Fermeture des Archives départementales les 1er, 8, 9, 10 et 20 mai.

Notice descriptive

« Major cartularius Silvæ-Majoris. » - H 958 (1001-1673)

Présentation du contenu :

Acquisition de l'emplacement de La Sauve, dit Auvillars, appartenant pour moitié à Augier de Rions, qui avait sur l'ensemble la justice et les dîmes ; différend, réglé par l'entremise du légat Amat, avec Drogon, abbé de Maillezais, dont un moine avait élevé un oratoire de terre et vivait sur un bien appartenant à Ermengarde de Guîtres et faisant partie de l'autre moitié du fonds (p. 3). - Abandon de partie d'Auvillars à Gérard, « a quo monasterium incipiebatur », par Ermengarde et ses deux fils, venus à La Sauve pour une fête de N. -D., « nam aecclesia fiebat in ejus honore » (p. 4). - Abandon à Gérard de partie d'Auvillars par Fort-Guillaume de Tragoniam et ses frères, venus à La Sauve pour une fête de N. -D., « in cujus ibi honore jam ecclesia edificabatur » (p. 4). - Abandon par Bernard d'Escoussans et ses frères, après intervention de Guillaume Amanieu, leur suzerain, et autres nobles personnages réunis à Donzac, des droits que led. Bernard et ses frères revendiquaient sur une partie de la terre donnée par Augier de Rions et au sujet de laquelle le duel avait été ordonné (p. 5). - Acquiescement par Adélaïde, soeur dud. Bernard, à l'abandon susdit (p. 5). - Notice sur la donation consentie par Augier de Rions : « Hoc autem allodium, quoniam multi participes erant, partitus est, cunctis in unum congregatis, et partem quam sibi retinuit, illis presentibus, nobis in perpetuum allodialiter donavit, divisionibus desi-gnatis » ; sur la venue de nombreux habitants et la construction de l'église Saint-Pierre par Saint-Gérard ; sur la revendication de l'emplacement par Bernard d'Escoussans et l'abandon de ses droits (p. 5). - Jugement au sujet de la réclamation élevée par Ocens de Cursan et ses amis touchant les dîmes de la terre précédemment revendiquée par Bernard d'Escoussans ; discussion devant Guillaume Amanieu et de nombreux nobles du pays et de la Gascogne, assemblés pour un autre procès : « Diffinitum itaque istud judicium ab ipso Guillelmo Amanei et ab omnibus qui secum erant, super ripam fluminis inter Sanctum-Macharium et Lingonem castellum » (p. 6). - Autre notice sur la même affaire (p. 7). - Concession par Gérard à Ocens de Cursan, à la suite de l'abandon desd. Dîmes, de « preposituram nostri burgi », pour la tenir durant le plaisir de l'abbé (p. 8). - Abandon par Garsende, femme de Bérard de Cursan, de ses revendications sur partie de la terre de La Sauve (p. 8). - Immunité accordée à La Sauve par Guillaume de Poitiers : « Hanc etiam libertatem et, ut vulgariter loquar, salvamentum concessit prefatus comes territorio quod diciturTrajectum, quod ab eodem et ceteris possessoribus prefato abbati ac Silve-Majoris ecclesie fuerat donatum » ; le comte ajoute le droit d'amener par la Garonne 10 muids de sel, plus, pour le luminaire de l'église, « quandam curtem Broia nomine », et le viguier de Bordeaux donne une pêcherie au même endroit (1079 ; p. 9). - Confirmation par le concile de Bordeaux (1080 ; p. 8). - Charte de Guillaume, comte de Poitou, créant à La Sauve une foire le jour des saints Simon et Jude, concédant à l'abbaye la faculté de recevoir les biens tenus en fief du comte, l'immunité et l'entretien pour l'abbé et ses compagnons quand il se rendra auprès du comte (p. 10). - Charte de Guillaume Amanieu confirmant le « salvamentum » de La Sauve et précisant en quoi il consiste : immunité du territoire, droit d'asile, sauf-conduit pour les pèlerins ou marchands qui se rendent au monastère ou pour les voyageurs qu'accompagne un moine (p. 10). - Engagement pris par Bernard de Bouville, vicomte, Arnaud de Blanquefort, Guillaume Élie et de nombreux chevaliers non dénommés dans l'acte, qui se constituent de l'abbaye « defensores et advocatos contra ommes homines » ; avantages qui leur sont concédés : participation aux mérites, messes, etc. (p. 11). - Notice sur la sauveté de La Sauve, en particulier sur les concessions faites par le comte de Poitiers et duc d'Aquitaine « Guido, dictus in baptismo Willelmus cognomine » : La Sauve était une forêt élevée et très épaisse, où l'abbé Gérald fonda une grande église ; il y avait eu là un château dit Hautvillars, dont la justice appartenait au comte ; l'immunité, accordée à La Sauve, a été étendue au territoire dit « Trajectum », près de Bordeaux, de l'autre côté du fleuve. Confirmation par le duc Guillaume, fils du précédent, à la requête de saint Gérald, en 1087 (p. 11). - Fondation par l'abbé Gérald en reconnaissance des bienfaits du duc Guillaume (p. 13). - Confirmation par le duc Guillaume des concessions octroyées par son père : tout le monde sera en paix dans la sauveté, « preter fures publicatos et qui latrones vocantur, qui rustici debent naturaliter esse terrasque colere et hoc dimittentes arma capiunt et malefactores vel guerrarii efficiuntur » ; disposition relative aux « consuetudinarii principum vel militum » réfugiés à La Sauve. Mention de la confirmation par Gaillard, prévôt de Bordeaux, et par « Guillelmus Amanei, ipsius regionis princeps » (p. 13). - Charte de Guillaume, comte de Poitiers, « in puericia mea Aquitanie ducatum, Deo donante, adeptus », déclarant indépendante du pouvoir comtal la maison des moines de La Sauve à Bordeaux : le serviteur desd. Moines sera justiciable de ceux-ci (« Actum... In capitolio Sancte-Marie Silve-Majoris », devant Gérald, et confirmé ensuite à Bordeaux devant de nombreux nobles, 1089 ; fol. 14). - Concession aux religieux, de la faculté d'acheter librement des poissons « apud Burdegalam vel Boyas », notamment des seiches « apud Boyas » (p. 15). - Renonciation par Augier de Rions à ses revendications sur partie du don qu'il avait fait au monastère (p. 15). - Don par Amoureuse et par son fils Guicard de « allodium suum de Sarminiaco, quod jacet juxta stagnum » (p. 15). - Don par les mêmes de partie de leur terre près du domaine du couvent et près du vivier (p. 15). - Don par Vivien, son frère et sa soeur, du quart d'un bois contigu à la terre dite Sermignan, « juxta stagnum nostrum » (p. 16). - Don par Arnaud-Guillaume d'Escoussans de l'église de Saint-Brice, « cum sanctuario suo », tenu par leur soeur Garsinde, et partie des dîmes, plus une portion de leur terre sise à La Sauve, près de Sermignan (p. 16). - Réclamation par Ocens de dîmes sur partie des biens sis près de Sermignan : il est convaincu d'injustice par un témoin qui se déclare prêt à jurer que ni Océan ni personne n'a réservé les dîmes ou d'autres droits, lorsque Bernard d'Escoussans a fait devant led. Océan sa donation à La Sauve (Eyquem, abbé ; p. 16). - Don par Guillaume-Seguin