Notez bien ! Les Archives départementales (salle de lecture et exposition comprises) seront fermées au public toute la journée du 1er avril. Le 3 avril, la salle de lecture sera fermée toute la journée tandis que l'exposition sera fermée uniquement le matin et réouvrira à 14h00.

Découvrez ici notre exposition « Villes en Gironde au Moyen Âge » et les manifestations associées !

Le premier photographe documentaire en Gironde

L'exposition "Alphonse Terpereau, le premier photographe documentaire en Gironde" a été présentée aux Archives départementales de la Gironde en 2012. Nous vous en proposons ici une version virtuelle. Vous pouvez également consulter le livret pédagogique correspondant à cette exposition.

Après une présentation de la vie et de l’œuvre d’Alphonse Terpereau, le parcours s’articule autour de trois grands thèmes : les transformations urbaines de Bordeaux, la création de la ville d’hiver d’Arcachon, la construction d’ouvrages d’art dans le Midi de la France. La spécificité de l’approche retenue est de montrer comment la production de photographies documentaires conduit à la création d’archives. Ces images doivent transmettre une information ou une preuve ; elles répondent à plusieurs usages : pédagogique, patrimonial, persuasif ou encore publicitaire. 

Les archives des anciens ateliers photographiques font naturellement partie des fonds qui intéressent les services d’archives publiques, tant leur rareté et la fragilité des pièces à conserver attirent l’attention des professionnels du patrimoine. Le prix atteint par les collections photographiques proposées sur le marché a pourtant contraint à éloigner pendant de longues années ce type de documents des préoccupations des archivistes.

A l’heure actuelle, la photographie a sa place au coeur des collections des Archives de la Gironde, grâce aux acquisitions exceptionnelles réalisées par le Département. Les négatifs photographiques d’Alphonse Terpereau, réalisés à partir de 1860, c’est-à-dire au cours des décennies qui ont suivi l’invention de Niepce et Talbot, n’ont malheureusement pas pu être conservés ; c’est tout l’intérêt de la recherche qui a été lancée à travers cette exposition pour reconstituer en partie les travaux effectués par ce précurseur.

C’est la première fois qu’une exposition de type monographique présente le travail de ce photographe en tant que fondateur de la photographie documentaire en Gironde. 

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Patrimoine de l'estuaire : le phare de Cordouan, Versailles de la Mer

Si le phare de Cordouan, le plus vieux de France, a connu, au cours des siècles, comme tous les autres phares, des mutations techniques et a même parfois servi de lieu d’expérimentation aux innovations technologiques, c’est surtout dans l’histoire de l’architecture qu’il occupe une place à part.
Fait unique depuis l’Antiquité, il n’est pas seulement un ouvrage d’art utilitaire, mais aussi un monument, ce qui établit sa filiation directe avec le phare d’Alexandrie.


Conçu comme un monument par Louis de Foix, lequel a persuadé le roi Henri IV de construire « un merveilleux édifice » symbole de la royauté, ce phare providentiel doit conduire les Français et les assurer « contre la rage future et les furieux abois des tempestes et orages nonpareils… ».

Au cours des quatre siècles suivants, les restaurations et modifications, rendues nécessaires par l’état de dégradation du phare et l’évolution des techniques d’éclairage, ont grandement modifié son aspect initial. Cependant, l’essentiel du chef-d’œuvre de Louis de Foix a été respecté.

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