aliquando judicium judicum monasterii predicti contradici vel pravum dici, appellabatur ad abbatem vel ad priorem claustralem. Item, quod aliquando dicti judices dicti monasterii ad consilium alterius persone iterato judicabant judicium contradictum. » « Quod fuerunt et sunt in possessione recurrendi in suis questionibus, tam agendo quam defendendo, ad dominum regem Francie. » « Quod et cum jure communi quando aliqua pars est fulcita jure communi, altera nititur ex sola consuetudine, consuetudo non obtinet nisi in casu usitato per consuetudinem istius curie. » Il est inexact que les gens du roi d'Angleterre puissent forcer les habitants de La Sauve à recevoir les monnaies anglaises. « Ad illud autem quod dicit Rex et Dux quod utitur in villa Silve Majoris consuetudinibus, etc., respondet et offert probare procurator dictorum religiosorum quod utitur inibi aliquando ratione et jure, aliquando similibus consuetudinibus Burdegale, aliquando eciam aliis contrariis Burdegale, et est terra eorum divisa et totaliter extranea a Burdegala et a jurisdictione ejusdem ». « Quod si aliqua domus destructa fuit per judicium in dicta villa, hoc fuit per dictos religiosos seu per gentes suas ». « Actum in Pallamento ». - Griefs du monastère contre les gens du roi d'Angleterre : le prévôt d'Entre-deux-Mers a fait briser les fourches patibulaires où l'abbaye était en possession de pendre les criminels : les moines demandent que le sénéchal de Périgord termine son enquête sur ce point. Led. Prévôt a exercé une saisie sur des gens de l'abbaye dans le bois de Carmarsac, bien que l'abbaye et ses hommes soient sous la sauvegarde spéciale du roi de France, et il a refusé de rendre les gages, malgré les sommations du garde donné à l'abbaye par led. Roi de France. Le même prévôt s'est saisi d'un voleur enfermé par les gens de l'abbaye, et mis en état d'arrestation par le garde susdit, « contra dictum gardiatorem una cum multitudine armatorum violenter et crudeliter ruit, eidem gardiatori plures violencias et enormes injurias eidem inferendo. » Ils ont tendu des embûches à des religieux et les ont enlevés. L'abbé ayant par mesure de précaution quitté le monastère, les gens du roi d'Angleterre forcèrent et pillèrent le prieuré de Guillac, où ils croyaient le trouver, et enlevèrent le vin gardé à Lugagnac et à Branne, de sorte que l'abbaye est à peu près abandonnée. Mention de lettres de sauvegarde obtenues par les hommes de La Sauve « a domino Johanne de Sancto-Johanne, tenente locum in ducatu Aquitanie predicti regis Anglie », et ce au préjudice du roi de France, protecteur de l'abbaye et de ses vassaux.


Pour aller plus loin

L'inventaire :
Clergé régulier
Les formulaires de recherche :