d'Escoussans à son frère Arnaud-Bernard d'une surface de terre où l'on pût faire « XV denerate vinee » « in monte Casan qui est juxta Silvam » (p. 17). - Don par Arnaud-Bernard d'Escoussans à La Sauve desd. 15 « deneriatas » de vigne, « ad podium de Cadan » (p. 17). - Don par Guillaume-Seguin d'Escoussans à G., quatrième abbé de La Sauve, de droits d'usage dans les forêts du donateur (p. 17). - Restitution par Guillaume-Seguin d'Escoussans à G., quatrième abbé, d'une terre qu'il avait donnée à La Sauve et ensuite à un ermite, qui l'avait cultivée (p. 18). - Don par le même au profit du même abbé Godefroid d'un supplément de terre au même lieu (p. 18). - Instance des moines contre le même, qui avait établi à Sermignan un droit de péage sur les gens qui se rendaient au marché de La Sauve ; procès devant l'archevêque et les barons du pays, qui donnent raison aux religieux (p. 18). - Réclamations du même au sujet de terres cédées par ses parents ; confirmation de ces donations par led. Guillaume, sa femme Donzelons et leur fils Bernard (p. 19). - Cession par Augier de Rions de droits d'usage dans des forêts : « Fagos autem virides ad monasterii et domorum nostrarum totiusque atrii nostri quelibet opéra... Confirmaverunt... ; dum fratres in choro vesperas cantabant, donum denominatum cum nodis alacriter super altare dominicum obtulit » (p. 20). - Confirmation par Foulques, frère dud. Augier, « in manu domni Ruinaldi, V abbatis » (p. 20). - Renonciation par Vigouroux de Benauges et ses frères à une terre qu'ils revendiquaient « ultra rivulum, ex parte de Poiporcint » (p. 21). - Réclamation par Itier « de Banals » et ses frères d'une portion des dîmes de Poiporcint ; accord avec l'abbé Gérald (p. 21). - Réclamation par Gaillard de Rions et sa soeur au sujet d'une terre donnée par leur frère Pierre et par led. Gaillard et ensuite défrichée et plantée en vigne ; accord en présence de Bertrand, prieur, de Raimond de Carignan, prévôt ; nom des « mandatores » désignés par led. Gaillard et sa soeur (p. 21, en marge). - Abandon à Pierre, septième abbé, par Pierre de Rions fils d'Élie, par ses frères et ses oncles, d'une terre sise « super villam Mentum euntibus a Corbelag, ultra vineas » (p. 21). - Perception par Amauvin de Vereiras, à La Sauve, du « vectigal vicecomitis quod vulgo peatgium dicitur » ; il y renonce à la demande de Godefroid, abbé, et de Simon, prieur (p. 21). - Confirmation par Guillaume Amanieu, vicomte de Bezaumes, Raimond, vicomte de Turenne, et une foule de barons, de la charte de sauveté, laquelle « fuit recitata in communi audientia », du temps de Godefroid, sixième abbé (p. 22). - Confirmation par le comte Guillaume, fils d'autre Guillaume, duc d'Aquitaine, « qui etiam apud Sanctum-Jacobum obiit », venu à La Sauve la seconde année après la mort de son père (p. 22). - Cession à Godefroid, 6eabbé, par Raimond, vicomte, fils d'Archambaud, vicomte, de ses droits sur Pierre Viger ; paiement par celui-ci de 30 s. à Raimond (p. 22). - Transaction de Pierre, huitème abbé, concernant une terre sise dans la sauveté près de l'église Saint-Pierre (p. 23). - Décision de Pierre, septtème abbé, départageant entre l'hôtelier et le cellerier les droits sur La Sauve, sur le faubourg neuf dit de la Croix, sur le vieux faubourg, etc. : le cellerier aura notamment « medietatem preparantiarum » ; à l'hôtelier appartient toute la justice, « medietas ex eo quod plus accipitur in venditione quam in emptione datum est » ; obligations de l'un et de l'autre, soit pour l'entretien des personnes qui viennent la veille des fêtes, soit pour porter des corps (p. 23). - Engagement de la baylie de Porcint à Guillaume de Biron, prieur, par trois bourgeois qui la tiennent en fief du cellerier (p. 24, ajouté dans la marge supérieure). - Interdiction à l'abbaye par l'Archevêque de faire le service paroissial aux fidèles fixés à Porcint ; défense présentée par le prieur Raimond, délégué de Pierre, septtème abbé : Godefroid, 4eabbé, et ses prédécesseurs ont attiré « in villa de Porzint, que allodium eorum erat, alios quippe de Sanctonensi, alios vero de Vasatensi seu Barzalonensi », et ils ont dû les transférer dans la sauveté ; renvoi de l'affaire par l'Archevêque aux archiprêtres et autres ; sentence favorable à La Sauve (p. 24). - Don par Bertrand de Lignan d'une rente de 2 escartes de froment sur sa portion de la dîme de Sadirac (p. 24). - Don par Arnaud Guillaume, « capitalis de Turri Castello », à l'abbé Gérald, d'une terre sise à Poiporcint (p. 25). - Accord avec les fils de Guillaume Robert de Tartenac et autres, qui réclamaient partie de cette donation (p. 25). - Entente avec Bernard de La Mote, Élie, son frère, et Arnaud Guillaume, captal de La Tour, leur seigneur, touchant la terre sise à Galifont, qu'ils ont donnée à La Sauve : « Unde fecerunt illi tres unum nodum ; alterum, Willelmus Raimundi, bastardus », etc. (p. 25). - Contestation avec Bernard de Dardenac, Arnaud Guillaume et leur mère et Élie de La Mote au sujet de la terre par eux donnée à Galifont ; accord avec G., 4eabbé : « Et ut firmius esset, osculum ei dederunt ;... Ipsi vero habitatoribus concesserunt paduentiam et ad domos faciendas et camporum clausuras » (p. 26). - Différend avec Élie de Lamothe et autres, relativement à partie de la terre de Garifont, « quia dicebant quod Gaufridus, abbas IIII, habuerat eis conventionem quod ibi faceret villam » ; accord, en présence de Garmond, prieur, Adalelm, prévôt, et autres (p. 26). - Difficulté de Pierre, septtème abbé, au sujet de cette terre : il envoie le prieur R[aimond] et autres, « ad monstrandam guardam..... ; hec perculcatio facta est uno die et de Ramafort similiter, inter duas vias per ibi ubi bizane sunt misse » (p. 27). - Bail à cens par Eyquem, abbé, et Geoffroi, prieur, de la terre de Garifont et d'un moulin (p. 27). - Don par Pierre de Rions, qui se fait moine, de la terre de Roired, « sicut est disterminata per bidzanas » ; délimitation de cette terre et de 10 « denairatas » de vigne « juxta fontem Tegulatum » (p. 28). - Don par l'archevêque Arnaud à Godefroid, 4eabbé, des églises de Nérigean et de Camiac, en présence de Raimond, doyen (1107 ; p. 28). - Don d'une terre sise près de l'église de Calamiac, « que potest capere seminis unum mediale » (p. 29). - « Privilegium » de l'archevêque Amat, confirmant, à la demande d'Eyquem Sanche, 2eabbé, des donations d'églises précédemment faites à La Sauve : « Avaron » (Baron), « Spinet » (Espiet), etc. (1097 ; p. 29). - Donation par Itier de Baigneaux et autres de la dîme de Camiac, d'une terre « quantum medialio cumulato seminari potest » ; témoins : Simon, prieur ; « Willelmus Rotberti, cementarius », etc. (1133 ; p. 30). - Achat d'une rive de