Notez bien ! Les Archives départementales (salle de lecture et exposition comprises) seront fermées au public toute la journée du 1er avril. Le 3 avril, la salle de lecture sera fermée toute la journée tandis que l'exposition sera fermée uniquement le matin et réouvrira à 14h00.

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Affaires militaires et organismes de temps de guerre

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      LES GRANDES HEURES DE L'HISTOIRE MILITAIRE DU SUD-OUEST

      La série R, constituée par les dossiers des Affaires militaires et des organismes de temps de guerre pour la période qui s'étend du début de l'année 1800 à la fin du mois de juin 1940, est aux Archives départementales de la Gironde d'une grande richesse et présente pour les chercheurs de demain un magnifique champ d'exploitation. Le répertoire qui en a été établi est l'œuvre de M. Jean Cavignac, conservateur aux Archives départementales. Il permet d'étudier facilement les événements militaires qui se sont déroulés dans la région de Bordeaux et dans une partie du Sud-Ouest. S'il s'est passé dans le Sud-Ouest relativement peu d'opérations militaires de première importance, ces opérations et les autres qui n'ont que peu marqué leur place dans l'histoire doivent être rapidement évoquées.

      Bordeaux a été successivement le siège des 11e, 12e et 14e division militaire avant de devenir après la loi du 21 juillet 1873 celui de la XVIIIe région militaire. Bordeaux, Libourne et Blaye ont toujours été villes de garnison, de même que Bayonne, Pau et Mont-de-Marsan.

      Les opérations militaires en Portugal en 1807, en Espagne de 1808 à 1813, ont nécessité le passage par Bordeaux de nombreuses unités militaires, comme le corps expéditionnaire commandé par Junot en 1807, le corps d'observation de la Gironde commandé par Dupont en 1808, la Grande Armée elle-même dans le dernier semestre de la même année, sans compter les renforts perpétuellement aspirés par la guerre dans la péninsule ibérique avec les convois de ravitaillement, de munitions et d'évacuation des blessés.

      Mais les opérations militaires dans le Sud-Ouest n'ont débuté qu'à la fin de 1813, avec, le 8 octobre, le franchissement de la Bidassoa par l'armée combinée de Wellington. Après sa défaite le 27 février à Orthez, sur la position du gave de Pau, Soult ne pouvait se rétablir que sur la ligne de la Garonne. Deux solutions se présentaient à lui pour le chemin de la retraite de son armée, Bordeaux ou Toulouse. Il choisit Toulouse, suivi par le gros des forces de Wellington.

      Mais, en même temps, Wellington détachait en direction de Bordeaux une importante colonne composée des deux divisions anglo-portugaises des généraux Cole et Lord Dalhousie, de l'artillerie et de la cavalerie légère du général Vivian, le tout sous les ordres de Lord

      Beresford, général britannique et maréchal portugais, qui est le 7 mars à Saint-Sever, le 8 à Roquefort, le 9 à Captieux, le 10 à Bazas, puis à Langon, tandis que deux escadrons ont emprunté la route des grandes Landes.

      Cette marche est facilitée par l'absence de troupes françaises. Il n'y a que 1 600 conscrits à La Réole avec le major Dulac, du 118e R.I., qui se replie sur Marmande; à Libourne, le dépôt du 21e régiment de chasseurs du major Mouly; à Bordeaux, une petite garnison avec

      le général Lhuillier de Hoff, déjà âgé - il est né en 1759 -, qui commande la 11e division militaire, avec une centaine de cavaliers, 350 fantassins, 150 grenadiers et quelques matelots. Dans la soirée du 11, à la nouvelle que l'avant-garde anglaise est parvenue à Castres

      (Gironde), les autorités civiles évacuent Bordeaux, la petite garnison se retire sur la rive droite de la Garonne et les avant-gardes anglaises entrent sans combat le 12 mars dans Bordeaux.

      Soult, mis au courant, prescrit au général Delfaux, qui commande à Agen, le dégagement de Bordeaux. Après avoir réoccupé Marmande et La Réole, l'avant-garde de Delfaux, renforcée par le major Dulac, livre combat le 18 mars à Saint-Macaire. Mais à Bordeaux,

      Lord Dalhousie, à qui Beresford a laissé le commandement et une partie de ses troupes, étend sa conquête.

      En Médoc, du 18 au 24 mars, en même temps qu'entre Garonne et Dordogne, les opérations se déroulent facilement, à part quelques coups de canon tirés en face de Cubzac.

      Continuant ses opérations de nettoyage, Dalhousie envoie le 27 mars les troupes de Gardiner sur Camarsac, puis sur Saint-Macaire, évacué par le major Dulac, qui retraite sur La Réole, Marmande et Aiguillon.

      Les opérations se portent sur la Dordogne, où Mouly a installé trois détachements à Condat, Branne et Saint-Jean-de-Blaignac et où Lhuilier tient en aval vers Cubzac et Blaye, menacé par la marine anglaise du commodore Penrose, qui mouille devant Le Verdon, incendie le Regulus devant Royan et des embarcations devant Blaye, puis débarque et encloue les canons et les batteries de Meschers.

      Le 4 avril, Lhuillier évacue Blaye et les Anglais occupent Saint-André-de-Cubzac. Déjà le 30 mars, ils étaient entrés à Libourne. Le 5 avril, après un court engagement sur la lande d'Etauliers, Lhuillier, qui a laissé 300 prisonniers aux mains de l'ennemi se replie vers Mirambeau et Pons. Le 11, une suspension d'armes met fin aux hostilités.

      Ainsi se terminent les opérations militaires en Gironde. Un an après, lors du retour de l'île d'Elbe, un échange de mousqueterie se déroula devant Cubzac sur la Dordogne, entre les quelques troupes que commandait Clauzel et des gardes nationaux bordelais tenant

      pour les Bourbons.

      Il faudra attendre juin 1940 pour que le canon tonne encore dans la région de Bordeaux, dans l'estuaire de la Gironde. Certes, en 1914, il y eut la mobilisation, l'installation à Bordeaux de septembre 1914 à janvier 1915 des autorités militaires; un sous-marin est venu roder à l'embouchure de la Gironde en septembre 1915; mais il n'y eut pas d'opérations militaires, si ce n'est la venue des troupes américaines.

      Vint la guerre de 1939, avec sa nouvelle mobilisation, et la victoire allemande qui, en juin 1940, fit de Bordeaux une ville de la zone des combats. Déjà, depuis le début des hostilités, et surtout depuis le printemps, Bordeaux fait figure de port militaire, avec depuis octobre 1939 le départ du Verdon de convois escortés de navires de commerce.

      Jusqu'au 17 juin 1940, 66 convois totalisant 343 navires partirent du Verdon pour l'Afrique ou pour contourner le détroit de Gibraltar. Au cours de la même période, 70 convois amenèrent un chiffre à peu près égal de navires en Gironde. Les escorteurs venus de Brest

      et de Lorient les prenaient au large de Cordouan et les y ramenaient. Bordeaux vit affluer les réfugiés de l'exode, auxquels se mêlaient des troupes désarmées et souvent débandées; parmi elles, il y a des Tchèques et des Polonais.

      L'apparition des Allemands, le mouillage des mines au (large de la Gironde, place de plus en plus Bordeaux dans la zone des combats.

      Cette zone ne dispose pratiquement pas de matériel de lutte contre les avions, si ce n'est quelques 75 et quelques 25. Mais, le 20 juin, arrivent à Bordeaux trois batteries de 90 contre avions, évacuées de la défense de Paris, qui prennent position au sud de Pauillac,

      au sud du Verdon et au sud de Macau. Elles se replient le 23 juin sur Mont-de-Marsan.

      Jusqu'au 19 juin, les attaques aériennes sont dirigées uniquement sur les navires au Verdon.

      Mais, dans la nuit du 19 au 20, la ville de Bordeaux subit son premier bombardement.

      Une soixantaine de bombes tombent sur la région bordelaise, dont la plupart sur Bordeaux, causant 63 morts et 185 blessés. Cette nuit d'angoisse n'influe en rien sur les opérations militaires, qui étaient représentées à Bordeaux par l'évacuation des navires avec leur

      chargement.

      C'est au Cours de ces évacuations que se déroule l'épisode qui pourrait avoir un titre de fable : " la Boudeuse et le Lansquenet ". Les deux navires sont au centre du dernier engagement de 1940. Il y a aux Chantiers de la Gironde deux navires en construction, le

      Beautemps-Beaupré et le Lansquenet.

      Le Beautemps-Beaupré, destroyer de 2000 tonneaux, a été lancé le 20 juin 1939, il est en achèvement, et son installation électrique n'est pas encore réalisée. Il n'a d'autre équipage qu'une demi-douzaine de matelots, un poste de garde, et il est incapable de naviguer.

      Il faudra le saborder le 23 juin.

      Le Lansquenet est un contre-torpilleur de 1700 tonneaux, lancé en mai 1939. On espère son achèvement pour essai au milieu d'août 1940. Mais, à la mi-juin, il est loin d'être prêt à appareiller, il est au bassin à flot, et son équipage, son commandant, capitaine

      de corvette Péroux, le second, le lieutenant de vaisseau de Greffier, ont décidé quoi qu'il arrive de sortir leur navire.

      Ils obtiennent d'abord des ouvriers des Chantiers des heures supplémentaires et arrachent, non sans peine, de la direction des Chantiers, l'autorisation d'appareiller, à condition qu'elle soit dégagée de toute responsabilité. Péroux prend toutes les responsabilités, il obtient même des spécialistes, ingénieurs, contremaîtres, ouvriers, qu'il embarque avec lui pour la traversée Bordeaux-Casablanca.

      Dans la nuit du 17 au 18 juin, on embarque les tourelles des canons de 130; à 5 heures du matin le 18, le Lansquenet sort du bassin à flot et allume la seule chaudière en état de fonctionner. Radio-Stuttgart annonce que le Lansquenet ne partira pas. Le 19, à l'aube,

      on hisse les couleurs. Le 21, tiré, poussé, remorqué, le Lansquenet gagne Pauillac pour y faire son plein de mazout et de vivres. Le 23, il parvient au Verdon et le 24 il est incorporé au convoi conduit par la Boudeuse, avec lequel il va mouiller à Casablanca après trois jours

      de traversée, par ses propres moyens.

      Au cours de la soirée du 24 juin, le dernier convoi appareille par temps bouché sous une petite pluie fine; le convoi est escorté par les avisos Boudeuse, Gracieuse, Dubourdieu, Luronne et Algéroise. Le capitaine de Corvette Hilly, sur la Boudeuse, commande le convoi.

      La Boudeuse comme la Gracieuse sont des avisos dragueurs de mines de 630 tonneaux, armés de deux canons de 100. Elles sont entrées en service au printemps de 1940. La Boudeuse a combattu à Dunkerque. La Luronne est un vieux bateau en service en 1917 de

      315 tonneaux et deux canons de 100. L' Algéroise et le Dubourdieu sont des patrouilleurs de récent modèle.

      On sait depuis le matin que les Allemands bouclent l'estuaire et qu'ils ont des batteries de campagne en position autour de Royan, au fort de Chay, à Suzac, à Terre-Nègre et à la Coubre. Le commandant Hilly s'attend à un engagement. Effectivement, les batteries se

      démasquent et ouvrent le feu sur le convoi. Les avisos ripostent de tout leur armement et la Boudeuse, se plaçant entre la terre et le convoi, lance un écran de fumée protectrice.

      A la faveur de l'engagement, le convoi passe sans dommage, sauf pour le paquebot De La Salle sous lequel s'ouvre une voie d'eau qui ne peut être colmatée et qui l'oblige à revenir à Bordeaux.

      L'histoire militaire de Bordeaux en 1940 ne serait pas complète si on oubliait l'épisode du grand avion de bombardement Jules-Verne depuis quelques jours à Mérignac d'où il avait rempli quelques missions d'escorte et de reconnaissance. C'est un quadrimoteur Farman,

      appartenant à Air France, et équipé pour des opérations de guerre avec un équipage commandé par le lieutenant de corvette Dallières, avec six aviateurs marins.

      En représailles après le bombardement de Paris le 3 juin, le Jules-Verne reçoit la mission de bombarder Berlin. Prenant son vol le 7 juin à 15 h 30 de Mérignac, le Jules-Verne gagne la Manche et par la mer du Nord et la Baltique pénètre en Allemagne par Swinemünde. Surchargé à l'extrême, ne dépassant pas 250 km/heure, il est salué à plusieurs reprises par la Flak. Le 8 à minuit, il est sur Berlin où il largue ses bombes, puis revient atterrir à Orly, pour y faire le plein.

      Et le 13 juin, le Jules-Verne prenait à nouveau son vol de Mérignac pour aller jeter des tracts sur Venise et sur Rome. Il atterrissait à Mérignac à bout d'essence. Le 15 juin, il repartait bombarder Livourne.

      Ainsi se termine l'évocation trop rapide des événements militaires qui se sont déroulés dans la région bordelaise de 1800 à 1940.

      Les Bordelais et les Aquitains sont aussi entrés dans l'histoire par leur participation aux guerres de 1870, de 1914 et de 1939.

      Des noms de batailles figurent dans la viographie bordelaise : Dijon, Nuits et Etobon-Chénebier pour 1870-1871, la Marne et l'Yser, la Somme et l'Argonne, Verdun pour la guerre de 1914-1918. Il n'est guère de commune qui n'ait sa rue ou sa place de Verdun.

      Les noms des grands chefs militaires figurent aussi dans la viographie, mais aucun n'est aquitain; tout juste peut-on rappeler que le maréchal Lyautey s'est embarqué plusieurs fois à Bordeaux à destination du Maroc, et que le lieutenant Juin y a été hospitalisé après sa

      première blessure reçue lors de la bataille de la Marne. Auparavant, des maréchaux de France sont originaires du Sud-Ouest, Bernadotte et Harispe, Bugeaud et Bosquet, de brillants cavaliers comme Nansouty, Daumesnil, Barbanègre, Tartas et Fournier-Sarlovèze.

      Des officiers bordelais tués à l'ennemi ont été retenus par la viographie bordelaise.

      Il y a aussi le monument de la place de la République en souvenir des combattants de 1870, un autre monument au cimetière de la Chartreuse, enfin le monument de la place du 11-Novembre qui unit les noms des morts de 1914-1918 et de 1939-1945, d'Indochine et

      d'Afrique du Nord. 8 000 noms marquent la guerre de 1914-1918. Les uns, le commandant Arnould et Joseph de Carayon-Latour, rappellent les mobiles de la Gironde de 1870, les autres, le commandant Miquelard, les capitaines Raffin et Ferrand, la guerre de 1914.

      Les Girondins ont leur part dans les combats livrés en province au cours des opérations qui ont marqué la guerre de 1870-1871. Diverses formations volontaires ont été mises sur pied à Bordeaux et autour de Bordeaux. Au milieu d'elles, les bataillons de garde

      mobilisée de la Gironde, les mobiles de la Gironde, ont largement tenu les promesses qu'on pouvait attendre d'eux.

      Constitués en bataillons par la loi du 1er février 1868, préparée et présentée par le maréchal Niel, ministre de la Guerre, les bataillons de mobiles étaient formés d'hommes des classes jeunes qui n'avaient pu être appelés par le tirage au sort à entrer dans l'armée active

      pour y faire leur " service militaire ". Ces jeunes hommes, sans beaucoup d'instruction militaire, devaient être encadrés par des officiers en retraite ou en congé, auxquels on donnait le grade supérieur.

      Le département de la Gironde a mis sur pied six bataillons de mobiles, numérotés de 1 à 6. Le 6e n'a pas combattu et a été employé à la garde des côtes de l'Océan, particulièrement en Charente, alors Inférieure. Les 1er, 2e et 4e bataillons ont été réunis dans un

      25e régiment de mobiles commandé par le colonel Dartigolle et ont été engagés successivement à la première armée de la Loire, puis à l'armée de l'Est.

      Les 3e et 5e bataillons n'ont pas été enrégimentés, mais chacun d'eux formait corps. Le 5e, celui du commandant Arnould, un Médocain, a combattu à la fin des opérations de la 2e armée de la Loire et, au lendemain de la bataille du Mans, a pris part à un engagement

      assez vif au cours duquel il a subi des pertes non négligeables, parmi lesquelles celles du commandant Arnould, tandis qu'à cheval il conduisait le combat de son bataillon.

