Lettre écrite de Montmajour par f. Pierre Benoist et donnant des renseignements sur la propriété des lieux réguliers : « D. Laprade, fesant le cloître haut, pratiqua sur les encoules du cloître le petit coridor avec les lieux communs ». « La chapelle de Carensac est [tombée] de vétustée depuis plus de 150 ans ;... l'église de Creisse, en Périgort, a été démolie par les Huguenots ;... la chapelle de Sainte-Anne dans Capian a été réparée par le R. P. prieur de La Réolle : il luy en coûta de 6 à 7 cens livres » (23 septembre 1727). - Inventaire de productions dans le procès contre Henri de Charpin de Saint-Romain, abbé commendataire, concernant les réparations : l'abbaye avait jadis « une infinité de bâtimens », qui furent détruits « soit par les guerres, soit parce qu'ils ont été abandonnés » ; mention d'une déclaration de Pierre Allary, maître architecte de Bordeaux, en date du 30 juillet 1729, suivant laquelle on a spécifié par surprise dans une expertise que des réparations devaient être faites en chêne, « parce qu'il n'y en a point sur les lieux, mais seulement du sapin » ; mention de Jacques Robelin, architecte ordinaire du Roi, Raimond Labat et Julien Sougeret, architectes, en date du 3 janvier 1673 ; mention d'une expertise de 1728 signalant certaines réparations à faire aux charpentes, notamment aux charpentes de l'église abbatiale : il manque un poinçon avec ses liens, « un entrait qui fait une des diagonnalles sur la croix de laditte église » est cassé et doit être remplacé par un autre de 28 pieds, le « montant qui suporte la croix de laditte charpente » doit être également remplacé par un autre de 15 pieds, etc. (10 septembre 1731). - Requête pour le syndic des religieux, traitant notamment de la fontaine de Saint-Gérard, « en façon de grande citerne voûtée, et au haut de la voûte il y a une ouverture par où on puise de l'eau », de « la brûlerie ou endroit où on fait l'eau-de-vie », etc. (28 mai 1732).

2 MI 3007-1