l'étang de Camiac, « ut eam monachi quantum vellent elevarent » (p. 30). - Cession par Pierre de Serpolars, chevalier, à Amauvin, 12eabbé, de ses biens à Saint-Léon, « super altare majus, toto circumstante conventu » ; « Raimundus quoque de Agonac, tunc cementarius, dedit ei in servitium septingentos solidos » (p. 31). - Bail à métayage par des propriétaires de Saint-Léon à l'abbé Gérald (p. 31). - Don d'une terre ; le fils du donateur « quicquid clamabat in ipsa terra...cum uno cultello gurpivit » (p. 32). - « Non multum durat quod nullus scribere curat ; Ergo scribamus que scripto digna probamus » : donation par Armand Raimond de Castet d'une terre à Infernet, « quantum potest seminari viginti medialibus » et concession d'une autre terre moyennant une rente d'un septième des fruits (p. 32). - Abandon de la terre d'Infernet par Aner, fils d'Arnaud Borgonh de Rions, qui la tenait en fief d'Arnaud-Raimond de Castet (p. 32). - Donation par Rathier à saint Gérard de « ecclesiam et altare Sancti-Christofori de Daniaco, que secundum consuetudinem regionis allodialiter possidebamus » (p. 33). - Acquiescement à cette vente par l'archevêque et le chapitre de Bordeaux, à qui l'église de Daignac avait été donnée par Amauvin de Blanquefort, frère de Rathier (1082 ; p. 34) - Don de l'emplacement d'un moulin « inter molendinum de Danniaco et molendinum de Talabruga » (p. 35). - Accord entre l'abbé Gérard et Rathier de Daignac au sujet du moulin de Daignac (p. 35). - Cession par le même Rathier au même Gérard d'une terre devant l'église de Daignac, moyennant le septième des fruits (p. 35). - « Ut eorum que fiunt vel dicuntur in longum memoria protendatur, statuimus in cartulis denotari quicquid nostris temporibus sancte Dei ecclesie datur » : don par Rathier à Arsent d'Acienchan d'une terre pouvant recevoir 20 medialesde semence, laquelle terre, après la mort de lad. Arsent, passera à l'abbaye, à charge de payer le septième des fruits : « N'Arsent ei solidos V, uxori autem sue duos donavit » (p. 35). - Don par Rathier de Daignac du moulin « de Talabruja », sur lequel il retient le tiers du droit de mouture, la moitié de la dîme et la moitié de la farine restée entre les meules (p. 36). - Plainte en justice du prieur Geoffroi contre Amauvin, fils de Rathier, qui refuse de respecter cette donation ; procès « in curia Burdegalensi », qui donne raison à l'abbé Aleran (p. 36). - Accord au sujet du moulin de Daignac entre R., 9eabbé, et Tizon de Daignac (p. 36, dans la marge inférieure). - Accord de l'abbé Geoffroi avec les fils de Rathier pour la construction de l'étang et du canal d'issue du moulin de Daignac (p. 36). - Convention d'Amauvin, l'un d'eux, avec l'abbé Geoffroi : caution, témoins, cautions s'engageant à servir d'otages, etc. (p. 37). - Don à Pierre, huitème abbé, « astante conventu in choro », en présence du prieur Richard (p. 38, dans la marge supérieure). - Convention de l'abbé Geoffroi avec Pierre de Castet pour la construction de la digue du moulin contre la colline qui domine le ruisseau de Daignac (p. 38). - Accord d'Amauvin de Daignac avec Geoffroi, abbé, Simon, prieur, etc. : il leur promet de ne plus leur faire tort, « tam in donis quam in pignoribus que de eo tenebat ;... De judicii vero asperitate aut injusticia, si injustum factum esset, non abbatem sed ipsos judices quousque se juste judicasse ostenderent, accusaret », etc. ; l'abbé l'embrasse et lui donne une tunique de 20 sous (p. 38). - Conflit de Guillaume Arnoulf avec l'abbé G., au sujet d'une rente que l'abbé prétendait lui avoir été cédée : « Ut talis querela cum justicia rumperetur, qui medii inter eos fuerunt hoc judicaverunt quod domnus abbas... Hominem ad jusjurandum haberet, qui illam condonationem factam a Guillelmo Arnulfi audisset » (p. 39). - Accord de Geoffroi, quatrième abbé, avec Armand de Bonnasse et ses frères : « Fuit in pacto quod abbas per quemlibet christianum jurare fecerit et postea omnia supradicta dona absolute possidebit » (p. 40). - Accord avec les mêmes, qui s'opposaient à ce qu'on fît passer l'eau par une colline près de l'écluse de l'étang de Daignac, « sectoribus petre expulsis » (p. 40). - Donation de « quindecim denariatas vinee et quatuor rusticos..., quorum duo.., in pignore erant pro XL solidis » (p. 40). - Renonciation par Itier de Baigneaux, mourant, à des droits par lui usurpés ; son corps est porté à La Sauve pour être enseveli comme il l'a demandé, « et ibi, posito in medium corpore, in die natalis Domini, astante processione, teste universo populo », ses parents confirment « super textum Evangelii » (p. 41). - Don d'une terre à La Sauve, « ut monachi medietatem boum mittant et medietatem agrarie et messis habeant » (p. 41). - Don d'une terre « seminaturam ad unum quarterionem », à Pierre, abbé, Pierre, prieur, Artaud, aumônier (p. 44). - Abandon par Guillaume-Amanieu, vicomte de Bezaumes, à Pierre, septtème abbé, d'une terre sise à Dardenac, « quam tenebat censualiter de Carrofensi ecclesia » et dont il avait usurpé la propriété ; l'aumônier Artaud lui donne 20 s. « ad confirmandam gurpicionem » (p. 44). - Donation par Guillaume Seguin de Rions, blessé à mort, en présence de Pierre, abbé de Saint-Émilion, Guillaume Ninet, archiprêtre et curé de Castillon (p. 45). - Jugement contre B. de Rions, oncle de Guillaume Seguin, « ab omni curia..., in presentia Arnaldi Willelmi, tunc prepositi de Inter-duo-Maria, et Helie Vigerii, prepositi de Burdigala » (p. 46). - Donation de « terram ubi stant tres hospites in ipsa villa de Phaleranno, unde semper ipsi aecclesie singulis annis tres solidi reddentur de censu, scilicet de unaquaque statione XII denarii » (p. 47) ; - d'une terre « justa ulmum de Falairans » (p. 47). - Réclamation par une femme nommée Beleth de partie des terres de l'abbaye à Faleyrans ; Beleth y renonce ensuite « trinodamque in testimonium corrigiam sanctissime Marie virginis altari imposuit » (p. 47). - Charte de P. de Gavarret, vicomte de Bezaume, sur la donation faite à La Sauve de la dîme de Faleyrans (1231 ; p. 47, en marge). - Don d'une terre sur laquelle « habebat justiciam et comitale Helias de Blagnac, Helie filius » (p. 49). - Cession d'un pré par Amauvin de Daignac, sur la demande de Gaucher, prieur de Guibon, à Geoffroi, quatrième abbé, lequel donne aud. Amauvin une tunique achetée 24 s. (p. 49). - Donation à Saint-Gérard par Bernard de Rions, Ratier de Daignac et leurs parents de la terre qu'ils possédaient en alleu à Guibon, savoir « partem..., sicut ipsi diviserunt, ubi foret sanctuarium et mansiones hospitum », plus 24 « denariatas » en toute propriété, plus le reste, « ut quantum suis bestiis monachi Silve Majoris colerent, VIItem (sic) partem tantummodo possessoribus redderent » (p. 49). - Donation par Amanieu de Lamothe de « medietatem... Tocius territorii quod vocatur Agulac » et de partie de l'autre moitié (p. 50). - Accord avec Bernard de Bouville, vicomte de Bezaume, qui intervenait au sujet de la terre donnée par Amanieu, « eo quod de fevo ejus esset » (p. 51). - Bail à cens par Guillaume Gaucelme, chevalier, d'une terre près de Guillac, à charge de payer 9 muids de froment tous les ans, qu'il y eût ou non récolte, et « si dominus obierit vel dominum terra mutaverit, tres solidos ei qui novus dominus extiterit monachus qui locum detinet, quod sporlam vocant, donabit » (p. 51). - Cession, partie donation et partie vente, d'une terre à « Agulac » : « Postea vero in ipsius terre divisionem et determinatione usuali lege terre donationem ipsam et vendicionem confirmarunt cum quadam corrigia », etc. (p. 52). - Requête par Élie, prévôt de Bergerac, au sujet de la terre d'« Agulac », « et abbas inde placitum posuit cum eo ad portum Brane » ; le donateur y vient « et sine malo ingenio ibi voluit garire terram et donum suum... Et dare inde obsides in manu Arnaldi Guillelmi de Lalbesc » (p. 52). - Bail à cens par Isambert de Moulon, chevalier, de « fontes et aquas » de Grézillac, pour un moulin que les moines ont construit ; garant : Pierre, vicomte de Civrac (p. 53). - Don par Guillaume Seguin d'Escoussans de « feodum suum de Agulhac » en faveur d'A., abbé, Guillaume de Biron, prieur, Raimond d'Agonac, « cementarius », etc. (1221 ; p. 53, addition). - Donation de la dîme de Saint-Germain et par les « villani... Indigene, de allodiis suis », d'une certaine étendue de terre (p. 53). - Donation par Comtor de Baigneaux, « offerens se in monacham », de ses biens à Guillac, savoir « medietatem tocius boarie que est inter viam Brunichildis et viam que ducit Guibonem et aliam terram inter ecclesiam de Agulac et Pirum Longam », Pierre de Didone, huitème abbé (p. 54). - Achat d'immeubles près de l'église de Saint-Germain-de-Campet, moyennant un cheval de 100 sous, par Pierre, septtème abbé, Pierre de Didone, prieur et autres (p. 54). - Cession à Pierre, septtème abbé, Pierre, prieur, Bernard de Vilars, prieur de Bellebat, etc. (p. 55). - Donation par Estartid, chevalier, de ses possessions et droits de justice à Montignac, « quod et ipsi ruricole concesserunt seseque sua sponte sub lege censuali ecclesie Silve Majoris tradiderunt » (p. 56). - Engagement de biens sis à Montignac, par Guillaume, frère dud. Estartid, partant pour la Croisade et procès à ce sujet (p. 56). - Donation d'une terre dont moitié devra revenir à la nièce des donateurs lorsqu'elle sera en âge « ut maritum possit habere et terram tenere » (p. 57). - Abandon de droits sur les biens de Montignac : quand les donateurs mourront, l'abbaye enverra pour les obsèques « crucem argenteam, et turibulum et pallium », etc. ; « hanc donationem fecerunt prius in manu Vasatensis episcopi apud Castellum Vetus, presente Aquensi pontifice » (p. 58). - Contestation au sujet du bien de Colonges, à Montignac : « Clamore autem facto ad archeepiscopum (sic), constitutus est placiti dies » ; on oppose aux moines que ce bien leur a été donné à condition d'y faire une sauveté et de payer l'esporle (p. 59). - Don par Pierre, doyen de Saint-André, et les chanoines, de l'église Saint-Paul de Baigneaux, « cum toto sanctuario et quicquid decime inibi habebant, excepto frumento et avena » (p. 59). - Don de la dîme d'« Auzac » à Geoffroy, 4eabbé, Rumauld, prieur (p. 59). - Donation faite par un clerc de sa part de patrimoine, « et hoc quamdiu viveret, aliter enim non poterat » (p. 60). - Don à Pierre, huitème abbé, d'un paysan nommé Oscan et de sa tenure, à Baigneaux (p. 60). - Don par Raimond Sauvage d'une terre et bois « in qua vicecomes Bezaumensis habebat summam justiciam et per singulos annos censualiter XXtiII denarios et duas concas de civada », et don de ces revenus par le vicomte Guillaume Amanieu (p. 61). - Achat pour 8 sous d'une terre « apud salvitatem de Targon, et sunt tres denariate ibi vinee », à condition « ut nullus eam amplius solveret, sed fratribus Silve Majoris perpetuo remaneret » (p. 61). - Donation de divers paysans et de leur tenure, parmi lesquels « Arnaldum Christiani » (p. 62). - Donation par « Mango de Montepesath, qui ex baptismo dictus est Aimo » (p. 63). - Donation en alleu d'une terre à un particulier, à condition que celui-ci sera justiciable du donateur (?) et cession par celui-ci de cette terre à La Sauve, « tali condicione ut obedienciarius qui eam teneret injuriam a se illatam infra XV dies per se ipsum non illi rectificaret, jam tunc ante portale tantum Sancte-Marie justiciam in manu sua faceret » (p. 63). - Difficulté avec Bertrand de Montpesat, qui avait réclamé l'albergue à un paysan et l'avait saisi, lui, son âne, sa hache, sa doloire, et son porc (p. 64). - Don par Arnaud de Laubesc, « volens ire Jherosolimam », à Pierre, septtème abbé, qui lui donne une coupe d'argent (p. 65). - Donation par Amanieu de Colonges, chevalier, « ad opus camere » à Geoffroi, sous-prieur, et autre donation par le même à Gombaud, prieur (p. 65). - Plainte des parents dud. Donateur sur ce que la donation n'avait pas été approuvée par eux, et accord (p. 65, marge). - Contestation relative à des biens sis à Montignac et abandon de ces droits « super altare beate Marie, sacerdote ibi missam secunda dominica de Adventu in conventu celebrante » (p. 65). - Donation en présence de Pierre, « abbas Sancti-Emiliani » (p. 67). - Imposition de l'habit religieux par Saint-Gérard à une femme nommée Oregunde, qui donne une vigne sise à Glairoles (p. 67). - Donation par Clair de Laubesc de « rusticum quendam cum statione sua omni medietatemque tenentie agriculture ejus ac quinque denariatas vinee juxta Glairolas » (p. 68). - Donation d'une terre « juxta Laulaed, apud vetus Benaujas » à Raimond, 9eabbé, en présence de Gombaud, prieur (p. 68). - Donation du moulin de Vilars, « in Deler », et d'une terre où l'on puisse semer « unum quarteron grande de frumento, secundum seminaria agricolarum » (p. 69). - Donation d'une terre « quam dimiserat mater Constantini de Bordis Sancti-Johanni (sic) de Basats in insula que Coleria dicitur » (p. 70) ; - d'un bois « quod vocatur la Praderaet attingit a capite luci de Banals usque ad estratam Mileti » (p. 71) ; - de deux terres sises, l'une au lieu dit « Aurei denarii » et l'autre au lieu dit « Argentarias » (p. 72). - Don à l'abbé Gérard : « Per terram suam viam ad portum de Alturno, decem et octo pedum in lato, ut amplius via sit illic omnibus communis » (p. 73). - Don par deux individus et la femme de l'un d'eux, de leur personne et de leur terre à l'abbé, qui leur rétrocède leur terre, « ut quamdiu ipse