      Le 3e bataillon, recruté dans l'arrondissement de Bordeaux, était commandé par Joseph de Carayon-Latour, polytechnicien, capitaine en congé, marié à Virelade et s'occupant de ses terres en juillet 1870. Il prit très vite un ascendant considérable sur ses mobiles, dont il était adoré pour sa façon de commander et pour son attitude au feu. Sous ses ordres, le 3e bataillon se distingua au cours des combats autour de Dijon et lors du combat de Nuits.

      Promu lieutenant-colonel et affecté au commandement d'un régiment, Carayon-Latour refuse de quitter ses mobiles intégrés dans les rangs de l'armée de l'Est. Au cours des combats livrés pour tenter de délivrer Belfort sur les lignes fortifiées de la rivière Lisaine,

      protégeant les arrières du corps de siège, le 3e bataillon reçoit mission d'enlever le village d'Etobon-Chénebier, solidement tenu. Carayon-Latour enlève son bataillon de telle manière que les autres corps de la division Crémer, le voyant se déployer pour attaquer, crient

      spontanément : " Bravo la Gironde ! "

      Ce fut effectivement une véritable image d'Epinal. Vingt-deux clairons sonnent à plein gosier la charge, Carayon-Latour, à cheval, le sabre à la main, devançant ses mobiles courant la baïonnette haute. Le feu ennemi s'accentue et tue. Carayon-Latour reçoit deux balles dans son manteau, son sabre est brisé par une autre balle, son cheval est tué sous lui. Il est indemne et continue à commander la charge à pied et le 3e bataillon, sur sa lancée, enlève le village d'Etobon-Chénebier.

      Victoire sans lendemain; partout ailleurs, les lignes allemandes ont tenu, l'armée de l'Est doit se replier pour échapper à l'encerclement, elle retraite vers la Suisse en combattant jusqu'après l'armistice; Jules Favre a oublié de comprendre l'armée de l'Est dans les négociations d'armistice. La retraite sous la neige fut des plus pénibles, mais le 3e bataillon put atteindre la Suisse, où il fut interné avec le reste de l'armée de l'Est.

      La réorganisation de l'armée française au lendemain de la guerre de 1871 fait de Bordeaux le siège de la XVIIIe région militaire dont le quartier général est installé en 1874 dans un nouvel hôtel construit rue Vital-Caries et dont le premier commandant est d'Aurelle de Padadines, le vainqueur de Coulmiers. A la mobilisation, la XVIIIe région met sur pied divers éléments, y compris le 18e corps d'armée, d'autres formations avec le rappel des réservistes et des territoriaux. Leur histoire se confond avec celle de la Grande Guerre. Les combattants sont pour la plupart originaires des départements de la Gironde, des Landes, des Basses et Hautes-Pyrénées, de la Charente-Inférieure.

      Le 18e corps est constitué en deux divisions, la 35e, dont le siège est à Bordeaux, avec ses 6e et 123e R.I., ses 57e et 144e R.I., son 24e R.A.D.; la 36e, dont le siège est à Bayonne, avec ses 34e et 49e R.I., ses 12e et 18e R.I., son 14e R.A.D., avec des éléments lui appartenant en propre, le 58e régiment d'artillerie et le 10e régiment de hussards; deux régiments de réserve lui sont affectés, un par division d'infanterie, les 249e et 218e R.I.

      Le 18e C.A. reçoit le baptême du feu le 23 août 1914 lors de la bataille de la Sambre, la 35e D.I. à Chalbrie et à Lobbes où une balle fait sauter la Légion d'honneur, gagnée à Rezonville, du drapeau du 57e, et où le colonel Gautier, commandant le 144e, est mortellement blessé, la 36e D.I. à Thuin, Marboux et Gozée. Les pertes sont lourdes. Le 18e C.A. retraite en ordre pour être engagé à nouveau le 30 août lors de la bataille de Guise, sur l'axe Pleine-Selve-Ribémond.

      Du 6 au 10 septembre, c'est la bataille de la Marne, marquée par la prise de Montceaux-lès-Provins par le 123e R.I., par le combat de Marchais-en-Brie soutenu par le 18e appuyé par les 34e et 49e, par le franchissement de la Marne par le 12e R.I., par la prise de Craonne par le 144e R.I. le 13 septembre. Pendant un mois, Craonne sera pris et repris.

      Puis, pendant dix-huit mois, le 18e C.A. s'installe dans la guerre de tranchées, devant le Chemin des Dames, marqué dans le souvenir des combattants par les noms de Vendresse où le drapeau du 144e R.I. est brûlé au cours d'un bombardement, de Troyon, d'Heurtebise et de Craonelle.

      Ce séjour aux tranchées, où les régiments se relèvent les uns les autres, est marqué par les combats de Corbeny en septembre pour le 57e, des " Creutes " pour les 18e et 34e, appelé aussi de Bois Foulon. Pendant ce séjour, le 18e C.A. perd deux régiments, les 6e

      et 12e, appelés au mois de juin 1915 à la formation d'une nouvelle division, la 123e.

      Ils y partirent avec deux groupes du 58e d'artillerie.

      Au mois d'avril 1916, le 18e C.A. est engagé dans la bataille de Verdun, sur la rive droite de la Meuse. Les deux divisions ne sont pas en ligne en même temps. Du début de mai au 20 mai, la 35e D.I. combat à Vaux, à Tavannes, à Douaumont, à Thiaumont. La 36e D.I.

      entre en ligne du 20 mai au 29 mai à Fleury, à Vaux, au ravin de la Caillette, aux abords de Douaumont. Les pertes des deux divisions sont lourdes, atteignant parfois en quelques jours le tiers de l'effectif engagé.

      Epuisées et décimées, les deux divisions vont au repos dans le Barrois, avant de remonter en Argonne, jusqu'à la fin de septembre 1916, à la Harazée, au Four de Paris, à Vienne-le-Château. En novembre, elles vont revenir aux derniers combats de la bataille de la Somme vers Ablaincourt et Berny-en-Santerre pour rejoindre la région de l'Aisne en vue de la bataille prévue au printemps. Le 16 avril, seuls les 123e et 144e avec les artilleurs du 24e sont engagés.

      Mais, les 5 et 6 mai, les 35e et 36e accolées ont pour objectif la conquête de la partie du Chemin des Dames composée de plusieurs plateaux portant les noms de Casemates, de Vauclers, de Craonne et de Californie. Appuyées par un barrage constant de l'artillerie d'une efficacité parfaite, les vagues d'infanterie se ruent le matin du 5 mai sur les objectifs et les coiffent rapidement.

      A la 35e D.I., le 123e submerge la première position ennemie et, à 17 heures, domine la vallée de l'Ailette; le 57e liquide les mitrailleuses du plateau des Casemates; le 144e gagne le ravin de Vauclerc. A la 36e D.I., le 34e, d'un seul élan, parvient à la lèvre nord du plateau de Californie, le 49e, à 14 h 15, a pris tous ses objectifs, les 18e et 218e se sont emparés du cimetière de Craonne et tiennent la crête du Chemin des Dames. Les deux divisions couchent sur leur conquête.

      Mais la nuit est utilisée par les Allemands pour la relève de leur division vaincue par une division fraîche de la Garde qui, le 6 mai, après une violente préparation d'artillerie, contre-attaque, reprenant une partie du Chemin des Dames. Les pertes ont été lourdes, surtout dans la journée du 6 mai. Après la bataille, les 35e et 36e D.I. sont mises au système ternaire (trois régiments d'infanterie au lieu de quatre), les 218e et 149e dissous au profit des régiments restant des deux divisions.

      Pour les combats de 1918, les divisions ne sont plus organiques des corps d'armée.

      Le 18e C.A. n'aura pas l'occasion d'employer ses anciennes divisions qui, au cours des opérations de mars à novembre 1918, seront suivant les circonstances à la disposition de différents corps d'armée et jamais ensemble.

      Du 25 mars à la fin d'avril, la 35e D.I. est engagée dans la bataille de Noyon autour du Mont-Renaud, barrant la route de Compiègne et de Paris, puis, fin mai - début juin, autour de Soissons à Saconin-Breuil, à l'automne sur l'Ingon et au franchissement de la Serre. A la fin de la guerre, le 123e porte la fourragère aux couleurs de la médaille militaire avec quatre citations, les 57e, 144e et 24e R.A.D., la fourragère aux couleurs de la croix de guerre avec deux citations.

      Fin mars - début avril, la 36e D.I. se bat dans la région de Tricot, sur la route de Montdidier à Senlis, au mois de juin dans le secteur Méry-Courcelles, puis, au cours des dernières offensives dans la direction de Pinon, puis de Verneuil-sur-Serre. A la fin de la (guerre, les 18e, 34e et 49e ont gagné quatre citations et la fourragère aux couleurs de la médaille militaire, le 14e R.A.D., deux citations avec la fourragère aux couleurs de la croix de guerre.

      En 1914, la XVIIIe région militaire avait mis sur pied une division de réserve, la 68e, composée uniquement de réservistes, à six régiments, les 206e, 212e, 234e, 257e, 323e et 344e R.I., une artillerie formée en trois groupes, un par régiment des 14e, 24e et 58e.

      Cette division voit le feu en Lorraine le 20 août dans la région de Delme.

      Puis elle participe à la bataille du Grand-Couronné de Nancy en septembre 1914, dans la forêt de Champenoux. Après avoir connu la guerre des tranchées pendant toute l'année 1915 sur la Seille, elle prend part à la bataille de Verdun sur les Hauts de Meuse d'abord, puis à Lévoncourt et enfin à Fieury-Vaux-Chapitre, après quoi les 257e et 323e sont dissous au profit des autres régiments de la 68e D.I.

      Nous avons vu que les 6e et 12e, avec une partie du 58e, appartiennent depuis juin 1915 à la 123e D.I. de nouvelle formation, pour combattre en Champagne en 1915 et à Verdun, où ils restent depuis avril 1916 et pendant quatorze mois.

      Après un long séjour en Lorraine en 1917, ils sont sur la Matz en juin 1918, puis dans l'offensive sur Soissons et Saint-Quentin, avant de terminer la guerre en Belgique sur la Sambre, en novembre 1918. A la fin de la guerre, le 12e, avec quatre citations, porte |la fourragère aux couleurs de la croix de guerre, les 6e R.I. et 58e R.A.D., avec deux citations, la fourragère aux couleurs de la croix de guerre.

      Il reste à rappeler l'histoire des formations de la XVIIIe région militaire qui n'appartiennent pas aux 35e, 36e et 68e D.I. D'abord, le 418e R.I., formé au camp de Souge en février 1915, dissous en février 1919, constitué par des compagnies formées chacune par un des

      régiments de la région. Son baptême du feu est accompagné par la première attaque utilisant des gaz de combat le 23 avril 1915 : Lizerne en Belgique, sur l'Yser.

      Il n'est pas une grande bataille de la guerre à laquelle le 418e n'ait pris part : la Champagne en 1915, Verdun et la Somme en 1916, le Chemin des Dames en 1917, le Soissonnais et l'Oise en 1918. Titulaire de quatre citations et de la fourragère aux couleurs de la médaille militaire; une de ses citations le qualifie d'héroïque régiment.

      Pour être moins chargée, l'histoire des deux régiments de cavalerie de la XVIIIe région n'en est pas moins intéressante. Le 10e hussards est le régiment de cavalerie du 18e corps, détachant un escadron dans chacune des 35e et 36e divisions et, par conséquent, les suivant

      dans toutes les diverses positions. Il faut cependant signaler qu'il a, en août 1914, à Etroeungt, livré un des rares combats de cavalerie, sabre à la main, de la guerre de 1914-1918.

      Quant au 15e dragons, formant brigade avec le 20e dragons (venu de Limoges), il entre le 9 dans Château-Thierry à la fin de la bataille de la Marne, participe à la course à la mer en octobre 1914, tient les tranchées pendant trois ans, et, en avril et juillet 1918, à Locre et à Chêne-la-Reine, mérite deux citations qui lui donnent la fourragère aux couleurs de la croix de guerre.

      Signalons au passage le 18e escadron du train de Bordeaux, qui a fourni des formations aux grandes unités de la région et servi un peu partout sur les divers fronts, et les régiments territoriaux, au nombre de huit, portant les numéros de 137 à 144, qui ont joué leur rôle sur le front français et au Maroc.

      Il existait aussi sur le territoire de la XVIIIe région militaire deux régiments d'infanterie coloniale à Rochefort et à Bordeaux, le 3e et le 7e, qui, avec l'appoint de leurs réservistes, ont constitué les 33e et 37e R.I.C. Les deux premiers, appartenant au corps colonial, ont été durement éprouvés le 23 août 1914 à Rossignol en Belgique, ont été reformés pour la bataille de la Marne, puis ont combattu pendant les années 1915 et 1916 en Champagne où les ont rejoints les 33e et 37e.

      Puis, les 7e et 33e R.I.C, demeurant seuls sur le front occidental, ont pris leur part à la bataille de 1917 pour le Chemin des Dames, et continué à se battre en Champagne de part et d'autre de Reims.

      Les 3e et 37e R.I.C. sont affectés à l'armée d'Orient en 1916. Le 3e, à bord du croiseur auxiliaire Provence II, torpillé en janvier 1916, y perd son drapeau et plus d'un millier d'hommes, avant de participer à la bataille de Dopropolje en Macédoine et d'y être vite à

      l'action de l'armée serbe, tandis que le 37e s'illustre à la prise de Skra dit Legen et au cours de la dernière offensive victorieuse. Les 3e et 37e ont aussi la fourragère aux couleurs de la croix de guerre avec deux citations.

      Mais les hasards du recrutement et les mutations en cours de guerre ont affecté des hommes originaires de la XVIIIe région à des formations appartenant à des régions voisines.

      En Lot-et-Garonne (XVIIe région militaire de Toulouse), étaient en garnison les 9e et 20e Ri., ainsi que le 18e régiment d'artillerie, qui, eux-mêmes, ont formé les 209e et 220e régiments de réserve. En Charente, c'étaient le 107e R.I. et les 21e et 52e régiments d'artillerie,

      à Angoulême, en Dordogne les 50e (Périgueux) et 108e Ri. (Bergerac) et le 34e d'artillerie à Périgueux, ces derniers appartenant à la XIIe R.M. de Limoges.

      Entre les deux guerres, diverses modifications intervinrent dans l'organisation militaire de la France. Si la XVIIIe région militaire demeurait dans son état, la XIIe disparaît et la XVIIe devient théoriquement coloniale. Si la 36e division demeure, la 35e n'existe plus que sur le papier, des régiments de toutes armes disparaissant également de l'ordre de bataille, certains devant être reformés à la mobilisation, soit dans la région, soit dans d'autres régions souvent lointaines. On verra à la mobilisation des écussons qu'on avait coutume de rencontrer en Aquitaine reparaître à Nancy, à Sélestat ou à Chambéry, d'autres disparaîtront à jamais.

      En 1939, une nouvelle mobilisation prélude à une seconde guerre. Parmi les hommes du Sud-Ouest, quelques-uns revivent leurs vingt ans, mais la plupart sont des fils des soldats de Verdun et du Chemin des Dames. Il y a encore un 18e corps qui sera mobilisé à Bordeaux et, s'il y a encore deux divisions à la veille de la guerre, il n'y a plus que la 36e D.I. de Bayonne et qui essaime ses unités sur les XVIIIe et XVIIe régions, et la lre division coloniale dont le siège est à Bordeaux et dont les unités sont réparties dans les cinq départements de la XVIIIe région militaire. Mais d'autres formations seront mises sur pied à la mobilisation.

      Les diverses formations quittent avant le milieu de septembre leur lieu de mobilisation.

      Au cours de la guerre, le 18e C.A. n'aura jamais à actionner les grandes unités du Sud-Ouest.

      Il faudra donc étudier les uns et les autres individuellement dès le début.

      Au cours de ce que Roland Dorgelès a appelé la drôle de guerre, on trouve les hommes du Sud-Ouest dans les secteurs d'Apach, de Thionville, de Bitche, 'de Rorhbach, de Wissenburg et d'Erstein. Le 18e C.A. occupe les secteurs de Montmédy et de Marville dans le nord du département de la Meuse : c'est encore là qu'il sera lors de la bataille de mai-juin 1940.

