Notez bien ! Les Archives départementales (salle de lecture et exposition comprises) seront fermées au public toute la journée du 1er avril. Le 3 avril, la salle de lecture sera fermée toute la journée tandis que l'exposition sera fermée uniquement le matin et réouvrira à 14h00.

Découvrez ici notre exposition « Villes en Gironde au Moyen Âge » et les manifestations associées !

Quelques réponses aux questions fréquentes des élèves

Pourquoi les Juifs se sont-ils rendus dans les commissariats pour chercher leurs insignes ?

Beaucoup d’enfants pensent en effet qu’il aurait suffi de ne pas obéir à cette loi pour ne pas subir cette discrimination.  Il est important de leur rappeler qu’un recensement des Juifs de la zone occupée a été effectué (à partir d’octobre 1940).  Il a donné lieu à la création du « Fichier des Juifs » dans les préfectures de police.

 

Pourquoi les Juifs se sont-ils rendus dans les commissariats pour se déclarer durant le recensement ?

La très grande majorité des Juifs est allée se faire recenser, car le respect de la loi était essentiel pour eux. Ils avaient le sentiment d’être en règle et avaient confiance dans l'administration française. En outre, ils étaient convoqués par la police française, et non par les autorités allemandes dont ils savaient qu’ils avaient tout à redouter. « Heureux comme un Juif en France » disait avant-guerre un vieux dicton yiddish…

 

Y a t-il eu beaucoup d’exceptions ?

Le document 1 mentionne en effet la possibilité de dispenser certaines personnes du port de l’insigne. Le 26 août 1942, la SS de Paris publiera une liste de seulement 26 noms. (Lisette de Brinon, née Franck, l’épouse de Fernand de Brinon y figure).

 

Qui sont les enfants sur la photographie ?

Il s’agit de Solange et Marc Ast (âgés respectivement de 17 et 9 ans) photographiés en 1942 à St Memmie (près de Reims). Avec leurs parents, ils seront envoyés à Drancy puis déportés le 7 octobre 1943 vers Auschwitz.
Aucun d’entre eux n’est revenu.