Acte d'engagement, incomplet du commencement ; serment de Marquise, femme de P. de Laubesc, soeur d'Élie de Blaignac (15 février 1241, n. s. ; fol. 1). - Accord intervenu entre Amanieu de Lamothe et Bernard de Lamothe, à qui Amanieu accorde sa fille Peironère (incomplet ; s.d. ; fol. 4). - Fondation pour la célébration solennelle de la fête de stSaturnin, mentionnant l'engagement, par P. de Laubesc, des biens qui ont appartenu à Arnaud-Pons de Branne, chevalier (22 avril 1241 ; fol. 4 v°). - Cession par Raimond et Fort Guillem de Saint-Vincent, de leurs droits sur la dîme de la paroisse de Saint-Vincent, « que est in honore de Roazan » : « Ordeum purum, balhargum, paumeram, espeltam, cicer, geissam, bessam, m[i]lhocam, millium, pannisium, avenam, lenticulam », et partie de « frumento, fabba, siligine et, si qua sunt, alia blada » (6 mars 1241, n. s. ; fol. 6 v°). - Donation par Amauvine de Courpiac, fille de Vigouroux de Courpiac, chevalier, de ses biens « in toto honore de Blanhazes, que omnia possidebam ibere et quiete, tanquam meum proprium allodium militare » (5 mars 1241, n. s. ; fol. 8 v°). - Mention d'une terre à Baron, près de « terram de la onor de La Tor » (octobre 1246 ; fol. 15). - Concession imposant l'obligation de construire à Nérigean une maison de bois couverte de tuiles, assez grande pour que l'on ait à y employer six milliers de tuiles (27 janvier 1247, n. s. ; fol. 16). - Même acte : mention d'une redevance d'escartes de blé « ad mensuram Silve Majoris vendibilem ad rasturam » (fol. 19). - Sentence arbitrale entre l'infirmier et Guillaume Constantin, de Nérigean, et ses enfants, « qui monasterii Silve Majoris et infirmarie se esse homines legios profitentur », au sujet d'une terre donnée par « Alaydis, domiscella, soror Arnaldi, militis, uxor dicti Willelmi Constantini » : affirmation des devoirs réciproques des hommes liges et de l'infirmier (11 février 1249, n. s. ; fol. 21 v°). - Vente de droits sur une terre sise dans la paroisse de StQuentin-Entre-deux-Mers, « de sotz Larroca, de sutz lo pugh de Monfaucon », près du moulin du même nom (26 juillet 1255 ; fol. 25). - Accord entre l'infirmier et Pierre de Lignan, chevalier, au sujet de revenus donnés aud. Infirmier ; Pierre soutenait que ces revenus étaient engagés au moment de cette donation : « Infirmarius autem requirebas (sic) quod dictum pignus sibi restitueret, ut pote quia tam longo temp[ore] ipsum tenuerat quod videbatur ultra sortem de b[o]nis dicti pignoris percepisse » (1250 ; fol. 28). - Concession par Élie Joget dit Cavat, « ab [a]utrei d'en Bernart de Siujan, de Sent-Cabrasi, daunzet (sic), e de na Comtor, sa molher, e d'en Bernart, lor filh, » du droit de conduire l'eau d'un moulin sur des terres sises à Saint-Quentin, au pont de Lissart, lesquelles terres Élie « ave en parteis » avec divers (12[50] ; p. 29 v°). - Bail à fief par une veuve remariée, laquelle, en vertu du testament de son défunt mari, « tene [en ? ] bailisse Helion, son filh, e las suas causas (30 octobre 1245 ; fol. 32). - Déclaration d'un accord « in presentia Arnaldi Garcie, prepositi de Inter-Duo-Maria, in plena curia » (1252 ; fol. 34). - Vente par une femme, pour elle « e per totz [s]os hers e per tota sa ventrada » (16 novembre 1253 ; fol. 36). - Confirmation par Peyrone de Lamothe, fille de feu Amanieu de Lamothe, veuve de Bernard de Lamothe, chevalier, d'un don fait par led. Amanieu sur le moulin de la Tour, sis à Saint-Quentin (19 décembre 1254 ; fol. 39). - Reconnaissance pour des « terras guarez e hermes » sises à Tizac-[de-Curton] et données à l'infirmier par P. de Rions, chevalier et moine de La Sauve (juin 1255 ; fol. 40). - Serment d'hommage lige par deux habitants de Saint-Quentin (incomplet de la fin, s.d. ; fol. 42). - Cession par divers à La Sauve des droits qu'ils ont « petitorio judicio [et pos]sessorio, contra Villelmum de Monfaucon et Ar[naldum], fratrem ejus, et alios fratres » (31 juillet (?) 1250 ; fol. 43 v°).

Les registres originaux H. 1, 2, 3 et 4 sont conservés à la Bibliothèque municipale de Bordeaux.

Ce volume provient de la collection de sir Thomas Phillipps. Il est incomplet du commencement, où il doit manquer 12 feuillets ; les derniers feuillets sont rognés et en mauvais état et ils ne se suivent pas, par suite d'interversions et de lacunes.

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