      Actionnant des divisions différentes, n'ayant aucun lien avec le Sud-Ouest, le 18e C.A. dispose de ses éléments organiques, le 118e régiment d'artillerie articulé à quatre groupes, formé à La Rochelle, le groupe de reconnaissance 16 formé à Tarbes, autour du 2e régiment de hussards, le 618e régiment de pionniers formé à Libourne et ses services formés à Bordeaux.

      Ces divers éléments, du 10 mai au 10 juin, défendent le secteur qui leur est confié, qu'on appelle la tête de pont de Montmédy et la falaise de Marville. A partir du 11 juin, ils se replient en combattant par Verdun, Saint-Mihiel, Vaucouleurs et Chaumont. Les éléments à pied et hippomobiles sont capturés au cours de la retraite. Seuls des éléments motorisés atteignent la vallée du Rhône, où ils combattent le 24 juin autour de Sarras et d'Andance en Dauphiné.

      La 36e D.I., comprenant les 57e Ri. (Bordeaux), 18e R.I. (Pau et Bayonne), 14e Ri. (Toulouse et Agen), les 24 e et 224e R.A.D. (Tarbes), de G.R.D. 39 (Tarbes), les services (Bordeaux), est le 10 mai au repos dans la région d'Arcis-sur-Aube. Le 16 mai, elle est

      engagée sur l'Aisne et le canal des Ardennes, entre Attigny et le Chêne Populeux; elle s'y installe solidement et y tient jusqu'au 9 juin.

      Les 9 et 10 juin, elle tient devant de violentes attaques qui se déroulent autour de deux points principaux, Attigny pour le 18e et Nancy pour le 57e, et partout maintient ses positions. Après la guerre, les 18e et 57e seront cités à l'ordre de l'armée. Puis elle retraite

      en combattant du 11 au 23 juin, achevant sa retraite par la capture de ses dernières unités à Vézelise et à Sion-Vaudémont, la colline inspirée, en Lorraine, le 23 juin.

      En septembre 1939 avec de jeunes réservistes autour de noyaux actifs des régiments existant, apparaît à Bordeaux et dans la région une division de formation de série A faisant revivre la 35e D.I. de 1914. Elle compte les 123e R.I. (Bordeaux), 49e R.I. (Bayonne), 11e R.I. (Toulouse), 14e et 214e R.A.D. (Rochefort), G.R.D. 29 (Saintes), services (Bordeaux).

      La 35e D.I, est depuis quelques jours au repos à Brumath, au nord de Strasbourg.

      Enlevée par voie de fer le 20 mai, elle va s'accrocher au Chêne Populeux, à la droite de la 36e D.I., qui y combat depuis quinze jours. Après une mise en place difficile et coûteuse, elle s'installe défensivement du 25 mai au 10 juin, contient des attaques ennemies les 9 et 10 juin, puis, dans la nuit du 10 au 11, c'est la retraite.

      A travers l'Argonne et le long de la Meuse, la 35e D.I. combat en retraite par les

      Islettes, Moiremont et Clermont-en-Argonne. Le 16 juin, elle couvre le repli du 21e C.A.

      et de la IIe armée sur la rive droite de la Meuse à Vilotte, Gimécourt et Baudrémont. A

      quelques minutes d'intervalle, elle perd deux commandants de régiments tués en combattant,

      puis, se dégageant à la faveur de la nuit, elle poursuit son repli, combattant même à Allain

      et à Colombey-les-Belles, avant d'être capturée en Meurthe-et-Moselle à Thulliey-lès-Groseilles.

      La 1re D.I.C. comprend le 3e R.I.C. (Rochefort et Bordeaux), les 12e (La Rochelle et Saintes) et 14e tirailleurs sénégalais (Mont-de-Marsan et Tarbes), les lre R.A.C (Libourne) et 201e R.A.C. (Bordeaux), le G.R.D. 71 (Saintes); le 10 mai; elle est à portée d'intervention dans les Ardennes et est engagée du 13 au 16 juin dans les bois de Dieulet, près de Mouzon.

      Le 9 juin, elle subit de dures attaques, toujours dans la région de Dieulet, puis retraite en faisant tête dans la région de Montfaucon, puis devant Bar-le-Duc, enfin à Goncourt et à Sion-Vaudémont. La lre D.I.C, " unité d'élite ", est citée à l'ordre de l'armée.

      D'autres formations de troupes coloniales ont été mises sur pied en Gironde et dans les départements voisins. Pour l'infanterie, c'est le 7e R.I.C, formé à Bordeaux, affecté à la Te D.I.C qui participe aux combats sur la Somme dès ses débuts dans les derniers jours de mai, d'abord pour tenter de résorber les têtes de pont tenues par les Allemands sur la rive gauche, la rive sud de la Somme, puis à la résistance à l'offensive du 5 au 6 juin. Pour le 7e R.I.C, ce sont surtout les combats de Dury.

      Les 21e et 221e R.A.C ont été formés à Libourne et Talence autour d'éléments du 1re R.A.C, constituant l'artillerie de la 5e D.I.C; ils ont tenu le front en Lorraine, puis ont été eux aussi lancés dans la bataille de la Somme, avant d'entamer une interminable retraite qui les conduira la plupart à la captivité. On ne peut oublier dans cette présentation des régiments d'artillerie coloniale les 12e et 212e R.A.C. formés à Agen et à Auch, dans lesquels ont servi aussi des Girondins, qui, après avoir séjourné en Lorraine et en Alsace avec la 4e D.I.C formée à Toulouse, ont aussi combattu en juin sur la Somme dans la région de Corbie.

      On ne s'étonnera point de voir citer la division marocaine parmi les grandes unités originaires du Sud-Ouest. La division marocaine, les 1er, 2e et 7e tirailleurs marocains, le 64e régiment d'artillerie d'Afrique, est venue stationner en Aquitaine pour s'y compléter avec des réservistes fournis par les dépôts mobilisateurs de la région, pour s'adjoindre le 264e régiment d'artillerie formé à Rochefort, son groupe de reconnaissance 80, formé à Saintes avec le renfort d'un escadron de spahis, ses services constitués à Bordeaux. La division marocaine s'est illustrée les 14, 15 et 17 mai en Belgique, lors de la bataille de Gembloux et dans les opérations qui ont suivi jusqu'à Dunkerque.

      On se rappelle les territoriaux de 1914, dont certains régiments ont été envoyés au Maroc. En 1939, à l'aide de réservistes âgés, ont été constitués plusieurs régiments d'infanterie de série B qui ont été dirigés sur l'Afrique du Nord : les 257e (Libourne), 323e (Bayonne) et 344e (Saintes); ce dernier seul est revenu combattre en France quelques jours en juin 1940.

      Ainsi s'achève ce survol trop rapide et incomplet de l'histoire militaire de Bordeaux et de sa région de 1800 à 1940. Les Archives départementales de Bordeaux donneront à ceux qui en auront le désir le loisir de rechercher les éléments de chacun de ses chapitres

      écrits trop souvent avec le sang de trop nombreux Aquitains.

      ROBERT DUFOURG,

      Secrétaire perpétuel de l'Académie nationale

      des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Bordeaux.

    • Mode de classement

      Le cadre de classement de la série R, comme celui des autres séries modernes (1800-1940) des Archives départementales, a été fixé ainsi par la circulaire AD 65-29 de M. le Directeur général des Archives de France, en date du 16 décembre 1965 :

      1 R : préparation militaire et recrutement de l'armée

      2 R : organisation de l'armée et service militaire

      3 R : anciens combattants et victimes de guerre

      4 R : garde nationale et autres corps spéciaux

      5 R : gendarmerie

      6 R : sapeurs-pompiers

      7 R : marine et garde-côtes

      8 R : occupation de la France par les armées ennemies en 1814-1815, 1870-1871 et 1914-1918

      9 R : prisonniers de guerre ennemis

      10 R : organismes temporaires du temps de la Première Guerre mondiale.

    • Sources complémentaires internes

      Série J (documents entrés par voie extraordinaire) :

      3 J R 7 Règlement de la 4e compagnie du 3e bataillon de la 2e légion de la Gironde 1849

      2 J 71 à 2 Archives techniques du Génie 1816-1926

      3 J R 1 Dossiers de correspondance de la société de remplacement la Gironde 1868

      3 J R 2 Place de Blaye, registres de correspondance du chef du Service du Génie 1838-1843

      3 J R 3 Compte de l'agent principal des hôpitaux militaires en 'Espagnean X

      3 J 183 (In fine) : Garde nationale, Bordeaux XIXe s.

      9 J Fonds de Saint-Saudguerre de 1914-1918

      Collections de cachets

      Œuvres de guerre

      La Baïonnette1915-1919

      Cartes postales.

      Série K : Conseil de Préfecture (en cours de classement) : poudreries, usine de pyrotechnie de Mérignac.

      Série M : Administration du département et économie :

      Sous-série 1 M : Administration générale :

      1 M 28, 45, 47, 61, 118 à 123, 146 à 148, 182-183 : Correspondance du préfet en matière militaire 1809-1830

      1 M 332 Guerrean XIII-1813

      1 M 334 Demi-soldes1815-1817

      1 M 352 Réorganisation de la Garde nationale dans les communes1832

      1 M 433-438 Guerre de 1914-1918

      1 M 685-686 Associations d'anciens combattants, 918 H1936

      1 M 620-521 655 Syndicats des personnels civils des établissements militaires,de l'habillement et de l'armement 1894-1939

      1 M 700 Arrivée à Bordeaux du général Saligné, commandant la 11e division militairean XIII

      1 M 702 Obsèques du baron d'Alméras, commandant la 11e division militaire1808

      1 M 706 Réception des corps constitués par le général Tartas, commandant la 14e division militaire,1853.

      Obsèques du général Espinasse tué à Magenta.

      1 M738-739 Visites présidentielles: Poincaré, inauguration du monument aux morts de la guerre de 1870-1871, 1913; pose de la première pierre du monument de l'intervention américaine à la Pointe-de-Grave 1919

      1 M743 Inauguration de l'Ecole de navigation aérienne par le ministre de l'Air9 septembre 1939

      1 M 746-752 Voyages… général André, 1903… maréchaux Lyautey et Franchet d'Esperey, 1921.. Maginot, 1921 et 1922. général Nollet, 1924. Pierre Cot, 1936 et 1937.

      1 M 764-773 Comité d'érection à Bordeaux d'un monument départemental aux enfants de la Gironde morts pour la patrie, 1870-1871 (773 : répertoire des Girondins connus morts pour la patrie)

      1 M 774 Mémorial des morts de la guerre 1914-1918 1929

      1 M 775 Inauguration du monument commémoratif de l'intervention américaine de la Pointe-de-Grave 1938

      Distinctions honorifiques :

      1 M 776-870 Légion d'honneur

      1 M 872-873 Ordre du Lys 1815

      1 M 874 Ordre de Saint-Louis 1821-1832

      1 M 876-883 Médaille de Sainte-Hélène

      1 M 884-885 Médailles des guerres du Second Empire

      1 M 886 Médaille commémorative de la guerre de 1870-1871

      1 M 990 Médailles diverses. médaille des victimes de l'invasion, 1921-1922. diplôme des régions libérées 1922.

      Sous-série 4 M : Police et sûreté générale :

      4 M 23 Maintien de l'ordre : concours de l'armée 1903-1940

      4 M 102-208 Rapports périodiques de police et de gendarmerie, 1804-1931 : dont 4 M 190 : surveillance de la poudrerie de Saint-Médard 1897-1917

      4 M 213-225 Idem 1867-1928

      4 M 495 Prisonniers allemands, Libourne, Bazas 1914-1917

      4 M 540-552 Réfugiés de la guerre 1939-1940

      4 M 911-915 Idem guerre de 1914-1918

      4 M 666 Aérostats, meetings aériens 1841-1937

      4 M 905-907 Circulation en temps de guerre 1914-1940

      Sous-série 5 M : Santé publique (établissements insalubres) :

      5 M 544 Poudres, explosifs et dépôts d'armes et de munitions 1875-1939

      Sous-série 6 M : Population, affaires économiques, statistiques :

      6 M 1210-1215 Ravitaillement en temps de guerre 1915-1922 et 1939-1940

      Série N : Administration et comptabilité départementales :

      N 46 Caserne de gendarmerie de Bordeaux, 5 liasses 1815-1933

      N 47 Gendarmerie, affaires générales, 11 liasses 1810-1942

      N 48 Casernes de gendarmerie, 15 liasses 1913-1942

      N 49 Remonte, ancien dépôt de Lognac, 1 liasse 1851-1924

      Série T : Enseignement, affaires culturelles, sport :

      163 T 6 Erection de monuments, demandes de subvention : soldats et marins morts à Madagascar, 1893; monument aux morts des Billaux, 1896; monument commémoratif de la bataille de Nuits (mobiles de la Gironde), 1894-1895; monument au capitaine Oscar de Géreaux, 1892 et 1900.

      163 T 7 Idem : monument à la mémoire des Alsaciens-Lorrains, 1901; monuments 'à la gloire du commandant Lamy, 1906, du général Benoît, 1902; monument aux morts de Branne, 1903; monument du général Lamoricière, 1904; monument aux Girondins tombés en 1870 au combat de Chanteloup (notice historique du 5e bataillon de mobiles); monuments aux enfants de la Gironde morts pour la patrie, 1906 et 1911-1915; monument au général Faidherbe et à l'armée du nord, 1870-1871.

      163 T 8 Plaques et monuments commémoratifs de la guerre de 1914-1918, voies portant les noms de Verdun, Briand, Wilson 1915-1938

      Série U : Justice :

      Cour prévôtale, 4 articles, 1814-1818; cf. bibliographie locale.

      La justice militaire proprement dite est classée dans la sous-série 2 R.

    • Sources complémentaires externes

      ARCHIVES MUNICIPALES

      Les affaires militaires sont classées dans la série H des archives municipales et communales. A titre d'exemple, nous donnons ici l'état des fonds militaires modernes des archives municipale de Bordeaux et de Libourne. La notice de Libourne a été rédigée par M. Bernard Ducasse, archiviste municipal.

      A. - ARCHIVES MUNICIPALES DE BORDEAUX, SERIE H.

      La série H des Archives de la Ville de Bordeaux est pourvue d'un répertoire numérique sur fiches.