et fratres hujus ecclesie permitterent, eam nomine commende haberent » (p. 74). - Don par Guillaume Girard de sa personne et de ses biens, « super altare cum libro » : il donnera des vignes le quart, des terres la moitié « quandiu tenuero ecclesie boves et de alienis cum ecclesie bubus cultis dimidium » ; s'il se procure des boeufs, il rendra à l'église les boeufs ou la valeur ; il hébergera l'aumônier : « Quod si defecero, ita ut laborare non possim, sustentabit domus elemosinaria cui ista omnia confero » (p. 74). - Don d'une terre « que est juxta viam benaugesa, ad tres esquartas seminandas » (p. 75). - Achat de 5 s. de cens pour 4 livres de bordelais (p. 75). - Vente de partie d'un moulin « pro XVeimsolidis burdegalensibus (sic) et una culcitra » (p. 76). - Don de l'église de Saint-Loubès et d'une terre de 30 muids de semence : « Licebit etiam monacho terram quam traxerit vel artigaverit dare, ita tamen ut domini suam agrariam non perdant » (p. 77). - Confirmation du don d'une terre cédée à l'abbaye par Guillaume Seguin d'Escoussans et accaparée par un ermite étranger (p. 77). - Don de l'église « de Sancto-Sidonio » et de possessions dans cette localité (p. 78). - Don par Robert de Corbelac à l'abbé Girard d'une terre dans la même localité, « ut salvitatem ibidem faceret ab omnibus, secundum posse suum » (p. 79) - Engagement par Bernard Amanieu de Castelmoron de partie « in decima Sancte-Petronille que est juxta castrum Gironda et de terra quam habebat circa ipsam ecclesiam » (p. 81). - Remise à Pierre, septtème abbé, d'un cens, avec une maison « que est in opido Girunda dicto » (p. 82). - Donation par Pierre de Rions, chevalier, malade « apud castrum quod dicitur Molons », lequel demande qu'on le reçoive comme moine et son fils, enfant, avec lui (p. 82). - Difficulté avec Guillaume Seguin de Rions, qui emporte les ferrements d'un moulin (p. 85). - Fin d'une difficulté et délimitation par l'intéressé, par l'aumônier et des témoins : « Omnes iste et alii complures venerunt... In domum helemosine que est apud Logoran, et facta est ibi comestio et potacio panis et vini et ovum et nucum, sicut est consuetudo provincie » (p. 86). - Engagement pour 30 sous bordelais ; si la monnaie est changée, l'emprunteur rendra 20 s. « enforzatorum » (p. 86). - Don par une femme « Agnes nomine, leprosa corpore » (p. 87). - Don de « molariam que est juxta molendina Sancti-Hilarii » (p. 87). - Accord avec la soeur de Raimond « de Lasteag », chevalier, lequel avait donné une vigne au moment de partir pour Jérusalem (p. 88). - Début d'une charte d'Élie, archevêque de Bordeaux, qui relate notamment un serment prêté « super sancta Evangelia et super sanctas reliquias sancte et vere Crucis, que ibidem esse credebantur, apud Sanctam-Mariam de Landa » (p. 89). - Vente par Bonefous, qui veut aller à Jérusalem, d'une forêt dite « Torners Sancte-Marie, juxta obedientiam de Madirac », moyennant un âne de 50 sous (p. 92). - Donation à Gérard, premier abbé, par Gaucelme de Lignan, chevalier, de sa personne et de divers biens : un moulin à Quinsac, une vigne « ad Lupam veterem », etc. (p. 96). - Charte relative à une vigne donnée à La Sauve par Arnaud Raynal : « Tercia pars ipsius vinee est osclum uxoris ejusdem Arnaldi quamdiu ipsa vixerit, postea tota perveniet ad predictam ecclesiam » (p. 97). - Cession d'une terre par Raimond de Lignan, avec l'assentiment de sa femme, « que inde erat dotata », « cum quadam corrigia, in qua usuali lege terre fecit medium nodum » (p. 97). - Pièces relatives au moulin de Buludres, paroisse de Lignan (p. 98). - Don par Gaucelme Arnaud de Lignan et sa femme de « totum allodium suum » ; il le tiendra de l'abbaye et ne connaîtra pas d'autre seigneur « pro justicia facienda, comes enim burdegalensis de talibus justiciam suam jam dederat sancte Marie » (p. 99). - Don par Raimond de Cénac à l'abbé Geoffroy de la partie d'un terrain couverte par les eaux, à Buludres, à charge d'y construire dans les quatre ans (p. 100) ; - de terre contiguë à un canal « ad mattam fodiendam et fossatum amplificandum » (p. 101). - Différend touchant un terrain par où passaient les canaux faits par Geoffroy, 6eabbé, quand il construisit à Lignan les moulins d'Escorgebeuf (p. 101). - Accord avec Gaucem de Lignan : « Totam bailiam et clausum sue domui contiguum dereliquit, preter duas denariatas et obolatam » (p. 102). - Don de terre « ad edificationem totius stagni de Linnano » (p. 103). - Accord de saint Gérard avec Arnaud de Cénac touchant la dîme réclamée par celui-ci sur le moulin que celui-là avait fait construire sur la Garonne, « ante Burdegalam, super nostram terram que est Trajectum » (p. 109). - Achat fait par un moine « de capitali de Turre, Arnaldo Willelmi » (p. 110). - Don d'un moulin « in aqua de Bonafont, annuentibus Willelmi (sic) Aramunt et matre ejus Ermengarde, comitissa de Albaterra et domina de Genzac, et annuente Arnalt Willem de Turre, captallo, de quorum beneficio illud possidebat » (p. 110). - Don à Saint-Gérard de la terre de « Trajectum » : « Prefati igitur allodii multi erant participes, illud in commune possidentes, omnes tamen ad unum aliis majorem referentes » (p. 110). - Don par Guillaume, duc d'Aquitaine, à Ayquem Sanche, chanoine de Saint-André, d'une terre sise « in suburbio civitatis Burdegale, a porta Judea usque ad aulam sancti Amandi » et mesurant 24 perches sur 7 (1175 ; p. 111). - Don par l'archevêque Amat à La Sauve de « domos que sunt ante caput matris ecclesie, quas olim hedificaverat Achelmus S., abbas, dum esset archidiaconus » (p. 112). - Donation par Guillaume-Élie Vigier ; il est fait trois noeuds à une courroie : « Postea venit in festivitate sancti Martini ante altare sancte Marie et... Accepit corrigiam cum supradictis nodis et posuit super altare, dicens : « Donum vinee » et aliorum quod feci offero et affirmo Deo et sancte » Marie pro redemptione anime mee, et insuper me ad monachum faciendum, si quando monachus efficiar. » Et, accepto flosculo capillorum capitis sui et super imposito, dixit : « Ego deincebs me promitto fidelem » adjutorem et tutorem rerum hujus ecclesie in quan- » tum potero » (p. 113). - Don par Guillaume d'Aquitaine de « quandam curtem Broja nomine » (p. 114). - Don par Aymeric de Bourg et son cousin de ce qui leur appartient à Montussan : « Est autem in hoc allodio quoddam nemus grande commune participibus, de quo pa[r]ciuntur inter se quicquid inde exit, scilicet pascherium et quod dant carbonarii ; est etiam in hoc nemore talis condicio quod quicquid de illo extirpabunt homines de dominio alicujus participis, id totum ex integro sit illius cujus fuerint homines » (p. 116). - Don par l'archevêque Amat de « ecclesiolam quandam que est inter duo