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Les ponts ferroviaires

Créée en 1852 par Isaac et Émile Pereire, la Compagnie des chemins de fer du Midi obtient la concession de deux axes principaux : Bordeaux- Sète et Bordeaux- Bayonne. La Compagnie confie à Gustave Eiffel la construction des ponts de Bordeaux, Cubzac, Garabit et à Paul Séjourné celle du pont de Lavaur.

Chacun de ces ouvrages constitue une véritable prouesse technique et devient un marqueur essentiel du paysage. Terpereau, qui a déjà eu l’occasion de travailler pour la Compagnie des chemins de fer du Midi, est de nouveau choisi pour photographier ces ouvrages. Les vues des viaducs de Garabit et de Cubzac en cours de construction montrent les différentes phases du chantier à des dates qui sont précisées sur les photographies.

 

 

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Les dragues Vernaudon

En 1878, à la suite d’observations faites par la Chambre de commerce, le Conseil général de la Gironde décide la construction de navires destinés à draguer les fonds de la Garonne supérieure et de la Gironde maritime afin de faciliter la circulation des longs courriers.

 Les ingénieurs Pasqueau et Crahay de Franchimont dirigent les travaux qui consistent à creuser un chenal de navigation et à rescinder les îles du Nord et de Cazeau situées en aval de Bordeaux. La réalisation des dragues est confiée à l’entreprise des frères Vernaudon, établissement parisien spécialisé dans les chemins de fer, les ports, canaux, dragages et dérochements. Son bureau bordelais est en charge de ce considérable chantier. 
Les frères Vernaudon conçoivent des navires traditionnels équipés de godets montés en série ainsi qu’un système inédit à aspiration et refoulement. Ces navires fonctionnent parallèlement à un excavateur terrestre placé sur l’île de Cazeau et tracté par des locomotives. Terpereau réalise la couverture photographique des navires et de l’excavateur. Il montre l’aspect de chaque navire ou l’ensemble de la flottille en action.

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Les cales Labats

Théophile Labat (1834-1896) construit à Lormont-Queyries un système inédit de cale sèche qui lui vaudra une médaille d’or à l’Exposition universelle de Paris en 1867. Ingénieur et constructeur maritime, il crée la première ligne de navires à vapeur sur la Garonne. En 1878, Terpereau réalise pour Labat une série de photographies. 

Il assemble des vues en diptyque pour montrer le fonctionnement et l’usage de la cale et la réparation de différents navires : un trois-mâts et un trois-mâts vapeur.

 

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Le bassin à flot de Bordeaux

En 1857, l’État fait de Bordeaux la tête de ligne du trafic maritime vers l’Amérique du Sud. La Chambre de commerce de Bordeaux, prévoyant la saturation prochaine du port, convainc le conseil municipal de construire un bassin à flot afin d’accueillir et de réparer les grands paquebots transatlantiques. 

Le bassin est réalisé par Stanislas de Laroche-Tolay, ingénieur des Ponts et Chaussées chargé du service maritime. Les travaux s’échelonnent de 1868 à 1879. Afin de faciliter l’extraction d’un million de mètres cube de terre, l’ingénieur utilise de manière constante et systématique de nombreuses machines à vapeur. Soucieux de garder en mémoire ce chantier novateur, Laroche-Tolay demande à Terpereau de photographier les différentes phases des travaux

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