      1 H 1 à 18 Circonscription et levées d'hommesan VIII-1818

      2 H 1 Registre d'inscription des classes 1816-1823

      9 H 1 Armée de terre, formation et composition de l'armée, ordonnances 1820-1822

      10 H 1 à 146 Tableaux de recensement, registresan XIII-1928

      11 H 1-2 Recensement, pièces relatives à leur établissement 1818-1896

      15 H 1-3 Tirage au sort 1818-1904

      20 H 1-3 Conseil de révision, pièces relatives aux opérations, affiches. 1818-1880

      25 H 1-22 Recrutement et naturalisation d'étrangers 1807-1896

      30 H 1 Répartition des contingents; circulaires, affiches 1818-1879

      60 H 1-2 Mise en activité des classes 1819-1882

      80 H 1-2 Réserve de l'armée 1825-1882

      85H 1-2 Armée territoriale, vétérans 1818-1884

      86H 1-10 Idem, tableaux de recensement 1857-1866

      90H 1-2 Engagements volontaires, instructions, correspondance 1818-1879

      91H 1-118 Engagements et enrôlements de volontaires, armée de terrean XIV-1928

      92H 1-7 Engagements volontaires pour la durée de la guerre 1870-1871

      93H 1-8 Idem, armée coloniale 1890-1928

      94H 1-11 Idem, pour la durée de guerre 1914-1918 1914-1919

      95H 1-17 Idem, armée de mer 1879-1928

      96 H 1-14 Engagements spéciaux aux jeunes gens hommes élèves de l'Ecole du Service de Santé de la Marine, registres 1891-1927

      97H 1-2 Idem, élèves de Saint-Cyr 1924-1927

      98H 1 Idem, élèves de l'Ecole du Service de Santé de Lyon 1911-1914

      98H 2-7 Idem, par devancement d'appel 1924-1927

      99H 1-39 Engagements conditionnels d'un an 1873-1879

      100H 1-16 Idem, registres 1873-1889

      101H 1-2 Rengagement 1830-1854

      105 H 1-2 Remplacement 1818-1868

      130 H 1-2 Dispensés, ecclésiastiques et ouvriers d'art, certificats 1816-1897

      102 135 H 1 Soutiens de famille, liste, correspondance 1818-1851

      150 H 1-4 Déserteurs, insoumis, ordonnances, recherches 1820-1863

      151 H 1 Déserteurs étrangers, correspondance avec la préfecture 1831-1839

      160 H 1-2 Conseil de guerre, condamnés militaires, affaire Dreyfus 1841-1890

      165 H 1 Subsistance des militaires, détentes, instructions 1856-1865

      180 H 1 Militaires réformés ou licenciés, congés, certificats 1818-1855

      200 H 1 Morts pour la France, correspondancean VIII-1917

      250 H 1-7 Mobilisation 1913-1939

      320 H 1-2 Armée de mer, engagement, règlements 1822-1825

      350 H 1-4 Inscription maritime, certificats d'embarquement et de classement, états nominatifs; projet d'une école professionnelle maritime à Bordeaux 1818-1902

      360 H 1 Syndicat des gens de mer, correspondance 1850

      380 H 1-9 Sociétés de préparation militaire : Société de gymnastique et d'instruction militaire de la Gironde, Société de gymnastique et de tir de Bordeaux, Les Patriotes bordelais, Les Tireurs bordelais, Les Cavaliers de Bordeaux, Escadron de Guyenne, La Chartronnaise, Union des Sociétés de préparation militaire de France 1873-1928

      500 H 1-3 Administration militaire; service de la place, commandement de la division et de la subdivision an VIII-1877

      550 H 1-2 Bâtiments militaires. Entretien. Hôtel de la division 1808-1861

      570 H 1 Génie, adjudication des travaux 1824-1875

      580 H 1 Artillerie, dépôt 1832-1872

      585 H 1 Armées de guerre, correspondance 1815-1852

      595 H 1-5 Poudres et salpêtres an IX-1907

      620 H 1-3 Champs de manœuvre (Caudéran, Talence, Bordeaux) 1836-1875

      625 H Idem, Mérignac (microfilm 1750 HI) 1865-1875

      626 H 1 Idem, le Becquet, plans, rapports 1875-1876

      635 H 1 Champ de tir d'Eysines 1841-1845

      636 H 1 Idem, du Jardin Public 1833-1854

      637 H 1 Idem, de Saint-Médard, bail 1873-1951

      650 H 1-2 CampGuynemer 1934-1963

      651 H 1-2 Camp de la Palu 1944-1949

      700 H 1 Hôpitaux militaires, correspondance an VIII-1871

      701 H 1-4 Idem, pièces diverses 1813-1917

      710 H 1-2 Hôpital militaire du Château-Trompette 1809-1821

      711 H 1 Idem, de Notre-Dame 1812-1814

      712 H 1 Idem, du château de Vayres 1809-1821

      800 H 1-8 Troupes en garnison, cérémonies 1824-1894

      815 H 1 Musiciens militaires 1849-1890

      825 H 1-3 Gendarmerie, circulaires, rapports, casernes, installation de la 5e brigade à pied an XI-1881

      850 H 1 Casernement, généralités 1810-1913

      855 H 1 Idem, correspondance 1809-1877

      860 H 1 Idem, caserne des Fossés 1836-1876

      861 H 1 Idem, caserne du Moulin de Bacal an1827-1835

      862 H 1 Idem, caserne Notre-Dame 1809-1824

      863 H 1 Idem, caserne Saint-André 1832-1836

      864 H 1 Idem, caserne Saint-Raphaël an X-1840

      870 H 1-4 Casernement, corps de garde an VIII-1870

      890 H 1-2 Idem, troupes de passage 1806-1895

      892 H 1 Logements et cantonnements militaires, correspondance an X-1903

      893 H 1-12 Idem, pièces diverses 1809-1918

      894 H 1 Idem, registres 1852-1900

      900 H 1 Lits militaires, instructions, admission 1806-1855

      990 H 1-2 Subsistances et fournitures militaires 1808-1873

      1020 H 1-3 Lits militaires, correspondance, traités, contrôles 1807-1891

      1030 H 1-2 Convois militaires an VIII-I859

      1060 H 1-9 Réquisitions militaires an VIII-1927

      1200 H 1-2 Hôpital militaire n° 26 1914-1919

      1201 H 1-5 Notice, circulaires, instructions, entrées et sorties

      1202 H 1-8 Idem.

      1205 H 1-17 Idem, n° 29 1914-1919

      1206 H 1 Idem, du stade bordelais et des employés municipaux 1914-1917

      1207 H 1 Idem, infirmiers cités à l'ordre du jour 1915

      1230 H 1 Ambulances, correspondance 1850-1871

      1560 H 1 Pigeons voyageurs, généralités 1851-1861

      1261 H 1-20 Idem, ouvertures de colombiers, autorisations 1908-1930

      1262 H 1-21 Idem, recensement 1909-1929

      1270 H 1-3 Sociétés colombophiles 1885-1889 Société colombophile de la Gironde; le Ramier bordelais; les Courriers girondins

      1271 H 1 Fédération colombophile, subvention 1901-1904

      1600 H -6 Garde nationale, organisation 1805-1871

      1601 H 1-11 Idem, élections et nominations d'officiers 1806-1871

      1602 H 1-5 Idem, conseil de discipline 1815-1871

      1603 H 1-20 Idem, registre des prononcés de jugements 1838-1871

      1604 H 1-27 Idem, armement, équipement an VIII-1871

      1605 H 1-12 Idem, affaires générales an VIII-1871

      1606 H 1-3 Idem, registres d'arrêtés du maire 1831-1871

      1607 H 1-6 Idem, participation aux cérémonies 1816-1871

      1608 H 1-13 Idem, correspondance 1830-1871

      1609 H 1-11 Idem, ordre du jour, registres 1830-1871

      1610 H 1-3 Idem, registres de délibération du conseil d'administration 1827-1852

      1611 H 1-6 Idem, conseil de recensement 1870-1871

      1612 H 1-4 Idem, rapports et extraits de rapports 1852-1871

      1613 H 1-25 Idem, contrôles 1813-1871

      1614 H 1-12 Idem, comptabilité 1870-1872

      1615 H 1-5 Idem, dépenses 1809-1852

      1616 H 1-10 Idem, état des Français résidant à Bordeaux appelés à faire partie de la Garde nationale mobilisée 1870-1871

      1617 H 1-4 Gardes d'honneur 1807-1828

      1618 H 1-2 Idem, enregistrement des effectifs s.d.

      1619 H 1 Idem, demandes d'exemption 1870-1871

      1620 H 1 Idem, procès-verbaux de prestation de serment 1830-1846

      1621 H 1 Idem, garde nationale mobile, tableaux de recensement cantonaux des classes 1864-1866

      1622 H 1 Idem, garde mobilisée, correspondance 1870-1871

      1623 H 1 Idem, affiches an XIV-1871

      1624 H 1 Idem, demandes de radiation des contrôles 1816-1818

      1650 H 1 Garde royale bordelaise, contrôles 1814-1815

      1700 H 1-2 Garde municipale, registre d'engagement 1824-1858

      1900 H 1-11 Sapeurs-pompiers, organisation, fonctionnement anXII-1946

      1910 H 1-4 Idem, registres d'engagements volontaires 1871-1905

      1925 H 1-2 Idem, contrôles 1830-1877

      1930 H 1-21 Idem, personnel, nomination, mobilisation, auxiliaires 1829-1951

      1935 H 1-12 Idem, recrutement, concours 1903-1952

      1940 H 1-2 Idem, punitions 1847-1938

      1945 H 1 Idem, casernements 1905-1943

      1950 H 1-2 Idem, armement équipement 1873-1942

      1955 H 1 Idem, habillementan XIII-1913

      1960 H 1-14 Idem, activités, missions (sécurité dans les théâtres, interventions : port de Bordeaux, incendies de forêts 1893-1952

      1965 H 1 Idem, ordres de service 1923-1953

      - Syndicats, cf.série F, syndicats.

      1970 H 1 Idem, revues, fêtes, cérémonies 1845-1897

      1975 H 1-6 Idem, procès-verbaux du conseil d'administration 1836-1953

      1980 H 1-4 Idem, citations, décorations 1833-1953

      1985 H 1 Idem, dossiers du service du personnel 1950-1962

      1900 H 1 Idem, séances de la commission paritaire 1932-1951

      1995 H 1-7 Idem, traitements et salaires 1810-1961

      2000 H 1-3 Idem, service médical 1900-1952

      2005 H 1 Idem, plaques commémoratives 1894-1946

      2010 H 1 Idem, correspondance 1809-1931

      2030 H 1-2 Idem, matériel, inventaire 1840-1939

      2035 H 1-57 Idem, matériel an X-1964

      2040 H 1-5 Idem, collisions 1931-1953

      2500 H 1 Remises au dépôt d'armes appartenant à des particuliers 1814-1852

      Guerre de 1870-1871 (Sauf mention spéciale, la date du dossier est 1870-1871)

      2600 H 1-5 Guerre de 1870-1871, Défense nationale, emprunts, armement, dépenses

      2610 H 1 Idem, communiqués

      2611 H 1 Idem, dépêches

      2612 H 1-3 Idem, rapports et nouvelles (lettres du Cdt J. de Carayon-Latour)

      2614 H 1-3 Idem, œuvres de guerre et libération du territoire 1870-1873

      2615 H 1-5 Idem, tirailleurs girondins 1870-1872

      2616 H 1-2 Idem, mobiles de la Guerre 1870-1891

      2617 H 1 Idem, Eclaireurs de la Gironde

      2618 H 1 Idem, légion espagnole, registre de comptabilité

      2619 H 1-3 Idem, légion alsacienne et lorraine de la Gironde

      2620 H 1-3 Idem, francs-tireurs girondins

      2630 H 1 Idem, installation du gouvernement à Bordeaux

      2650 H 1 Idem, pétition pour l'internement des sujets allemands résidant en France

      2675 H 1 Idem, logement, ravitaillement des troupes de passage

      2680 H 1 Idem, translation de la poudrerie de Vonges à Saint-Médard-en-Jalles

      2700 H 1-2 Livre d'or 1871-1872

      Guerre de 1914-1918 (Sauf mention spéciale, les dates extrêmes sont 1914-1918)

      2800 H 1-8 Guerre 1914-1918, instructions, circulaires, notes

      2805 H 1-9 Divers, passages des convois militaires, bombardements de Dunkerque, monnaie de billon, heure,

      2810 H 1-2 vagabondage des enfants, limitation de l'éclairage, renforts de gendarmerie, ville d'Ypres

      2815 H 1-3 Service de santé de l'Armée

      2820 H 1-3 Manifestations, propagande

      2850 H 1-2 Visites, réceptions 1916-1919

      2860 H 1-2 Zone des armées 1915-1916

      2865 H 1-10 Circulation

      2870 H 1-4 Police, vente d'alcool, réunions, laissez-passer, cafés, patrouilles, colonie espagnole, gares, concours de la police américaine

      2890 H 1-5 Communiqués

      2930 H 1 Correspondance générale

      2980 H 1 Citations, 7e régiment d'infanterie coloniale 1917-1918

      3000 H 1-3 Surveillance des armes 1914-1916

      3150 H 1 Main-d'œuvre étrangère 1915-1918

      3151 H 1-2 Rapports, récits, lettres de guerre

      3160 H 1-3 Demandes de nouvelles de soldats 1914-1916

      3161 H 1-2 Militaires blessés ou malades, avis aux familles

      3190 H 1-2 Idem, fiches d'entrées à l'hôpital

      3195 H 1-11 Militaires disparus ou tués, avis aux familles

      3196 H 1-34 Idem, remise des fonds et objets aux familles 1915-1921

      3197 H 1-5 Idem, par ordre alphabétique

      3198 H 1-4 Idem, fiches

      3230 H 1 Idem, répertoire

      3235 H 1 Etats des diplômes remis ou non aux familles des morts pour la France

      3240 H 1 Livre d'or du personnel municipal 1914-1920

      3300 H 1 Transferts de corps 1932-1938

      3330 H 1-25 Œuvres de guerres municipales et privées 1914-1921

      3350 H 1 Idem, manifestations et journées diverses 1914-1920

      3500 H 1-5 Secours de guerre 1915

      3520 H 1 Prisonniers de guerre français en Allemagne

      3800 H 1 Prisonniers civils s.d.

      3900 H 1-5 Prisonniers de guerre allemands, rapports de police 1915-1917

      3910 H 12 Réfugiés, états des allocations versées 1914-1920

      3915 H 1-7 Idem, commission municipale 1914-1921

      3950 H 1-4 Idem, par nationalités 1914-1921

      3955 H 1 Etrangers

      3970 H 1 et Suspects 1917-1918

      3971 H 1 Villes et régions dévastées; adoption et parrainage 1917-1922

      3980 H 1 Monuments à la mémoire des soldats bordelais 1919

      3985 H 1 Mémorial, inauguration 24 mars 1929

      3990 H 1 Trophées de guerre 1914-1921

      4000 H 1 Dommages de guerre, plan Dawes 1929-1930

      4010-35 Constatations et évaluation des dégâts commis dans les locaux municipaux par les troupes 1914-1920

      40601-6 Réquisitions militaires 1914-1919

      40801-12 Troupes alliées, essentiellement américaines, ravitaillement, dommages, réception, musique 1917-1921

      En dehors de la série H, on trouve des documents intéressant les affaires militaires dans les fonds suivants :

      Série S

      -Sous-série 3 S : Marine.

      -Sous-série 4 S : Armée.

      -4 S 1-2 : Associations de remplacement mutuel, 1821-1822;

      -4 S 6 : Guide des hôpitaux militaires temporaires et auxiliaires de Bordeaux et de la 18e région, 1914-1918.

      -Fonds Albert-Mengeot : 78 dossiers sur les volontaires royaux de 1814, la journée du 12 mars 1814, les Cent Jours, l'administration anglaise et celle du duc d'Angoulême à Bordeaux, la Garde nationale de Bordeaux, portraits.

      -Fonds J.-J. Mérillau (ancien conservateur du Musée de la Marine de Bordeaux) : marine.

      -Fonds France-Gironde (Ateliers et Chantiers de la Gironde), album photographique de navires de guerre lancés entre 1928 et 1940.

      B. - ARCHIVES MUNICIPALES DE LIBOURNE.

      SERIE H : AFFAIRES MILITAIRES 1791-1940

      Métrage linéaire total : 7,1 m.

      (N.B. : Un certain nombre de documents sont encore à classer.)

      RECENSEMENT

      -Listes préparatoires comprenant tous les garçons dans l'ordre de leur naissance, avec annotations : départs, morts, infirmités, etc., 1795-1827cahiers 1864 à 1940 registres

      -Tableaux des conscrits, 1795-anXII

      1806-1814

      2 cartons

      cohorte, 1813

      -Tableaux de recensement, 1816 à 1940

      12 registres et cahiers

      -Conscription, pièces diverses, 1816-1856

      1 liasse

      ENGAGEMENTS VOLONTAIRES

      Métrage linéaire : 1,30 m

      -Engagements pour voler au secours de la patrie ou de payer pour cet objet, 8 mars 1791 - 27 juin 1791 1 cahier

      -Liste des volontaires (du district de Libourne), pour le premier bataillon de la Gironde qui ont touché leur paie, 1791 1 cahier

      -Registre pour servir à inscrire les noms des citoyens qui voudront voler à la défense de la patrie, 1792-1793

      - Registre pour servir à l'inscription des citoyens qui s'engagent à voler au secours de la Patrie quand ils en seront requis légalement, 11 juillet 1792 - 27 mars 1793.

      -Etat des citoyens qui se sont inscrits sur les registres de la municipalité de Libourne dans les divers bataillons au service de la République, 26 janvier 1793

      -Etat des volontaires qui se sont inscrits pour le recrutement de la commune de Libourne en exécution de la loi du 24 février 1793 1 cahier

      -Engagements volontaires 12 novembre 1792 - 30 novembre 1793 1 cahier

      -Tableau des réquisitions faites aux citoyens inscrits pour le 10e bataillon

      -Tableau des volontaires des divers bataillons requis pour la seconde fois, septembre-octobre 1793 1 feuille

      -Circulaires, 1796-1819 1 dossier

      -Corps de troupes recevant des volontaires, 1817-1854 1 dossier

      Engagements volontaires :

      -Armée de terre : série complète de 1803 à 1928 6 cahiers et 18 registres

      Tables pour 1814-1821,1870-1871, 1882-1886.