Maria, constructam in honore sancti Lupi » (p. 117). - Confirmation d'une donation par la vicomtesse Assalide, veuve du vicomte de Castillon, Pierre (p. 119). - Donation par Amauvin de Bourg de « quicquid habebam in portu de Cavernis, qui est de parte de Balentum » (p. 119). - Cession par trois frères qui vont se rendre en Terre-Sainte, d'une terre à Montussan, moyennant 50 s. bordelais, « tali conditione tamen quod, si redirent, terram illam recuperarent » (p. 120). - Donation à l'abbaye : « Ipse Huguelinus dedit inde fidem et osculum... ; si hoc denegaverit, concessum est quod abbas hoc donum probabit per hominem christianum » (p. 122). - Engagement de la dîme « de molendinis in rivo nomine Luberto, prope ecclesiolam Sancte-Marie de Castelleto » (p. 124). - Donation faite en 1185 en présence de Gombaud, prieur de La Sauve, Bertrand de Camarsac, prieur du Castellet (p. 124, addition). - Don de « locum unum in mari apud Vairas in liberum allodium et duos ad agrariam ad manicas ponendas » (p. 124) - Cession en 1150, en présence de Bertrand, prieur du Castellet (p. 125, addition). - Renonciation par Guillaume-Raimond de Gensac à ses droits sur Maurin et ses frères, de la terre de Castellet, et qu'il réclamait comme étant nés sur sa terre (p. 126). - Donation par Eyquem-Andron « de Fregajeisa », chevalier, d'une terre sise à Camarsac près l'église et la maison des moines (p. 127). - Abandon de droits sur le conseil de « Willelmus, clericum (sic) de Lopa, qui justiciam ville de Lopa a preposito Burdegalensi tenebat » (p. 128). - Don à l'abbaye : « In parrochia Sancti-Vincentii de Cronone..., hospitem unum, Aichelmum Ricardi, et omnia sua » (p. 129). - Réclamation par des frères qui « dicebant se habere captamentum in hominibus de Cronon » et renonciation à ces droits (p. 129). - Entreprise d'Hildebert, fils d'Hildebert de Batbou, sur les droits de l'abbaye : « Chatena inmissa collo, reddidit se sancte Marie ad altare et fecit se manulevari a domno Petro, septimo abbate » (p. 129). - Don par Raimond de Cambes, archidiacre de Bordeaux, d'une terre sise à Croignon et des droits de justice sur les hommes de Ramafort (p. 130). - Don par Mathilde, femme de Raimond de Bonnetan, « quando voluit ire Jherusalem » (p. 131). - Don d'une terre « in qua possint seminari quinque mediales burdegalenses » (p. 131) ; - d'une autre terre « ad dua paria boum estimata » (p. 131) ; - en présence de Guillaume de Montguyon, prieur de Croignon (p. 131). - Donation par Amanieu de Lamothe pour l'âme de son père, « corpore patris sui defuncti coram posito » (p. 132) ; - par Martin de Baron, « volens ire Jherusalem », à Raimond de Larue, prieur de Baron (p. 134) ; - à Raimond, prieur de Baron, par la femme de Beraud de Bunasser d'une terre « juxta molendinum d'Avaron, ex parte turris de Biscaita, quam tenebat prefata mulier de comite Pictavensium » (p. 134). - Mention d'un homme de Soulac qui, pour avoir pendant une maladie laissé son bien à La Sauve, fut égorgé par ses parents dans son lit (p. 137). - Don d'une terre sise à Plassac (?), « in perfectione operis monasterii, in manu Bernardi de Guistris, qui tunc opus monasterii tenebat » (p. 139). - Donation d'une terre qui est rendue au donateur à titre de censive ; si quelqu'un attaque cette donation et « si abbas in comitis curia non potuerit legitimum demonstrare », le demandeur paiera 100 sous à l'abbaye (p. 139). - Notice sur une affaire à laquelle sont mêlés Guillaume-Raimond de Gensac, Guillaume Raimond, son fils, la vicomtesse Guiraude, le vicomte Guillaume Amanieu, etc. (p. 139). - Donation par Gaucelm de Genissac du droit de « paduentiam » sur sa terre, plus dans sa forêt « quercum et latam el carrazon » (p. 140). - Notice exposant le bail à cens par Pierre, abbé de Saint-Martial de Limoges, à Pierre, huitième abbé de La Sauve de l'« ecclesiolam » [de Genissac] ; la réclamation élevée par Guillaume-Amanieu, vicomte de Bezaume et sa renonciation (p. 141). - Abandon d'une terre par Guillaume Hugon, « in Burdegali (sic) civitate convictus justo judicio ante prepositum Willelmum » (p. 142). - Donation de droits de justice par « Arnaldus Willelmi, captal de Turri » (p. 143). - Procès de Simon de Camiac, prêtre, et des siens contre Guillaume, prieur de Caransac, touchant « molendinum de Mediano » : « Post multam controversiam adjudicatum est utrique parti debere probare per duellum et defendere jus... ; cumque die statuto ad exercendum certamen vel ad pacem componendam, si fieri posset, ad Silvam uterque convenissent, post presentationes pugilum », transaction (p. 146). - Demande de Thibaud de Lamarque et Amanieu, son frère, après la mort de leur père : « Dicebant namque quod in sporlam debebat eis dare abbas caballum XXXasolidorum » ; excès, plainte à l'archevêque d'Auch, « qui tunc Vasatensem sedem regebat » (p. 150). - Autre plainte « Guillelmo, Auxiensi archiepiscopo, qui tunc episcopium Basatense commendatum tenebat pro episcopo, qui profectus erat in Jherusalem » (abbatiat de Pierre, septtème abbé ; p. 150). - Cession d'un domaine « apud Casam Solam, que proprio nomine vocatur Linars, duo scilicet prata et quoddam molendinare » (p. 153). - Donation faite sur l'autel de N.-D., « conventu stante in choro, teste Raimundo Santii, priore, et Nicholao, subpriore », et confirmée « in manu domni Petri, VIII abbatis, in camera sua » (p. 155). - Donation à l'abbé Gérard d'un « casale » à Saint-Donis, « pro quo singulis annis in perpetuum eisdem monachis inhabitans hospes debet solvere censum » (p. 157). - Don des églises de Branne et de Civrac par Etienne, évêque de Bazas, en présence de Garin, doyen, « Herlegii, prioris Silve », etc. (1087 ; p. 157) ; - d'un emplacement de moulin à Branne (p. 158) ; - de l'église de Saint-Jean-de-Blaignac par Bertrand, évêque de Bazas, en présence de Geoffroy, abbé de Blasimon (1104 ; p. 158) ; - par Élie de Blaignac : « Concessit preterea ut quisquis de suis hominibus de fevo suo ipsi ecclesie aliquid conferre vellet, usque ad quinque concatas terre ei facere liceret » (p. 159) ; - par Élie de Blaignac, lequel accorde aux religieux « libertatem et quietacionem omnis thelonei et omnis forisfactionis sue navis transeuntis per Dordoniam, quantum ad ipsum pertinebat » (p. 159) ; - par Seguin de Boirac, chevalier, à P., huitième abbé, et à Bertrand de Lignan, prieur, de divers droits, notamment « de redditu navium partem suam et de balantina partem suam » ; témoin : Vigouroux, prieur de Blaignac (p. 159). - par Élie de Blaignac, Thibaut de Lamarque et autres, de « lo peatge de propriis pannis monachorum quod accipiunt ad portum de Brana, ne umquam in toto Blaiazes monachi donent peatge de suis pannis » (p. 160). - Donations faites à l'église de Saint-Paul-au-Bois