Engagement par Amanieu de Lamote, chevalier, qui tient en fief de l'abbé « duas partes in omni décima tocius parrochie Sancti-Quintini », de « duas partes sue partis », pour 3,000 sous, « tali videlicet conditione quod dictam decimam post trinam collectionem poterit solvere pro se et non pro alio aliquo nisi pro heredibus suis vel pro propria mensa sua » ; l'engagement est fait aux mains de Guillaume de Montignac, prieur de La Sauve, en présence de Guillaume, prieur de Campagne (novembre 1232). - Legs par Amanieu de Lamothe, chevalier, d'une rente de « C sols de peitavins e de bordales » sur le quart de la dîme qu'il tient en fief de l'abbé à Saint-Quentin, et ce en présence de « B. Forton, caperans de Sent-Quentin » (13 janvier 1241, n. s.). - Charte de Pétronille de Lamote, fille de feu Amanieu de Lamote, chevalier, attestant le legs de 100 s. de rente fait par son père et ajoutant que Bertrand de Montignac, infirmier, l'a autorisée à se libérer annuellement en trois fois ; annonce du sceau de Pierre Castagnol, archiprêtre d'Entre-deux-Mers (7 décembre 1254). - Charte de Boson, archidiacre de Médoc, et Pierre Vigier, archiprêtre d'Entre-deux-Mers, constatant la remise faite par Pierre Bergonh, fils de Guillaume, de tous ses droits sur la dîme de Saint-Quentin à Florent, abbé, et à Bernard Prodome, prieur et infirmier de La Sauve ; présents « Johanne Delapiun, priore Sancti-Lupi, » et autres témoins (31 décembre 1281). - Série d'actes copiés sur une même pièce de parchemin et relatifs à l'engage- ment de la dîme de Saint-Quentin-de-Baron : autorisation donnée par le chapitre de la cathédrale à Boson, archidiacre du Médoc, d'acquérir des dîmes dans l'étendue du diocèse (29 décembre 1284) ; autorisation analogue donnée par Bertrand, curé de Saint-Quentin, en ce qui concerne sa paroisse (4 janvier 1285, n. s.) ; reconnaissance par Arnaud-Guillaume Aymeric, citoyen de Bordeaux, à l'archidiacre Bos d'une dette de 6,000 sous, pour laquelle il engage les dîmes que ledit Arnaud-Guillaume lève à Saint-Quentin (8 janvier 1285, n. s.) ; reconnaissance par led. Arnaud-Guillaume pour lesd. dîmes qu'il tient en fief de l'abbé de La Sauve ; en présence de Gaillard de Bladin, prieur de l'hôpital Saint-James de Bordeaux (7 juin 1281). - Engagement par Guillaume Aymeric, citoyen de Bordeaux, de partie des mêmes dîmes de Saint-Quentin : l'abbaye la lui « dara a soube totas horas que soube la volha » (27 septembre 1303). - Prise de possession de la dîme possédée à Saint-Quentin par Guillaume Aymeric, qui, la tenant de l'abbaye, l'a sous-acensée : les fondés de pouvoir de l'abbé « monstreren aqui a las gens qui eran presentz deudeit loc Adam Tribolet, qui culhis e leves ladeita deima per lodeit senhor abat, e aqui médis li avândeit procurador requiroren Jaufre de Ferreyras, sirvent de nostre senhor lo rey de Fransa, dat e autreiat guardian per lodeit nostre senhor lo Rey a l'avandeit senhor abat e au combent deudeit moster, que la possession los guardes » (5 juillet 1312). - Ensaisinement de Arnaud Calhau, à qui Guilhaume Aymeric a baillé à arrière-cens, moyennant 32,000 s. d'entrée et 1 d. de cens partie de la dîme de Saint-Quentin et qu'il a ensuite autorisé à traiter directement avec le seigneur de qui relève cette dîme : l'abbé refuse d'abord « per so quar eus feus deudeit mosteir no deve hom metre acazat ni sotz-acazat » et aussi parce que la cession fait erreur sur la redevance ; puis, à la prière d'Arnaud-Bernard de Preyssac, chevalier, après avoir reçu 200 livres de lods, il ensaisine Arnaud Calhau, « ab homenage, so es assaber juntas mans e de genholhons, en gonetz, sens coutet e sens coffa », en présence d'Élie Aymeric, prieur de Saint-Pey-de-Castets, Bertrand de Sescas, chevalier, « 'n Arnaut de Ssent-Daumes, prior de Puchdans », etc. (28 juin 1314). - Hommage à l'abbé Aicard par « 'n Ayquem W. d'Orta, daudetz, senhor de la tor de Bisqueytan », pour les dîmes appartenant aud. Ayquem dans la paroisse de Saint-Quentin : « Per que lodeitz 'n Ayquem W., en gonetz, sens costet e sens yssinta, de genolhons e mans junctas, per davant lodeit senhor abat n'esporlet », en présence de « Arn.-Bern. de Sent-Daunes, prior de Puydeon, Archambaud de Gontaud, daudet », etc. (4 juin 1318). - Reconnaissance par Jean de Castetja, seigneur de Bisqucytan, pour partie des dîmes de Saint-Quentin (copie ; 28 février 1453, n. s.). - Hommage par Barthélémy de Pys, écuyer, seigneur de Bisqueytan, pour partie des dîmes de Saint-Quentin (28 octobre 1507). - Procès contre Geoffroy de Pontac, sieur de Salles et de Bisqueytan, à raison de dîmes inféodées (1610-1614).