      -Engagements pour la durée de la guerre, 1914-1918 1 registre

      -Equipages de la Flotte

      22 septembre 1890 - 18 août 1905 registres

      26 août 1916-23 décembre 1923 registres

      8 février 1924-23 mai 1928 registres

      -Armée coloniale

      26 novembre 1907 - 10 août 1927 registres

      18 janvier 1924-3 mai 1928 registres

      -Ecoles diverses

      9 octobre 1909 - 30 septembre 1927 registres

      Dossiers individuels, 1807-1866 2 liasses

      GARNISON 1792-1815

      -Garnison, commandants de place, officier de santé

      -Garde d'honneur, flanqueurs, vélites, garde-côtes

      -Gendarmerie

      -Casernes, dégâts commis par les troupes anglaises 1 liasse

      -Passage des troupes, logements militaires

      -Lits militaires

      -Tuerie militaire

      -Réquisition de bottes, manteaux, selles et harnais par Lakanal, représentant du peuple, 1794

      ENREGISTREMENT DES CONGES DES MILITAIRES 1791-1812

      -Congés des volontaires de la Gironde, 1791-1796 3 cahiers

      -Congés, 1795-1812

      -Emplacement des troupes de la République françaisebrochures

      -Règlement pour la marche des troupes, an VIII brochure

      CONVOIS MILITAIRES 1795-1815 1 liasse

      -Militaires 1798-1815

      -Militaires retraités, pensionnés

      -Officiers 1 liasse

      -Circulaires

      -Militaires décédés

      -Hôpital militaire, 1810

      TROUPES DE PASSAGE

      -Instructions, 1800-1811 1 carton

      -Troupes de passage, 1794-17961 carton

      -Troupes, logement, fournitures, 1793-1806 1 carton

      -Logement chez les habitants, 1831-1833

      -Extension du casernement, 18741 carton

      -(Logement chez les habitants, registres par rues, 1906-1914 2 registres

      CHEVAUX, 1792-1815

      -Remonte, fournitures, maladies

      -Fourrages, vivres 1 liasse

      -Fournitures aux corps de gardes

      -Chevaux abattus

      ARMES, 1794-1815

      -Etat des armes, réparations, an II - 1815

      -Registre des noms des citoyens qui remettront leurs armes, an II 1 liasse

      -Registre des citoyens requis pour aller travailler à la fonderie de canons d'Abzac, 1794 (travailleurs de pierre, menuisiers, forgerons, serruriers)

      -Garnison 1816-1859, casernement, fournitures 1 liasse

      -Militaires, 1816-1860 1 liasse

      -Garnison, 1880-1914 1 liasse

      "Rapports avec la population

      "Demande de divers régiments par la municipalité

      "Champ de tir et des manœuvres

      -Affaires militaires, 1860-1914 1 liasse

      Dissolution du 15e Dragons, 1921

      -Affaires militaires, 1922-1958 1 liasse

      -Sapeurs-pompiers, 1852-1935 1 liasse

      -Projet d'aérodrome, 1935 1 liasse

      RECENSEMENT

      -des pigeons voyageurs : 1933-1941 et s.d 1 liasse

      -des chevaux : 1914 à 1940 1 liasse 25 grands cahiers

      -fiches des chevaux : 1940 1 carton

      -des voitures hippomobiles : 1914-1940 1 carton

      -des automobiles : 1915-1925 grands cahiers 1 carton 1920-19401 liasse

      Guerre 1870 : Mobilisables 1 carton

      Guerre 1914-1918

      -Réquisitions : chevaux, automobiles, etc., immeubles, logement officiers 2 liasses

      -Communiqués

      -Prisonniers

      -Américains

      -Associations d'entraide

      -Réinhumations 1 liasse

      -Victimes de la guerre - soins - pensions 1 liasse

      -Morts pour la France - avis 1 liasse

      -Disparus 1 registre

      -Martyrologue 1 album

      -Souscriptions des habitants pour monuments aux Morts 1 album

      -Pécule aux familles des victimes 1 registre

      GARDE NATIONALE 1791-1871

      Métrage linéaire : 1,10 m.

      Liasse 1 ; Organisation, 1791-1799.

      Décrets, 29 sept. 1791, 28 prairial an III (16 juin 1795).

      Lettres du Directoire départemental, 1792-1795.

      Correspondance.

      Elections, effectifs, armes

      Rapport, patrouilles

      Colonne mobile, 1798-1799, 5 pièces, 5 tableaux.

      Liasse 2 : 1800-1821, 192 pièces.

      Instructions, 1800-1806-1814.

      Avis et arrêtés, 1805-1810.

      Effectifs.

      Mots d'ordre et de ralliement, 1804.

      Correspondance, 1800-1815.

      Rapports, 1816-1819.

      Etat des hommes de 20 à 60 ans, classés par rues, 1816.

      Fournitures et équipement, 1820.

      Conseil de discipline, 1821.

      Carton 1 : Incorporation, 1794-1815.

      Amendes aux gardes nationaux délinquants, 1794-1796.

      Affiches, 1812-1815.

      Etats des hommes de 20 à 60 ans, 1813.

      Carton 2 : Incorporation, 1827-1849.

      Etats nominatifs de la Garde nationale, 1827 (tableau I, 30 X 1 m).

      Contrôle des effectifs, 1832-1833.

      Jury d'incorporation.

      Relevé des citoyens mobilisables, 1830-1834, 1848-1849.

      Liasse 3 : Rapports sur effectifs, 1827-1829, 5 pièces.

      Habillement, 1830-1849, 80 pièces.

      Equipement par compagnies, 1830-1833, 14 cahiers.

      Uniforme, Brevet.

      Ordres de service.

      Actions souscrites, 1830.

      Liasse 4 : Armement.

      Etat par compagnies, 1830-1835, 15 cahiers.

      Correspondance.

      Etats, 1848-1852, 27 cahiers.

      Carton 3 : Armes.

      Visite et inspection, 1838-1850.

      Tarif des réparations, 1848.

      Liasse 5: Correspondance, 1831-1834.

      Liasse 6: Effectifs, élections, 1831.

      Liasse 7: Effectifs, élections, 1832-1834.

      Liasse 8: Elections, 1836-1840.

      Liasse 9: Elections, 1843-1849.

      Liasse 10 : Correspondance, 1835-1854.

      Conseil de discipline.

      Liasse 11 : Effectifs, 1870-1871.

      Correspondance.

      Rapports journaliers.

      INSCRIPTION MARITIME, 1791-XIXe siècle 1 liasse

      Conscrits marins.

      Gens de mer.

      Examen des marins, 1791-1802.

      Marins prisonniers de guerre, 1811.

      Magasin de vivres, expédition de grains pour l'arsenal de Rochefort, 1814.

      Maîtrise du port, réglementation, Police, 1793-XIXe siècle.

      ARCHIVES NATIONALES

      On consultera :

      - Les Archives nationales. Etat général des fonds, t. II, 1789-1940. Paris, Archives nationales,1978, gr. in-8°, 656 p.

      La principale sous-série qui concerne les affaires 'militaires est la sous-série F9.

      A.- Sous-série F° (Affaires militaires).

      F 941 Service de la troupe à l'intérieur 1790-1821

      105 Offre de chevaux, de cavaliers et d'argent en 1813

      133 Réquisitions 1791-1830

      189 Recrutement, correspondance générale 1792-1831

      273 Idem, engagements volontaires 1818-1832

      306 Désertion 1791-1833

      323 Gendarmerie 1771-1847

      327 Sapeurs-pompiers, documents généraux an XII-1856

      522-525 Garde nationale, 1791-1849 (dossiers chronologiques et alphabétiques par noms de communes)

      826 Compagnie de réserve (créée le 24 floréal an XIII, supprimée le 31 mai 1814)

      893 Gardes d'honneur locales an XIV-1812

      957 Garde d'honneur organisée militairement en 1813

      1033 Gendarmerie d'ordonnance 1806-1807

      1038 Garde royale 1815-1825

      1054 Compagnies départementales créées par la loi du 23 novembre 1815 et supprimées par l'article XIX de la loi du 10 mars 1818 1815-1825

      B.- Autres sous-séries de la série F.

      F 7 Police générale

      F 713360 Usines de guerre, Gironde 1915-1919

      13758 Activité syndicale chez les marins et inscrits maritimes; fédération du Port de Bordeaux 1920

      Cf. aussi les dossiers par départements concernant la gendarmerie, la garde nationale, la surveillance des côtes, la police militaire.

      F 12Commerce et industrie

      F 12 7567-8028Organismes du temps de guerre 1914-1920

      F 15 Hospices et secours

      F 15 3306-3346° Secours aux familles des militaires de l'armée d'Orient 1855-1856

      F 22 Travail et Sécurité sociale

      F 22 530-542 Guerre de 1914-1918, usines de guerre, placement des mutilés de guerre

      F 23 Services extraordinaires des temps de guerre

      F 22 1-22 Service des réfugiés 1914-1918

      C. - Autres séries :

      BB Ministère de la Justice

      BB 23 Grâces militaires (46 articles)

      BB 32 Médaille de la reconnaissance française.

      SERVICE HISTORIQUE DE L'ARMEE

      On consultera :

      -Guide des archives des armées et :

      -Guide bibliographique sommaire (cf. infra, bibliographie générale);

      -CAVIGNAC (J.), Les sources de l'Histoire de Bordeaux et de la Gironde aux Archives de la Guerre, Rev. hist. Bordeaux, n.s., t. XIII, nos 3-4, juill.-déc. 1964, p. 213-223.

      Les registres du recrutement signalés (p. 212) ont été versés aux Archives de la Gironde. Le fonds du ministre de la Guerre (fonds Clemenceau) classé récemment ne contient que peu de chose sur la Gironde : il faut noter cependant la liasse 6 N 142 concernant les troupes américaines en Gironde, 1917-1918.

      Pour les autres dépôts d'archives militaires, on se reportera au Guide bibliographique sommaire d'histoire militaire et coloniale (cf. infra, Bibliographie générale).

    • Bibliographie

      A.- BIBLIOGRAPHIE GENERALE.

      Il n'est pas question de recenser ici tous les ouvrages d'histoire militaire. Nous nous contentons de signaler quelques guides et bibliographies.

      Guide des Archives des Armées, Paris, Berger-Levrault, 1968, in-8°, 40 p.

      Ministère des Armées, E.M.A.T., Service historique. Guide bibliographique sommaire d'histoire militaire et coloniale française. Paris, Impr. Nat., 1969, in-8°, 522 p. :

      1er partie, ouvrages généraux : dépôts d'archives, bibliothèques, et musées intéressant l'histoire militaire; synthèses d'histoire générale et d'histoire militaire; les institutions militaires; uniformes, décorations et ordres de chevalerie; drapeaux et emblèmes, chants; les bibliographies; recueils et dictionnaires encyclopédiques; dictionnaires historiques et biographiques; les périodiques; publications officielles, administratives et techniques sur la guerre; les annuaires; la statistique; la cartographie; l'iconographie militaire et les catalogues d'exposition;

      3e partie,1792-1815 : Révolution et Empire;

      4e partie,1815-1871;

      5e partie,1872-1919;

      6e partie,1920-1945.

      Ministère des Armées, E.M.A.T., Service historique, Bibliographie des historiques de régiments de 1914 à l'époque contemporaine. Paris, 1973-1975, 3 t. en 5 vol., multigr.

      BERNARD (Gildas), Répertoire numérique de la série R. Affaires militaires, 1800-1939. Troyes, Archives départementales de l'Aube, 1970, in-4°, 234 p. Introduction, p. 9-141.

      DEGROISE (Marie-Hélène), Le service historique de l'Armée de l'Air et ses archives, l.n.d., 21 p.

      HANOTEAU (capitaine Jean) et BONNOT (Emile), Bibliographie des historiques de régiments français, Paris, Champion, 1913, in-8°, XIV-354 p.

      MARCHAL (Colonel), Guide des Archives du B.C.A.A.M., Pau, 1977, 60 p., multigr.

      NICOT (Jean), Répertoire numérique des journaux de marche et opérations 1914-1918. Paris, Ministère des Armées, E.M.A.T., Service historique, 1967, in-8°, XIII-383 p.

      B.- BIBLIOGRAHIE LOCALE.

      1° Divers.

      Anonyme, Notice sur le camp de Souge, Bordeaux, impr. G. Moolenaar, 1936, in-8°, 152 p. Bibl. Arch. dép. Gironde, I/J 140.

      Association des anciens élèves du Lycée de Bordeaux, Livre d'Or du Lycée, 1914-1918, Bordeaux, impr. Gounouilhou, s.d., in-8°, 522 p. Bibl. Arch. dép. Gironde, I/J 14.

      Les conscrits réfractaires sous le Consulat et l'Empire, dans Bull. Soc. Arch. et Hist. Libourne, t. XX, 1952, p. 15-16.

      Conseil de Guerre de la 14e division militaire (Bordeaux) : Affaire Rey-de-Bellonner, commandant en chef des Francs-Tireurs de l'Hérault, Bordeaux, A. Ferey, 1871, br. in-8°, 79 p. (Bibl. Arch. mun. Bordeaux, IX-g/292).

      Pierre H. Dufour, lieutenant-colonel d'artillerie (1832-1903), Bordeaux, impr. Durand, 1903, br. in-4°, 8 p. (Arch. mun. Bordeaux IX-9/652).

      BARJAUD (Yves), La mobilisation du 18e corps d'armée en 1914, dans Bull. Soc. Pau, 3e série, XIX (1958), p. 25-35.

      BELLY (Raymond), la 1er division d'infanterie coloniale dans la campagne de France de 1940, dans Assoc. Officiers de Réserve de Bordeaux, n° 183, 1er oct. 1956, p. 37-40-184, 1er janv. 1957, p. 35-42-185, 1er avril 1957, p. 37-43.

      BESSON (Marc), L'espionnite à Libourne en 1914, dans Rev. hist. arch. Libournais, t. XXXIX, 1971, p. 91-98; Libourne en 1870, ibid., t. XL, 1972, p. 120432.

      BIGOT (Ulysse), Cavaliers de Napoléon (1806). Lettre de Simon Mestre, lieutenant au 12e cuirassier à son frère Théophile Mestre à Sainte-Foy-la-Grande, Bull. Soc. arch. et hist. Libourne, t. IV, 1936, p. 42-44.

      CAVIGNAC (Jean), Les sources de l'histoire de Bordeaux et de la Gironde aux Archives de la Guerre, dans Rev. hist. Bordeaux, n.s., t. XIII, nos 3-4, juill. 1964, p. 213-223.

      -Officiers de l'Empire en Bazadais, états de service et attitude en 1815, dans Les Cahiers du Bazadais, n°8, avr. 1965, p. 26-37.

      -Les Cent Jours en Gironde d'après la correspondance de Clausel, dans Rev. hist. Bordeaux, n.s., t. XIV, n° 1, janv.-mars 1966, p. 65-72.

      -Officiers de l'Empire en Libournais, états de service et attitude en 1815, dans Bull. Instit. Aquit. Et. Soc. nos 7-8, 2e trim. 1971, p. 2-9.

      -La délinquance militaire dans la région de Limoges au début du XXe siècle, dans Actes du Cil" Congrès national des Sociétés savantes, Limoges, 1977, section d'histoire moderne et contemporaine, t. I, Paris, Bibl. nat., 1978, p. 173-185.

      CHENEVIER (A.), Le développement de l'industrie des produits chimiques à Bordeaux, dans Rev. Philom. Bordeaux, 1918, p. 74-82.

      CLAVEL (G.), Le port de Bordeaux en 1918, dans ibid., 1919, p. 49-62.

      DELAUNEY, Notice biographique sur le contre-amiral comte Baste (1768-1814), Paris, Baudoin, 1891, br. in-8°, 23 p. (Bibl. Arch. mun. Bordeaux, IX-g/261).

      DOMY (Henry), Un bordelais méconnu : le général Jean Boudet. Bordeaux, Impr. Centrale, 1958, br. in-8°, 24 p., portrait (Bibl. Arch. mun. Bordeaux IX-g/672).

      DUBUCH (J.), Les contrats de remplacement sous le Second Empire, dans Rev. hist. et archéo. Libournais, t. XL, 1972, p. 113-116.

