Fermeture des Archives départementales les 1er, 8, 9, 10 et 20 mai.

Projection - Programmes documentaires

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Photogramme de Ceux de chez nous de Sacha Guitry.

À la fin du XIXe siècle, le cinématographe est perçu comme un médium important pour appréhender les réalités sociales. Avec l’apport du mouvement, l’exactitude de ses images paraît supérieure à celle de la photographie. La rhétorique de l’objectivité est alors en phase avec l’esprit positiviste ambiant. Il est vrai que les vues Lumière « prises sur le vif » rendent visibles à tous des événements jusqu’alors réservés à ceux qui les avaient vécus, ou qui en avaient été les témoins. Un slogan apparaît et sera utilisé tout au long des années 1910 : grâce à d’intrépides opérateurs de prises de vues, les spectateurs sont transportés sur les lieux mêmes de l’action, sans subir les ennuis et les fatigues d’impraticables voyages. Dans un monde caractérisé par la réduction des distances, du fait de la multiplication des moyens de communication, et par l’accélération du rythme de la vie quotidienne, la diffusion massive des images animées enregistrées mécaniquement devient le symbole d’une culture visuelle de l’information globalisée et en plein essor.

Au programme, ce dimanche :

  • La chasse à la girafe dans l’Ouganda (1910, 7 min)
  • Sur le Bosphore (1912, 4 min)
  • Ceux de chez nous de Sacha Guitry (1915, 22 min)
  • Les Enfants de France pendant la guerre de Henri Desfontaines (1918, 40 min)