le jour de la dédicace (1096 ; p. 160). - Concession par Pierre, vicomte de Castillon, « volens ire in Jherosolimiticam expedicionem », du droit de libre transit pour un navire sur la Dordogne jusqu'à Civrac, ladite concession faite avec le consentement de ses deux fils, de son frère Élie, de ses barons Guillaume Aiz de Puynormand, Arnaud Robert de Montagne, etc., « condonato precio centum quinquaginta solidorum in quodam mulo » (p. 161). - Confirmation, après la mort dud. Vicomte Pierre, par son frère et successeur Élie, lequel concède aux moines le droit de vendre librement leur sel (p. 161). - Don par Estartic de Doulezon et ses enfants d'une terre dans la paroisse de Saint-Pey-de-Castets, plus « tornum quem habebant in terra parentum suorum » (p. 162). - Don d'une terre aux religieux, à condition qu'ils la cultivent et servent aux donateurs « agrariam..., id est quartum » (p. 162). - Donation par Peyrone, veuve de B. de Lamote, chevalier, « a la massonia de la gleisa de La Seuba » et au « massonei » (22 janvier 1264, n. s. ; p. 163). - Donation à Bernard de Montagrier, clerc, conseiller de Pierre, vicomte de Civrac, de « terram de Landa » près Civrac, où led. Bernard fit une église et qu'il céda à La Sauve (p. 164). - Confirmation par l'archevêque Guillaume des droits de La Sauve sur un certain nombre d'églises : Baron, Espiet, Daignac, Guibon, Dardenac, Saint-Léon, Bellebat, Cenon, Guillac, Nérigean, Camiac, Saint-André [de Cubzac], Portets, Madirac, Benauges-Vieille, Casteret, Saint-Nicolas de Génissac, etc. (1184 ; p. 164). - Donation par Guillaume Garsie, vicomte de Civrac, savoir « extra castellum Sivracum locum ad faciendam mansionem..., motam videlicet que ibi erat » (p. 165). - Donation par Raimond de Gensac, « sancte Dei ecclesie de Silva Majore frater et amicus et in quantum valeo defensor et advocatus », du tiers du port de Pessac, de terres, etc. (p. 165). - Procès au sujet d'un paysan donné à La Sauve : « Monachi de Silva Gaufrido, Basatensi episcopo, querimoniam fecerunt, quo jubente, ante Petrum, vicecomitem de Casted..., convenerunt, narratione vero amborum facta, nichil illi deinceps debere rusticum viri nobiles judicarunt » (p. 166). - Accord avec Raimond de Gensac, touchant les réclamations par lui élevées contre des donations faites par son beau-père Pierre, vicomte de Civrac, et par le père de ce dernier, Guillaume-Garsie (1131 ; p. 166). - Charte de Bertrand, évêque de Bazas, énumérant les églises concédées par ses prédécesseurs à La Sauve : Saint-Pey-de-Castets, Branne, Saint-Jean-de-Blaignac, Civrac, Ruch, etc. (1115 ; p. 167). - Notice sur une donation de droits à Coirac par Raimond, évêque de Bazas, et sur un procès qui s'ensuivit : « Dicentes tali pacto ecclesiam et cetera esse data ut quicquid in loci illius sanctuario quoque modo perderent, si del Bec d'Ambes usque ad portum de Agulun posset inveniri, abbatis (sic) et monachus ibi habitans emendaret » (p. 169). - Notice sur un accord intervenu avec divers, lesquels, « confederati cum agricolis de Coirac..., jactabant se obtinuisse a domno abbate G., pro xxx concalis terre, quas illi sine aliqua retenta concesserant, ut, si alicubi aliquid per rapinam perdidissent, hoc eis a monachis de Silva restitueretur » (p. 169). - Cession à l'abbaye de dîmes « infra quatuor cruces ecclesie Sancti-Martini de Curiaco » (p. 170) ; - de droits « in terra de Igrana en jus » (p. 171). - Don par Étienne, évêque de Bazas : « Apud Sanctum-Leodegarium de Vinazes, de decimis ipsius ecclesie unam plenam tonnam vini quinque modiorum » (p. 172). - Donation à Néac (Béguey ?) par Guillaume, évêque de Bazas, savoir « quendam locum... Qui dicitur Fons Martini, ad construendum oratorium », ainsi que par Amanieu d'Albret (1155 ; p. 172). - Charte de l'évêque de Bazas Geoffroy, prescrivant que les moines de La Sauve construiront l'église de Langon, dédiée à Notre-Dame, qu'ils la posséderont et qu'ils paieront un cens annuel de 12 deniers (1126 ; p. 173). - Bulle d'Alexandre confirmant la charte précédente et accordant à l'église de Langon la protection apostolique (p. 173). - Don par Pierre de Lamote le vieux, pendant que les moines de La Sauve construisent l'église de Langon en l'honneur de N.-D., d'un jardin contenant « seminaturam ad duas fere concas », de la dîme du moulin de Rapesac, etc., « in manu Raimundi Aquensis », moine, « qui locum Lingonensem edificavit » (p. 174). - Don par Raimond Dupuy et son frère Vivien d'un jardin « inter portam civitatis Basatensis et ecclesiam de Cabozitz », de « terram suam de Veirinas », etc. (p. 175). - Donation d'une terre « inter viam que ducit ad Rocam Talatam e l'brio, tam nemus quam planum » (p. 175). - Donation en présence de divers chevaliers, dont : « Forto, Lingonis tunc prepositus » (p. 175). - Accord entre Raimond, neuvième abbé, et Gautier de Rauzan, lequel réclamait « medietatem molendini de Rogiano, quod est in rivo qui dicitur Biniaga, non longe a castello de Salba-Terra » (p. 176). - Don de « ecclesiam Sancti-Martini de Fescals, cantariam videlicet et cimiterium cum sanctuario et quartam partem decime panis et vini », etc. (p. 176) ; - de droits « in molendinario prope ecclesiam Sancti-Martini de Fescaus » (p. 176). - Abandon à La Sauve de l'église de Saint-Avit, « que est en Vezalmes, inter Malvezin et Eschazafort » (p. 178). - « De salvitate de Lagardera » (p. 179). - Don par Bernard Aiz d'Albret de « extra muros Castelli Gelosi, terram de proprio allodio ad faciendam villam necnon et ad fabricandam in eadem villa ecclesiam » ; la justice sera rendue en présence d'un moine ou d'un sergent : « Quibuscumque autem ille aliquid dimiserit dimittetur, reliqua vero per medium partiemur » (p. 180). - Donation par Raimond-Guillaume de Mazeroles, chevalier devenu moine, de droits « in ecclesia Sancti-Bartholomei quam ipse apud Bardam, castellum scilicet suum, fundaverat » ; confirmation de cette donation en présence de témoins nommés dans l'acte, « cum aliis pluribus circiter usque plus minus septuaginta militibus moribundo adventantibus » (p. 180). - Accord avec l'abbé de Saint-Sever concernant le lieu de Maniort, donné à saint Gérard par Étienne de Caumont, et où on a construit un village et une église (p. 183). - Accord entre deux personnages qui revendiquaient led. Lieu « de Manu Forti » donné à l'abbaye par Étienne de Caumont : « Ex qua querela monachi sollicitati in conventu nobilium de re frequenter placitaverunt... ; mos est in illa patria ut, si quis aliquid alicui dederit aut datum fïrmaverit, manus in manus illius mittat et hoc testimonio inviolabilem firmationem faciat » ; les moines donnent aux réclamants 100 sous bordelais « et ipsi in manus quatuor monachorum nostrorum ibi presentium... Suas