      DUCASSE (Bernard), La jeunesse de Clément Thomas, dans Rev. hist. et archéol. Libournais, t. XXVIII, 1959, p. 97-116; et t. XXVIII, 1960, p. 15-18.

      -Clément Thomas au " Procès d'Avril ", dans ibid., t. XXXII, 1964, p. 97-118; et t. XXXIII, 1965, p. 3-31.

      -L'évasion de Clément Thomas, ibid., t. XXXIII, 1963, p. 97-106.

      FAUVEL (M.), La garde nationale et les levées de volontaires dans le district de Bordeaux, Faculté des lettres de Bordeaux, D.E.S., 1946-1947.

      FERRUS (Maurice), Feuillets bordelais, 2e série, Bordeaux, Delmas, s.d. (1932), in-8°, 232 p. (Les divisions militaires à Bordeaux de 1870 à 1973, p. 43-46; Les commandants du 18e corps d'armée de 1873 à 1932, p. 47-51).

      FOUGEROUSE (P.), Insoumission et brigandage sous la 1er République, dans Rev. hist. et archéol. Libournais, t. XXVI, 1958, p. 38-48.

      GAUDY (G.), Souvenirs d'un poilu du 57e R.I., l'agonie du Mont-Renaud (mars-avril 1918), Paris, Pion, 1921, in-16, VIII-243 p.

      GAULTIER (Henry), Le colonel de Queyrieux et le corps des volontaires vendéens du général de Cathelineau, 1870-1871, Auteuil, F. Blétit (1913), br. in-8°, 1 photo (Bibl. Arch. mun. Bordeaux, IX-f/56).

      HARLE (Edouard), Quelques notes sur le général de Nansouty, créateur de l'Observatoire du Pic du Midi de Bigorre, 1920, br. in-8°, 28 p., extr. du Bulletin Pyrénéen, 1920 (Bibl. Arch. mun. Bordeaux, IX-f /56).

      HARLE (Edouard), Quelques inventions de la Grande Guerre et de la Guerre de 1870, dans Rev. Philom. Bordeaux, 1921, p. 122-134.

      JOUANNET (F.), Statistique de la Gironde, t. II, 2e partie, Bordeaux, Lavigne, 1843, in-4°, 164 p. (Bibl. Arch. dép. Gironde, 5 I/L 1).

      -Administration de la Marine, p. 248-253.

      -Force publique, p. 301-315.

      -Garde nationale.

      -11e division militaire.

      -Gendarmerie.

      LABAT (Gustave), Le vice-amiral Laîné (1796-1875), Bordeaux, Gounouilhou, 1904, in-8°, 28 p. (Arch. mun. Bordeaux IX-g/273).

      -Le vice-amiral Gustave Lugeol (1799-1866), Bordeaux, Gounouilhou, 1904, in-4°, 21 p. (Arch. mun. Bordeaux, IX-g/274).

      -Le contre-amiral comte Pierre Baste, 1768-1814, Bordeaux, Gounouilhou, 1905, br. in-4°, 21 p. (Arch. mun.Bordeaux, IX-g/262).

      LACOMBE (Albert de), Buste du capitaine de Géreaux à Sainte-Radegonde, Bordeaux, Duteil (1895), br. in-4°, 4 p.

      (Arch. mun. Bordeaux, IX-g/272).

      -Un héros oublié, le capitaine de Gêreaux, Libourne, Impr. Libournaise (1900), br. in-8°, 16 p. (Bibl. Arch. mun. Bordeaux, IX-g/271).

      -Statue érigée dans la ville de Libourne à la mémoire du héros de Sidi-Brahim, le capitaine Oscar de Géreaux, Libourne, 1900, br. in-8°, 8 p. (Bibl. mun. Bordeaux, IX-g/716) , et Arch. dép. Gironde, 163 T 6).

      LOIRETTE (G.), La Cour prévôtale de la Gironde et son fonctionnement 1816-1818, dans Rev. hist. Bordeaux, 1934, p. 145-159.

      MAGNEN (R.) et BERTINEAU (A.), Un ancien du 15e Dragons, Thérèse Fugueur, dite Sans-Gêne, 1774-1861, Bordeaux, Delmas, 1936, br. in-8°, 124 p. (Arch. mun. Bordeaux, IX-g/268).

      MATHE (Médecin principal), Si " l'Ecole " m'était contée (historique des bâtiments de l'Ecole Santé navale), Plaquette-souvenir de la promotion Chastaing, Bordeaux, 1959, in-4°, 88 p. (Arch. dép. Gironde).

      MONTOUROY (Bernard), Une fête de charité avec le concours du 57e de ligne, Rev. hist. et arch. Libournais, t. XXXV, 1967, p. 83-100.

      PELLEPORT-BURETE (Vicomte de), Historique de la société des secours aux blessés militaires, dans Actes Académie Bordeaux, 1893, p. 385-409.

      PIVERT (Léon-Pierre), Les mouvements d'anciens combattants à Bordeaux entre les deux guerres, Université de Bordeaux-III, D.E.S. Hist. cont., 1967, 184 p. dactyl.

      POITRINAL (L.), La manufacture générale des munitions, dans Rev. hist. Bordeaux, 1918, p. 169-179.

      RAMARONY (Oh.), La Croix-Rouge française à Bordeaux pendant les premiers mois de la guerre de 1914, dans Ibid., 1915, p. 49-65.

      ROUSSELOT (Ernest), Napoléon à Bordeaux. Passages et séjours de l'Empereur et de ses troupes dans la Gironde, 1807-1809., dans Rev. hist. Bordeaux, 1908, et br. in-8°, 122 p. (Arch. mun. Bordeaux, IX-g/267).

      SAUBESTE (F.), Le capitaine Louis Michel Ferrand, Paris, Gedalge, 1918, br. in-8°, 157 p. (Arch. mun. Bordeaux, C-7/35).

      SCHNAPPER (Bernard), Deux entreprises de remplacement militaire à Bordeaux, 1822-1851, dans Mélanges G. Jacquamyn, Bruxelles, 1968, p. 563-572.

      -Le remplacement militaire en France, Paris, E.P.H.E., 1968, in-8°, 326 p. (les actes de remplacement de la Gironde sont la base de cette étude).

      SOULE (Gal. W.), Le contre-amiral Baste, dans Bull. soc. hist. et arch. Libourne, t. XIII, 1945, p. 11-18.

      Quatre lettres de Charles Lambert, soldat de l'armée d'Orient, dans Rev hist. et arch. Libournais, t. XXII, 1954, p. 103-109.

      ULMO, Etude historique sur le combat de Nuits (18 déc. 1870), Lyon, impr. Poncet, 1907, in-8°, 93 p. (3e bataillon de Mobiles de la Gironde).

      VOVARD (André), Un caporal girondin décoré de la Légion d'honneur en 1807, dans Rev. hist. Bordeaux, 1912, p. 136.

      Les marins de la Gironde sous la Révolution et l'Empire, Bordeaux, Mounastre-Picamilh et Paris, Roger de Chesnoviz, 1913, in-12, VI-211 p.

      Le patrimoine de la Légion d'honneur dans le département de la Gironde, dans Rev. philom. Bordeaux, 1914, p. 220-255. Un centenaire, la retraite du général L'Huillier dans la Gironde, dans Ibid., p. 112-126.

      Les Girondins titulaires d'armes d'honneur, membres de la Légion d'honneur, dans Rev. hist. Bordeaux, 1911, p. 348-349 La défense de la Gironde en mars-avril 1814, dans Ibid., 1915, p. 131-137.

      2° Ouvrages et articles de M. Robert Dufourg.

      Bordeaux, capitale tragique et la base navale de Bordeaux-Le Verdon (mai-juin 1940), Paris, éd. Médicis, 1958, n-8°, 235 p. (en collab. avec L. G. Planes).

      Le 18e Corps d'Armée en 1939-1940, dans Actes Académie Bordeaux, 1975, p. 51-59.

      Articles parus dans le Bulletin de l'Association des officiers de réserve de Bordeaux (Arch. dép. Gironde, 6 I/L 152) :

      -Les frères Duranteau, soldat et marin bordelais, n° 146, 1er juill. 1947, p. 12-15.

      -L'arrivée à Bordeaux d'un régiment en 1848 (27e de ligne), n° 151, 1er oct. 1948, p. 9-11.

      -Adieux au 57e, ou le 57e en images d'Epinal, n° 158, 1er juill. 1950, p. 9-15.

      -Les régiments gascons dans la bataille de Verdun, n° 180, 1er janv. 1956, p. 31-40, et 181, 1er avr. 1956, p. 33-41.

      -Quand en 1917 les Gascons enlevaient le Chemin des Dames, n° 182, 1er juill. 1956, p. 35-41; et n° 183, 1er oct. 1956, p. 23-31.

      -La part des régiments gascons dans la victoire de 1918, n° 187, 1er oct. 1957, p. 25-42; 188, 1er janv. 1958, p. 31-42; 189, 1er avr. 1958, p. 32-45.

      -La 4e division d'infanterie coloniale dans la campagne de 1939-1940, n° 190, 1er juill. 1958, p. 15-40 (en collaboration avec M. Cassiède).

      -Les trois frères Colbert, cavaliers de Napoléon et gardes nationaux à Bordeaux, n° 190, 1er juill. 1958, p. 41-52; 191, 1er oct. 1958, p. 21-47; 192, 1er janv. 1959, p. 40-43.

      -Les cavaliers de Balthazar (10e cuirassiers) n° 194, 1er juill. 1959, p. 33-47.

      -Deux régiments d'artillerie comme bien d'autres : 14e et 24e (Tarbes), n° 195, 1er oct. 1959, p. 33-48; 196, 1er janv. 1960, p. 29-45.

      -Un régiment de la région sur les traces des Croisés, 1919-1922 (412e R.I., de Limoges), n° 197, 1er avr. 1960, p. 45-47; 198, 1er juill. 1960, p. 29-35.

      -Pitié pour les hommes (1917), nos 199 à 204, 1960-1962.

      -Carnet de route d'un cuirassier du 18e à l'Armée du Rhin, 1870, n° 204, 1er janv. 1962, p. 43-48; 206, 1er juill. 1962, p. 23-28.

      -49e R.I., régiment de Gassion (et 249e), n° 210, 1er juill. 1963, p. 41-43; 211, 1er oct. 1963, p. 13-40.

      -Un brillant cavalier léger, Curély, d'après ses " Itinéraires ", n° 212, 1er janv. 1964, p. 27-47.

      -Fuentès de Onoro (1811) (15e dragons), le 15e dragons à Vittoria, Beauregard, dragon de Noailles, Barthélémy, colonel du 15e dragons; n° 213, 1er avril 1964, p. 33-37, 38, 41-44.

      -Montceaux-les-Provins et Marchais-en-Brie, 6, 9 septembre 1914 (35e D.I.), n° 215, 1er oct. 1964, p. 26-30.

      -Le 57e à la Ville-au-Bois, Ibid., p. 33.

      -La 68e division de réserve en 1914, Ibid., p. 30.

      -Brave 18e, je te connais, Ibid., p. 37-44 et n° 216, p. 37-46.

      -Il y a cent cinquante ans, le premier colonel du 144e (Doudin de Roville), n° 217, 1er avril 1965, p. 35.

      -Lucien Mieille du 18e, poète et musicien, ibid., p. 41-42.

      -Le Terrible 57e !, n° 218, 1er juill. 1965, p. 23-43; n° 219, 1er oct. 1965, p. 23-25 (en collaboration avec le médecin-colonel Ferron).

      -Les débuts du commandement du général Pétain à Verdun, n° 222, 1er juill. 1966, p. 44-51.

      Historiques de régiments.

      57 e régiment d'infanterie.

      GAUDY (G.), Souvenirs d'un poilu du 57e R.I., Paris, Plon, 4 t., 263, 235, 240 et 228 p.

      COURAUD (Cdt P.) et FERRON (médecin-major M.), Le 57e pendant la Grande Guerre, 1925, 331 p.

      Anonyme, Historique du 57e R.I. (1914-1918), Rochefort-Nobertin, 1921, 55 p.

      Anonyme, Historique du 57e R.I., la campagne de 1939-1940. Bordeaux, s.n., 1954, p. 79.

      BERTHEMET (Capitaine), Historique du 57e R.I., Bordeaux, G. Gounouilhou, 1901, in-8°, 304 p. (Arch. dép. Gironde, J 194).

      Anonyme, Tricentenaire du 57e R.I., camp de Souge, 9 juillet 1967, s.l., 1967, non paginé (32 p.) (Arch. dép. Gironde, L .412).

      144e régiment d'infanterie.

      Anonyme, Historique du 144e R.I. (1914-1918), Bordeaux, Delmas, 1920, 48 p.

      139e régiment d'infanterie territoriale.

      Anonyme, Historique du 140e R.I.T., 1914-1918, Libourne, L. Grulle, s.d., 15 p.

      140e régiment d'infanterie territoriale.

      Anonyme, Historique du 140e R.I.T., 1914-1918, Bordeaux, Delmas, 1920, iip.

      18e légion de gendarmerie.

      Anonyme, Historique de la 18e légion de gendarmerie, 1914-1918, Paris, Lavauzelle, 1920, 91 p.

      15e dragons.

      Anonyme, Historique du 15e régiment de dragons, campagne 1914-1918, Paris, Chapelot, s.d., 72 p.

      MAGNEN (René), Noailles-Cavalerie, 15e dragons, Bordeaux, Delmas, 1953, 89 p. [cf. aussi DUFOURG (R.), ASSOC. Off. réserve Bordeaux, n° 213 1964, p. 33-44].

      Mobiles de la Gironde (1870-1871).

      BONNAL (C), Pétition des anciens mobiles du 3e bataillon de la Gironde pour faire décorer son dévoué président, M. Léon Colomès, Bordeaux, s.d., br. in-4°, 16 p. (Arch. mun. Bordeaux, IX-g/265).

      BOUCHERIE (J.), Historique du 5e bataillon de mobiles de la Gironde, Bordeaux, impr. Taffard, 1915, in-8°, 116 p.

      (chap. I : renseignements généraux sur l'organisation de la Garde nationale mobile de la Gironde, p. 7-10)

      (Arch. dép. Gironde, I/J 120).

      BUJAC (Colonel), Mobiles démobilisés, corps francs de la Gironde. Bordeaux, 1913, 106 p. (Arch. dép. Gironde, 4 L 1413 l).

      GERARD (F.), Le 25e régiment de mobiles de la Gironde, Bordeaux, 1902, 239 p. (Arch. dép. Gironde, 4 L 14135).

      KEHRIG (H.), Le 5e bataillon des mobiles de la Gironde 1870-1871, Bordeaux, 1889, 23 p. (Arch. dép. Gironde), 4 L 14136).

      MONLAUR (Eugène de), Le commandant Joseph de Carayon-Latour et les mobiles de la Gironde, Bordeaux, Féret et Fils, 1915, in-8°, 328 p. (Arch. mun. Bordeaux,I-6/28).

      Bibliographie des deux Restaurations et des Cent Jours en Gironde (1814-1815).

      Bien que l'histoire des deux Restaurations et les Cent Jours dépasse les simples aspects militaires, Ventrée des Anglais à Bordeaux le 12 mars 1814, la part des volontaires royaux à cette journée, la tentative de résistance de la duchesse d'Angoulême à Clauzel et de formation de la Légion Marie-Thérèse, le procès des généraux Faucher touchent autant à l'histoire militaire qu'à l'histoire tout court. Tous ces événements donnèrent lieu à une abondante littérature locale. Les épisodes proprement militaires étant peu nombreux dans l'histoire d'un département assez éloigné des frontières pour avoir servi de capitale-refuge pendant les trois guerres du siècle écoulé, il nous a paru intéressant de faire figurer dans cette introduction cette bibliographie dressée en 1965 à l'occasion d'un article sur la correspondance de Clauzel avec les autorités militaires centrales pendant son séjour à Bordeaux. Quelques additions ont été faites depuis cette date.

      J. CAVIGNAC.

      CADRE DE CLASSEMENT

      A.- Généralités :

      Aa - Histoires de la Restauration.

      Ab - Divers.

      B.- 1814 :

      Ba - L'invasion.

      Bb - La journée du 12 mars 1814.

      Bc - lre Restauration.

      C.- 1815 :

      Ca - Départ de la Duchesse d'Angoulême et arrivée de Clauel.

      Cb - Les Cent Jours.

      Cc - Les Frères Faucher.

      D.- Biographies.

      E.- Départements voisins.

      F.- Inconographie.

      A. - Généralités.

      Aa - Histoire de la Restauration.

      BERTIER DE SAUVIGNY, La Restauration, Paris, Flammarion, 1955, 652 p. (Arch. dép. Gir. J. 227).

      HOUSSAYE (H.), 1814-1888.

      - 1814-1889 et 1890.

      LUBIS (M. F. P.), Histoire de la Restauration, Paris, Soc. d'hist. de la Restauration, 1837-1838, 3 vol. in-4° (Bibl. num. Bordeaux, H. 10144).

      THIRY (J), La première Restauration, 1941.

      VAULABELLE (Achille de), Histoire des deux Restaurations jusqu'à la chute de Charles X en 1830, Paris, Perrotin, 1846-1854, 7 vol. in-8° (Bibl. mun. Bordeaux, H. 10155).

      VIEL-CASTEL ('Louis de), Histoire de la Restauration, Paris, Michel Lévy frères, 1860-1878, 20 vol., in-8° (Bibl. mun. Bordeaux, H. 10151).

      Autres histoires :

      Ch. Lacretelle, 1829.

      Capdefigue, 1831 (8 vol.)

      Lamartine, 1853 (8 vol.).

      Reynald, 1862.

      Ab - Divers.

      DAUDET (Ernest), La terreur Blanche, épisodes et souvenirs, 1815, Paris, Hachette, 1900, in-8°, 294 p. (Bibl. mun. Bordeaux H. 10185).

      DELANDINE DE SAINT-ESPRIT (J.), Le panache d'Henri IV ou les phalanges royales en 1815, Paris, A. Eyron, 1817, 2 vol. in-8°, 376 et 380 p. (t. I : armée royale du Midi) (Bibl. mun. Bordeaux, H. 10156).

      GERMOND DE LAVIGNE, Les pamphlets de la fin de l'Empire, des Cent Jours et de la Restauration, 1879, in-8° (Bibl. mun. Bordeaux, H. 1864).

      Recueil de pièces intéressantes relatives aux événements qui ont lieu à Bordeaux et dans le département de la Gironde en 1814 et 1815, Bordeaux, Fernel, 1817, in-12, 119 p. (Arch. mun. Bordeaux IX-E/54; et Bibl. nat. Lb 45 (catalogue Histoire de France, t. III, section, VI, p. 210 et s.) : n° 10.

      N° 11 : 1er tableau : Précis historique du 12 mars 1814 et réception de Mgr le duc d'Angoulême à Bazas et à Bordeaux, Bordeaux, A. Brossier, mars 1816.

      2e tableau : Tableau du corps désigné sous le nom de garde royale à pied de Bordeaux, qui a concouru au rétablissement de la maison de Bourbon sur le trône de France, en opérant, à Bordeaux, la journée du 12 mars 1814, Bordeaux, imp. de L.F., s.d.

      4e tableau : Tableau des volontaires royaux à pied de Bordeaux et du département de la Gironde organisés en mars et avril 1814, comprenant les compagnies de MM. de Villeneuve, du chevalier Dunoguès de Castel, Gaillard et de Solminhac, de Chaume, Bordeaux, A. Brossier, s.d.

      5e tableau : Tableau de la garde royale de Périgord, Quercy et Agenais, agrégée à celle de Bordeaux, formée dans le principe sous le nom d'Union royale en 1812 et 1813, dont le chef était M. le chevalier de La Roche-Aymon, Bordeaux. imp. de Simard, s.d.

      6e tableau : Précis historique des événements arrivés à Bordeaux et dans le département de la Gironde pendant les mois de mars, avril, mai, juin, 1815, Bordeaux, imp. de la Faye, s.d.

      8e tableau : Tableau comprenant les personnes inscrites pour former la garde du roi, celles qui ont souscrit comme ayant répondu à l'ordonnance du roi du 9 mars 1815, les détachements partis pour Nismes. et ceux qui ont eu l'honneur d'accompagner S.A.R. Madame, Duchesse d'Angoulême à Pauillac, Bordeaux, imp. de Simard, s.d.

      9e tableau : Volontaires royaux du département de la Gironde qui ont répondu à l'ordonnance du roi du 10 mars 1815, et qui ont fait preuve de dévouement lors de l'approche de Clausel et de ses troupes, Bordeaux, imp. Moreau, s.d.

      11e tableau : Volontaires royaux d'une partie du département de la Gironde qui ont répondu à l'ordonnance du roi du 10 mars 1815, et qui ont fait partie de la Légion Marie-Thérèse, Infanterie, pendant l'interrègne, par Jacques DEJERNON, imp. de Moreau, s.d., le tout en 1 vol., in-fol.

      Lb 46 (Cent Jours) :

      N° 74 : Bordeaux au mois de mars 1815. par Gaye de MARTIGNAC fils, Bordeaux, Lawalle, s.d.

      N° 75 : Idem, avec des notes du général Clauzel, Paris, imp. de F. Locque, 1830, in-8°.

      N° 76 : La Duchesse d'Angoulême à Bordeaux., par M.A.D.B.P., Versailles, imp. J.-A. Lebel, 1815, in-8°.

      N° 77 : Lettres de la comtesse de D. à M. sur les événements qui se sont passés à Bordeaux au 1er avril 1815, Bordeaux, Lavigne jeune, s.d., in-8°.

      N° 402 : Campagne de 1815, ou les Bourbons, les maisons militaires de Louis XVIII et de Monsieur et les volontaires royaux de Paris, du Midi, de la Bretagne et de la Vendée, dédiée à S.A.R. Monsieur, Paris, chez le chevalier de Rozevïlle, mai 1816, 1 vol. in-8° (signé F. = Foulaines).

      2 - 1814

      Ba - L'invasion.

      British visitors to Bordeaux in 1814 attached to the Army of the Duke of Wellington, captain John Henry Cooke, William Graham, F. Seymour Larpent, juge. 13 feullets dactyl. (Arch. Mun. Bordeaux, fonds H. G. Kramer, n° 54).

      GELINEAU (Dr), Histoire de Blaye pendant les dernières années de l'Empire. Siège de 1814, Surgères, imp. de J. Tessier, 1885, in-8° (Bibl. nat. Lh5 1158).

      JOINVILLE (Pierre de), Les derniers jours de l'Empire à Bordeaux, la mission du sénateur Cornudet dans la Gironde (déc. 1813 - avril 1814), dans Rev. philom. Bord., 1913, p. 289-306.

      RAMBAUD (Jacques), L'esprit public dans le Sud-Ouest et l'entrée des Anglais à Bordeaux (1814), dans Rev. hist. Bordeaux, 1914, p. 224-245.

      VIDAL DE LA BLACHE (Capitaine J.), L'évacuation de l'Espagne et l'invasion dans le Midi, 2 vol., 1912-1914.

      VOVARD (André), Un centenaire : la retraite du général L'Huillier dans la Gironde (mars-avril 1814), dans Rev. philom. Bordeaux, 1914, p. 112-126.

      -La défense navale de la Gironde en mars-avril 1814, dans Rev. hist. Bordeaux, 1915, p. 131-137.

      -Un centenaire : les Anglais à Bordeaux en 1814, dans Rev. des Etudes napoléoniennes, t. VI, p.t 259-285 (Arch. mun. Bordeaux D6/31).

      Bb - La journée du 12 mars 1814.

      Recueil de pièces intéressantes, nos 10, 11, 12.

      Bertier de SAUVIGNY, op. cit., p. 128-152.

      LUBIS, op. cit., t.I, p. 435-442.

      VAULABELLE, op. cit., t. I, p. 230-237.

      VIEL-CASTEL, op. cit., t. I, p. 171-181.

      ALBERT (Philippe), La France régénérée par les Bourbons, poème. Bordeaux, Moreau, s.d., 12 p. (Bibl. mun. Bordeaux, Mél. hist. 25768 (6), 2e vol., pièce 18).

      BARENNES (J.), Le 12 mars 1814 à Bordeaux, d'après les souvenirs de Ferrère, dans Rev. hist. Bordeaux, 1914, p. 371-381.

      BOUGLE (M. C. X.) fils, L'anniversaire d'un beau jour. A propos mêlé de vaudevilles à l'occasion du douze mars. Bordeaux, Lavigne jeune, 1822 (Arch. dép. Gir. 4 L 1412-2).

      CHARROL (M.), Le Brassard de Bordeaux, dans Soc. arch. Bordeaux, 1912, p. XXXIV-XXXV. (c.-r. de Mengeot).

      COUDERT (Pierre), (imprimeur, propriétaire de l'Indicateur) au Roi : sur la suppression de l'Indicateur après le 12 mars et la publication du Mémorial bordelais par Lavigne, in-8°, 16 p. (Arch. dép. Gir. 4L 1411-8).

      DUFOURG (Robert), Le 12 mars 1814 à Bordeaux, La Rochelle, éd. Rupelle, 1931, in-8°, 104 p. (Arch. mun. Bordeaux IX-E/88).

      DEJERNON (J.), Tableau du corps désigné sous le nom de garde royale à pied de Bordeaux. Bordeaux, Louis Fage, 1815.

      DURIEUX (Joseph), Le Brassard de Bordeaux, dans Bull. hist. et archéol. du Périgord, t. XXXVIII, 1911, p. 92-93.

      FERRUS (Maurice), Le centenaire du 12 mars 1814. Une page d'histoire locale, Bordeaux, Gounouilhou, 1914, 38 p. (Arch. mun. Bordeaux IX-E/89).

      LACAZE-BASTARD (J.), La journée du 12 mars 1814 (relation dictée en 1868 par une Bordelaise), dans le Correspondant, 10 mars 1914, p. 397-410.

      LUBIS (F.-L.), Bordeaux, souvenir de 1814, extrait du Saphir, 1832, p. 205-214 (Arch. dép. Gir. 4L 1412-11).

      LYNCH (Comte), Correspondance relative aux événements qui ont eu lieu à Bordeaux dans le mois de mars, Bordeaux, Lavigne, 1814 in-8°, 41 p. (Arc. mun. Bordeaux B-4/21, p. 1 et IX-E/91).

      -Mémoire justificatif adressé à Sa Majesté Louis XVIII par MM. les Officiers du Corps de cavalerie légère, connu d'abord sous le nom de Partisans de la Gironde et ensuite sous celui de Chevau-légers de Brons, Bordeaux, impr. de Simard, juill. 1814, 34 p. (Arch. dép. Gironde 4L 1412-10) .

      MARIAVAL (P.-O.), Second mémoire adressé à Sa Majesté Louis XVIII en faveur du corps de cavalerie légère connu d'abord sous le nom de partisans de la Gironde, et ensuite sous celui de Chevau-légers de Brons, Bordeaux, imp. de Simard, 16 sept. 1814, 20 p. (Arch. dép. Gir. 4 L 1412-8).

      MENGEOT (Albert), Le brassard de Bordeaux, 12 mars 1814. Notes et documents, Bordeaux, Bière, 1912, in-4°, 72 p. (Le fonds A. Mengeot (78 dossiers) se trouve aux Archives municipales de Bordeaux et est doté d'un répertoire numérique)

      (Arch. dép. Gir. 4 L 1070; Arch. mun. Bordeaux, J-5/1).

      MONDENARD DE ROQUELAURE, Epître à S.A.R. Mgr le duc d'Angoulême au sujet de son heureuse entrée à Bordeaux, le 12 mars 1814. Bordeaux, Racle, 7 p. (Bibl. mun. Bordeaux, Mél. hist. 25768, 2e vol. pièce 16; Arch. mun. Bordeaux, B-4/14, fol. 158).

      PUJOS (Félix), Procès intenté par le Conseil municipal de Bordeaux à l'auteur de la Tribune de la Gironde, relativement à la journée du 12 mars 1814, Périgueux, F. Dupont, 1820, in-8°, 289 p. (Arch. dép. Gir. 4L 1411-2; Arch. mun. Bordeaux B-4/21, fol. 245).

      -Pièces justificatives dans le procès intenté au sieur Félix Pujos, ex-éditeur de la Tribune de la Gironde, Bordeaux, Lawalle jeune et neveu, mars 1821, in-8°, 38 p. (Arch. dép. Gir. 4 L 1411-1).

      QUEYRIAUX (B. de), Notice sur la garde royale à Bordeaux. La journée du 12 mars 1814 et le Brassard de Bordeaux. s.l.n.d. (1827), in-4°, 15 p. (Arch. mun. Bordeaux C-9/29).

      ROLLAC (J.-S.), Exposé fidèle des faits authentiquement prouvés qui ont précédé et amené la journée de Bordeaux au 12 mars 1814, Paris, A. Egron, 1816, in-8°, 230 p. (Arch. dép. Gir. 4L 1412-12; Arch. mun. Bordeaux, IX-E/87 et B-4/14, fol. 1).

      -Le royalisme prouvé par les faits, ou exposé des causes et des résultats de la journée du 12 mars 1814, 2e éd., Paris, A. Lance, mars 1820, in-8°, 92 p. (Arch. dép. Gir. 4L 1411-1).

      -Mémoire sur les événements du 12 mars 1814 et les services rendus par J.-S. Rollac, Paris, Imp. de Trouvé, 1828, in-4°, 58 p. (Arch. mun. Bordeaux, IX-E/86).

      VILLENEUVE, Tableau de la situation où se trouvait le département de la Gironde à l'époque du douze mars, Bordeaux, Lavigne jeune, 1814, 24 p. (Arch. dép. Gir. 4 L 1412-9; Bibl. mun. Bordeaux H. 10216, pièce 3); (Arch. mun. Bordeaux, IX-E/93).

      VOVARD (A.), Trois conspirateurs en 1814 (Lynch, maire de Bordeaux, Both de Tauzia et Puységur, adjoints), dans Rev. hist. Bordeaux, 1918, p. 36-45.

      -Cercle du douze mars. Procès-verbal de la séance du lundi 17 février 1823. Inauguration du buste de Louis XVIII, s.l.n.d. in-8°, 22 p. (Arch: mun. Bordeaux B-4/14, fol.114).

      -Chant du douze mars, Bordeaux, Lavigne jeune, s.d., in-4°, p. (Arch. mun. Bordeaux, B-4/14, fol. 162).

      -Etrennes royales de la ville de Bordeaux, dédiées à M. le duc de Damas, Bordeaux, A. Brossier, 1818 (liste des chevaliers du Brassard).

      -Impromptu gascon sur l'arrivée de LL. AA. RR., par Catherine la Bourbonnaise, dame de la Halle de Bordeaux, Bordeaux, imp. Vve J.-B. Cavazza, 1 fol. (Bibl. mun. Bordeaux, mél. hist. 25768-6, 2e vol., pièce 17).

      -Mairie de Bordeaux. Copie de la lettre de Mylord Dalhousie à S.A.R. Mgr le duc d'Angoulême, Bordeaux, 17 mars 1814, impr. Racle, 1 fol. (Bibl. mun. Bordeaux, mél. hist. 25768-6, 2e vol., pièce 12 bis).

      -Nouvelles officielles. Bulletin de l'Armée anglaise (et extrait d'une lettre du comte Demars, capitaine des gardes de Monsieur à son fils, datés de Vesoul le 22 février dernier, arrivée à Bordeaux le 25 de ce mois), Bordeaux, imp. Vve J.-B. Cavazza, 1 fol. (Arch. dép. Gir. 4 L 1411-9).

      -Proclamation de S.A.R. Mgr le Duc d'Angoulême, s.d., 1 fol., Bordeaux, impr. Vve J.-B. Cavazza (autres exemplaires datés du 10 février 1814, à Saint-Jean-de-Luz) (Arch. dép. Gir. 4 L 1412-1).

      -Proclamation des Alliés et du duc d'Angoulême, Saint-Jean-de-Luz, 10 févr. 1814 (manuscrit) (Bibl. mun. Bordeaux, mél. hist. 25768-6, 3e vol., pièce 6, annexe 1).

      -Proclamation de S.A.R. le Duc d'Angoulême, Bordeaux, 15 mars 1814, Bordeaux, Lavigne jeune, 1 fol. (ibid., annexe 3 et Arch. dép. Gir. 4 L 1412-1).

      -Le Retour désiré, couplets chantés sur le Grand-Théâtre de Bordeaux en présence de S.A.R. Mgr le Duc d'Angoulême, 29 mars 1814, Bordeaux, Moreau, 3 p. (Bibl. mun. Bordeaux, mél. hist. 25768-6, 2e vol. pièce 19).