manus miserunt et ad esseth, sic quippe eorum vulgari lingua nominatur » (p. 183). - Donation d'un cens d'une escarte de froment sur le moulin de Fontairaud, et, si le cens n'est pas payé au terme, « nuncio monachorum licet esclausam molendini extrahere » (p. 185). - Procès au sujet de l'église de Calezun, donnée à La Sauve par Simon, évêque d'Agen (p. 186). - Procès avec Saint-Sever au sujet de Calezun (p. 188). - Charte de Guillaume, archevêque de Bordeaux, confirmant les droits de La Sauve et énumérant les églises qui dépendent de ce monastère : Espiet, Baron, Daignac, Guibon, Dardenac (transcription moderne ; p. 190). - Donation par Simon, évêque d'Agen, de l'église Saint-Antoine d'Agen (p. 191). - Donation par Guillaume de Bouville de sa part de l'église de Sainte-Rufine (1093 ; p. 191). - Donation de Saint-Romain près de Loupiac, par Bernard de Ségur, Du Cros, et autres (p. 192). - Engagement par Maurestel de Donzac, qui offre son fils à La Sauve, « tali... Pacto ut, si puer ad monachatum pervenire posset, prefatum pignus ecclesie Silve-Majoris in allodium provenire[t], si vero ante moreretur, pignus sicut prius remaneret » (p. 194). - Mention de la construction de l'église des saints Just et Pastour (1078 ; p. 195). - Donation par Gérard de Gavaudun de lad. Église de Saint-Pastour, sur le Dropt (p. 195). - Cession par Foulques de Labarthe de « la bordaria quam tenebat Johannes de Falgairac » (p. 196). - Procès au sujet de la dîme de Cadaluy, entre le prieur de Saint-Pastour et « Raimundus de Monte-Incensi et Isardus de eodem monte », lesquels « mandaverunt ei diem in qua daret eis garent de illa » (p. 197). - Liste de cens payables à l'Infirmerie pour la Toussaint (p. 198). - Donation de biens sis à Atenac, savoir « veterem ecclesiam cum sanctuario ejus et quicquid habebant in maso balliorum, data commutacione contravalente balliariis » (p. 199). - Délimitation des dîmaires de Saint-Macaire et de Sainte-Croix-Du-Mont (p. 200). - Don par Alaïde de Clarens d'elle-même et d'un manse, « cum assensu et voluntate ipsius mariti sui, dum esset cruce signata et ab ipso marito de conjugio suo absoluta » (p. 202). - Cession de dîmes moyennant « palafredum peroptimum » (p. 203). - Procès avec Guillaume « de Luzac » au sujet de la terre « de Lobchac » : « Oliverius, frater ejus, monachorum boves in ipsa terra pignoravit ; tandem... Ipse Oliverius gurpivit in manu domni Petri, abbatis, cum missali super altare » (p. 203). - Don par Raimond-Guillaume de Puynormand, pour l'âme de son fils Guillaume de Samonac, inhumé à La Sauve, de « boscum in quo mansio ejus et mota erat » (p. 204). - Difficulté au sujet de la terre « de Boegs » ; le moine intéressé dit : « Si vultis, eamus ante barones Dordonie et placitemus, et si per judicium poteritis habere habeatis, sin autem sinite me in pace. Et responderunt : Eamus » (p. 204). - Don aux moines d'un droit de pacage et de « vigeriam... Campi Martini ac Sancti-Petri de Fainaia ». « Predictam vigeriam vel potius villicationem tenebant feodaliter... Tres fratres, Giraudus Aimeri, Petrus atque Willermus, cum Petro, cognato illorum » ; ils le tiendront de l'abbé, avec cette clause « quatinus tres predicti fratres [et] illorum subsequaces abbatibus Silve Majoris hominium facerent, Petrus vero cognatus eorum, non hominio facto, ab abbate vigeriam acciperet, tantum osculata manu abbatis » (1112 ; p. 207). - Don par Élie d'Aubeterre d'un bien, afin que les moines puissent le défricher « aut dare mansiones in ea » (p. 207). - Accord entre La Sauve et Saint-Martial [de Limoges] au sujet de l'église de Saint-Aigulin : Saint-Martial tiendra l'église et donnera annuellement à La Sauve « quinque solidos de illa moneta que per honorem Calesii sine violencia mitteretur » (p. 208). - Don de partie « decime Sancti-Ambrosii juxta castellum Ripas », en présence de Raimond, évêque de Périgueux, Raimond de Mauriac, abbé de Faize, et Pierre de Didone, prieur de La Sauve (p. 208). - Don par Aymard, vicomte de Limoges (p. 209). - Accord avec l'abbesse de Ligueux, laquelle n'ayant jamais eu de sceau, fait apposer sur l'acte le sceau de Jean, évêque de Périgueux (p. 209). - Dons à N.-D. De Ligueux (p. 210). - Approbation d'une donation par Agnès, vicomtesse de Fronsac (p. 212). - Cession d'un bois qui est près de l'église de Puy-Dudon, moyennant « solidos xxx enforzatorum » (p. 213). - Accord par Aicard, prieur de Puy-Dudon, qui donne « undecim solidos enforsatorum » (p. 214). - Don par Pierre, vicomte de Castillon, à l'abbé Gérald de partie des dîmes « ecclesiarum sancti Christofori et sancti Severini, que sunt ad Podium Dodonis » (p. 214). - Concession aux moines du passage gratuit par le port de Paracol, en présence de Gérald Constantin et son frère, « qui portum custodimus » (p. 214). - Don par Pierre, vicomte de Gabardan, à l'abbé Gérald, du monastère du Saint-Sépulcre de Gabarret, qu'il a commencé de construire (p. 215). - Don par Pierre, évêque d'Aire, du quart des dîmes et des oblations de Saint-Loubert de Gabarret (p. 215). - Démarche de Pierre, fils d'autre Pierre et vicomte de Gabarret, à l'effet d'être admis au bénéfice des mérites du monastère : on l'introduit dans le chapitre, « atque ibi cum libro, ut moris est, beneficiorum investituram prebuerunt » ; il confirme les donations faites par son frère, savoir du monastère de Gabarret (p. 215). - Don par Agnès, mère du vicomte Pierre, quand elle fit le voyage de Jérusalem, d'une vigne qui leur appartient « ad Quercum episcopalem » (p. 215). - Accord « cum domino W., archidiacono Sociensis sedis » (p. 216). - « Hec sunt que Petrus, nobilissimus vicecomes Gavarreti, qui cognominatus est Soriguers, dedit Deo et sancte Marie et beato Geraldo » (p. 217). - Don par le vicomte Loup Aner et sa femme Garsie du monastère qu'ils veulent faire « in Percherio castro » et dotation de ce monastère (1108 ; p. 219). - Don par Robert Gombaud de Cosnac, chevalier, à P. de Laubesc, huitième abbé (p. 219). - Don par Gérald de Bonette, chevalier, de son fils Hostinde « in hominem » et d'une terre ; Raimond, « cementarius », lui donne 40 s. et rend la terre au fils, moyennant un cens de 2 s. (p. 221). - Remise par Bernard de Lamothe, Bertrand de Mons, son cousin, et Amanieu de Lamothe, chevalier, de droits de dîmes sur des terres qui appartiennent à la maison de Carensac (juin 1226 ; p. 222).

Dimensions : 0m39 X 0m30
Référence des originaux :

Les registres originaux H. 1, 2, 3 et 4 sont conservés à la Bibliothèque municipale de Bordeaux.

Documents de substitution :

1 MI 2

Sources complémentaires : voir inventaire sous la cote H 266 : fol. 38

Pour aller plus loin

L'inventaire :

Clergé régulier

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