      -Tableau des volontaires royaux à cheval de Bordeaux qui ont servi de gardes du corps à S.A.R. Mgr le Duc d'Angoulême en mars 1814, Affiche, Bordeaux, Lavigne, 1815, 53 X 75 cm (Bibl. Arch. dép. Gironde 6 Z 153).

      Bc - 1re Restauration.

      FERBOS (René), Relation du passage du duc d'Angoulême à Martillac le 22 mars 1814, dans Burdigala (28 fév. 1914).

      -Proclamation de S.A.R. Mgr le Duc de Berry, publiée à Caen le 14 avril 1814, Bordeaux, imp. Vve J.-B. Cavazza, 1 fol. (Arch. dép. Gir. 4L 1412-3).

      -Adresse du gouvernement provisoire à l'armée française. Paris, le 15 avril 1814, et adresse du maire de Blaye à ses concitoyens, Bordeaux, imp. Vve J.-B. Cavazza, 1 fol. (Arch. dép. Gir. 4L 1412-4).

      -Discours prononcé par Mgr l'Archevêque de Bordeaux, à la bénédiction des drapeaux de la Garde communale de la ville de Bordeaux, dans l'église cathédrale de Saint-André, le dimanche 1er mai 1814, Bordeaux, imp. Vve J.-B. Cavazza, 8 p. (Arch. dép. Gir. 4 L1412-7).

      -Mairie de la ville de Bordeaux. Le Maire de la ville de Bordeaux à ses concitoyens, Bordeaux, Racle, 1 fol. (proclamation de Lord Dalhousie) (Arch. dép. Gir. 4 L 1412-6).

      -Discours prononcé par M. l'Archevêque de Bordeaux, au service solennel pour les rois Louis XVI et Louis XVII, la reine Marie-Antoinette d'Autriche et Madame Elisabeth de France, en présence de S.A.R. Mgr le Duc d'Angoulême, le samedi 21 mai 1814, Bordeaux, P. Beaume, 7 p. (Arch. dép. Gir. 4 L 1412-7).

      -Archives modernes de Langon, Chronique de M" Lafargue, 1789-1840, éd. critique par J. Cavignac, Bordeaux, Courrier d'Aquitaine, 1972, n, 8°, XIV, 195 p., p. 35-48 (entrée des Anglo-Portugais à Langon).

      C. 1815.

      Ca - Le départ de la duchesse d'Angoulême (On peut trouver des lettres et états nominatifs concernant les volontaires de la Légion Marie-Thérèse de Bordeaux en 1815 au Service historique de l'Armée, sous les cotes Xk 59 et 60, et des documents sur l'Ordre du Lys aux Archives départementales de la Gironde, I M 872-873) et l'arrivée de Clauzel.

      DAUDET, op. cit., chap. I, p. 1-30.

      LUBIS, op. cit., t. II, p. 317-344.

      VAULABELLE, op. cit., t. II, p. 307-318.

      VIEL-CASTEL, op. cit., t. II, p. 407-421.

      A.D.B.P. Alphonse de BEAUCHAMPS, La duchesse d'Angoulême à Bordeaux, ou relation circonstanciée des événements politiques dont cette ville a été le théâtre en mars 1815, suivie du rapport inédit de M. le Comte de Lynch, Versailles, J.-A. Lebel, 1815, in-8°, 96 p. (Arch. mun. Bordeaux, B-4/21, fol. 195; Bibl. nat. Lb 46, n° 76).

      JEANVROT (Raymond), La duchesse d'Angoulême à Bordeaux, dans Neptunia, Bordeaux, n° 28, 4° trim., 98 p. (Arch. num. Bordeaux V6/488, p 19 et IX-E/98).

      LAURENTIE (François), Souvenir de 1815. (Lettre de la duchesse d'Angoulême sur les Cent Jours à Bordeaux), dans Correspondant du 25 août 1913, p. 650-682.

      MARTIGNAC (Gaye de), fils, Bordeaux au mois de mars 1815, ou notice sur les événements qui ont précédé le départ de Madame la Duchesse d'Angoulême, Bordeaux, Lawalle jeune, s.d., in-8°, 56 p. (Bibl. nat. Lb 46, 74 et 75; Bibl. mun. Bordeaux, mél. hist. 25768-6), 3e vol., pièce 15; Arch. mun. Bordeaux B-4/21, fol. 52 et 1-8/27).

      TOUSSAINT DE TENNE (J.), jeune, Les regrets des Bordelais au départ de S.A.R. Madame la duchesse d'Angoulême (poème), Bordeaux, imp. Vve J.-B. Cavazza, 4 p. (Arch. dép. Gir. 4 L 1411-7).

      -Lettre de Madame la Comtesse de D. à M. sur les événements qui se sont passés à Bordeaux au 1er avril 1815, Bordeaux, Lavigne jeune, 1815, in-8°, 21 p. (Bibl. mun. Bordeaux, mél. hist. 25768-6, 3e vol., pièce 6, et mun. Bordeaux, IX-E/96).

      -Programme des dispositions concertées entre les autorités militaires et civiles pour la réception de LL. AA. RR. Mgr et Madame la Duchesse d'Angoulême à Bordeaux, le 5 mars 1815, Bordeaux, Racle, 1815, in-8°, 7 p. (Arch. H 10216, pièce 2; Arch. mun. Bordeaux, IX-E/95; Bibl. nat. Lb 46, n° 77).

      -Tableau des personnes inscrites pour former la garde du Roi au 9 mars 1815, Affiche, Bordeaux, Simard, 1815, 53 X 75 cm (Arch. dép. Gironde 6 Z 154).

      Cb - Les Cent Jours.

      LE GALLO, Les Cent Jours, essai sur l'histoire intérieure de la France depuis le retour de l'île d'Elbe jusqu'à la nouvelle de Waterloo, thèse, Paris, 1924.

      CAVIGNAC (Jean), Les Cent Jours à Bordeaux à travers la correspondance de Clausel, dans Rev. hist. Bordeaux, 1966, p. 65-72.

      CLAUSEL, Exposé justificatif de la conduite politique de M. le Lieutenant-Général comte Clausel depuis le rétablissement des Bourbons en France jusqu'au 24 juillet 1815, contenant la relation exacte des circonstances qui ont suivi et précédé son entrée à Bordeaux en qualité de gouverneur de la 11e division militaire - par lui-même - avec une carte géographique, Paris, Pillet, 1816, in-8°, 136 p. (Bibl. mun. Bordeaux, H 10157; Arch. mun. Bordeaux, B-4/21, fol. 124).

      VERRIER (J.-M.), Sur les traces de la Congrégation à Bordeaux sous les Cent Jours, dans Rev. hist. de l'Eglise de France, juill.-déc. 1955.

      Oc - Les frères Faucher (Les archives des frères Faucher se trouvent aux Archives municipales de La Réole, sous les cotes II 22 à II l20 (procès : II 76 à 83).

      Notice dans Six (Georges), Dictionnaire biographique des généraux et amiraux français de la Révolution et de l'Empire, Paris, G. Saffroy, 1934, t. I, p. 438-440; et dans Vaulabelle, op. cit., t. III, p. 501-523.

      Procès des généraux César et Constantin Faucher, procès pour servir à la demande en réhabilitation des frères Faucher, (Paris, Bibliothèque historique, 1819, 3 br. in-8°, 44, 212 et 56 p. (Bibl. arch. mun. Bordeaux, IX-g/521 et 522 et IX-3/261).

      Les Cahiers du Réolais : Deuxième centenaire de la naissance des généraux César et Constantin Faucher, XIIe année, sept. 1968, 28 p. (articles de L. Jamet, P. Bécamps, J. Delsol, R. Arambourou, J. Delor, G. Lanoire, Bibliographie).

      BLANCHY (J.), Le procès des frères Faucher, Bordeaux, L. Delbrel, 1929, in-8°, 31 p. (Bibl. Arch. mun. Bordeaux, B-5/25 p. 429).

      DALBARET (Ch.), Un assassinat juridique (1815). Les généraux Faucher, ou les jumeaux de La Réole. Paris A. Dellier, 1894, in-8°, 351 p. (Bibl. mun. Bordeaux, H. 10161; Bibl. Arch. mun. Bordeaux C-5/4).

      FAUCHER (Casimir), Procès des généraux Faucher, Bordeaux, 1830.

      GAUBAN (Octave), Les jumeaux de La Réole. Biographie complète des frères Faucher, dans Revue catholique de Bordeaux, t. IX, 1888, p. 33, 147, 204, 339, 417, 473, 569, 585.

      JAMET (Lucien), Le procès et l'exécution des frères Faucher, sept. 1815, dans Assoc. Officiers de Réserve de Bordeaux, n° 226, 1er juill. 1967, p. 37-40 (Bibl.) (Arch. dép. Gironde 6 I/L 152).

      D - Biographies.

      ANGOULEME (Marie-Thérèse Charlotte de France, duchesse d') : BARROUX (M.) et PREVOST (M.), Dictionnaire de biographie française, t. II, Paris, 1936, Letouzey, col. 1226-1230; IMBERT DE SAINT-AMAND, La duchesse d'Angoulême et les deux Restaurations, 1887.

      AVIAU (Mgr. Ch. Fr. d') : DISSARD (Jean), S.J., Monseigneur Charles-François d'Aviau, Bordeaux, Delmas, in-8°, 237 p. (cf. particulièrement les pages 202 à 205) (Arch. dép. Gir. I/I 59).

      CLAUZEL (Bertrand, comte) : Six (G.), op. cit., t. I, p. 243-244; PREVOST et ROMAN D'AMAT, op. cit., t. VIII, 1959, col. 1399-1401.

      CLAUSEL, Exposé justificatif de la conduite de M. le Lieutenant-Général comte Clausel. cf. supra.

      CAVIGNAC (Jean), Les Cent Jours à Bordeaux à travers la correspondance de Clausel dans Rev. hist. Bordeaux, t. XIV, n.s., n° 1, janv.-mars 1966, p. 65-72;

      CLAUZEL (comte), Bertrand Clauzel, maréchal de France, dans Archistra, n° 9, juin 1973, p. 51-61, n° 9 bis, été 1973 (suppl.) (portraits).

      DARMAGNAC (Jean, Barthélémy, Claude, Toussaint), baron, puis vicomte : Six, op. cit., t. I, p. 287-288.

      DECAEN (Charles, Mathieu, Isidore, comte) : Six, op. cit., p. 301-303.

      FAUCHER (Généraux). Cf. Cc.

      GERAUD (Edmond) (rédacteur du Mémorial bordelais) : BIGOT (Charles). Un témoin de deux restaurations, fragment de journal intime, Paris, Flammarion, s.d., in-8°, 357 p. (Bibl. mun. Bordeaux, H 10160 et H 10163).

      LAFON-BLANIAC (Guillaume-Joseph, Nicolas de), général de cavalerie : Six, op. cit., t. II, 1934, p. 31-32; LAUZUN (Ph.),

      Profils militaires. Le général Lafon-Blaniac, 1773-1833, dans Revue de l'Agenais, 1915, p. 225-237.

      L'HUILLIER (Général) : DUFOURG (Robert), Le général L'Huillier : de la Révolution à l'Empire, dans Sud-Ouest du 22 avril 1964 (c.r. séance Académie de Bordeaux); cf. aussi VOVARD, art. cit.

      LYNCH : LYNCH (Bernadette), Le comte J. B. Lynch, maire de Bordeaux, 1809-1815, préface et traduction de W. A. B. Miailhe, introd. de G. Marchou. Bordeaux, Miailhe, 1970, in-8°, 65 p., 11 gravures (Bibl. Arch. dép. Gironde 591 B 2).

      PEGOT (Guillaume, Alexandre, Thomas, chevalier, commandant le département le la Gironde le 15 avril 1815) : Six, op. cit., t. II, p. 293-294.

      PEYRONNET (Comte de) : PERCEVAL (E. de), Un condamné de Haute Cour, 1830, le comte de Peyronnet. Paris, A. Champion, 1930, in-8°, 445 p. (Arch. dép. Gironde 1/1 43, p. 39-47, libelle contre Mgr d'Aviau).

      TOURNON (Camille, Comte de), préfet de la Gironde : MOULARD (Abbé Jacques), Le comte Camille de Tournon, Paris, A. Champion, 1929-1932, 3 vol. (Arch. dép. Gironde, 1/1 62 (t. III, chap. I, la Restauration et les Cent Jours; chap. II, l'Affaire Clauzel; p. 31 : sources de l'histoire des Cent Jours à Bordeaux).

      E - Départements limitrophes

      LAVILATTE (H. de), La décoration du Lys. Limoges, Guillemot de Lamothe, 1917, in-8°, 16 p. (extr. des Mém. de la soc. des Sc. hist. et archéol. de la Creuse) (Arch. mun. Bordeaux, IX-F/43).

      Charente :

      BERTRAND (L.), Le dernier duc d'Angoulême (1844) et l'ordre du Brassard, dans Etudes locales, Bull. Charente, 1923, n° 27, in-8°, 381 p. (p. 177-180).

      BRIGNON (G.), Le retour de l'île d'Elbe, Ibid., 1927, p. 60-70. Un changement d'itinéraire du duc et de la duchesse d'Angoulême (mars 1815), ibid., p. 55-60.

      Charente-Maritime :

      GRASILIER (L.), Les Cents Jours en Charente-Inférieure, dans Revue de Saintonge et d'Aunis. Bull. Soc. arch. hist., t. XXXV, Saintes, 1915, in-8°, 424 p. (p. 120-123).

      Dordogne :

      CUMOND (Marquis de), L'ordre du Brassard en Périgord. Périgueux Ribes, 1911, in-8°, 8 p. (Arch. mun. Bordeaux IX-F/47).

      DUJARRIC-DESCOMBES (A.), Passage du duc et de la duchesse d'Angoulême à Périgueux en 1815, dans Bull. hist. et archéol. du Périgord 1915, p. 276-278.

      VILLEPLET (R.), Un témoignage de l'esprit public dans la Dordogne en mars 1814, dans Ibid., 1920, p. 113-116.

      Lot-et-Garonne :

      BLADE (J.-F.), Etat militaire et politique de la Gascogne en 1814 et 1815, dans Rev. Agenais, t. VI, 1789.

      LALABIE-LAGRAVE, Relation du passage de Napoléon Ier dans le département du Lot-et-Garonne en 1809 et du duc d'Angoulême dans l'arrondissement de Nérac et le département du Lot-et-Garonne en 1814 dans ibid., 1918, p. 124-128.

      LAUZUN (Ph.), Florian et ses bandes de partisans en 1814 et 1815. Agen, Impr. mod., 1907, in-8°, 62 p. (Bibl. mun. Bordeaux, H 10187) (IV : " la bande de Beaupuy dite des nègres ", qui causa des incidents à La Réole en juillet 1815).

      -Relation du voyage de S.A.R. Mgr le Duc d'Angoulême dans l'arrondissement de Nérac, se rendant de Bordeaux à Toulouse par la rive gauche de la Garonne, dans Rev. Agenais 1918, p. 396-409.

      -Relation du passage de S.A.R. Mgr le Duc d'Angoulême dans le département de Lot-et-Garonne en se rendant de Toulouse à Bordeaux, par Montauban, Agen, Tonneins, et Marmande, Agen, R. Noubel, s.d., in-8°, 24, et 8 p.

      (Arch. dép. Gironde, 4L 1411-4).

      F - Iconographie.

      Duchesse d'Angoulême : Bibl. nat. Estampes, coll. de Vinck, cat., t. V, Paris, 1938, in-4°, 657 p., chap. VII, nos 9489, 9490, 9491, 9492, chap. XV n° 9962.

      LUBIS, op. cit., médaille, pl. VII.

      Tableau de Gros au Musée de Peinture de Bordeaux (embarquement à Pauillac).

      Clausel :

      Gravure aux Arch. dép. Ariège, reprod. dans Images de l'Ariège, Rev. géogr. et ind. de France, n.s., n° 31, 1964, p. 45

      Frères Faucher :

      Col. de Vinck, t. V, chap. XI, n° 9687.

      Médaille dans Cahiers du Réolais, numéro spécial.

    • Notes

      Liste des officiers généraux ayant commandé en Gironde